La guerre, ma seule raison de vivre. Le sang, les cris, la mort sont tous des choses qui me permet de me sentir en vie. Lorsque je participe à un combat dont l’issu est la mort de mon adversaire, je frémis à chaque fois. L’envie de tuer m’a toujours habité. Il faut dire que l’éducation que j’ai reçu lorsque j’étais encore un ninja de Kiri y était pour beaucoup. J’ai vécu l’ère de la brume sanglante ou les jeunes ninjas pouvaient mourir lors de leur entraiment. Ce fut donc à la dure que j’ai appris à me défendre. Lorsque le nouveau gouvernement en place fut changé, les méthodes pour entraîner les nouveaux ninjas fut radicalement changées. Les dirigeants voulaient redorer l’image du village et du fait même s’ouvrir d’avantage aux autres nations. Pour ce faire, il fallait adoucir les méthodes et éliminer de l’imaginaire des gens le surnom du village de la brume sanglante. Cela allait être difficile, car certains ninjas croyaient dur comme fer à ses méthodes qui avaient du bon. Cela créait des ninjas d’exceptions. De vrai machines de guerre. Je faisais d’ailleurs partis des gens qui ne voulaient pas que les chose changent. Je suis devenu le ninja que je suis aujourd’hui uniquement à cause de l’entraînement rigoureux que j’ai subi. Après avoir été nommé comme membre de l’ANBU, les forces spéciales de Kiri, tout le système a chuté et ce fut à ce moment que je décidai de quitter mon village natal pour toujours. Le village en qui j’avais toujours cru m’avais profondément déçu et je gardai un souvenir amer de cette période de ma vie. Depuis peu, je m’étais rallié à l’organisation criminel, l’Akatsuki. Cette organisation cherchait à trouver tous les Jinchuriki et de les capturer pour créer l’arme ultime. Cette organisation avait pour membre des nukenins de plusieurs villages et chaque nukenins étaient un ninja particulier avec des capacités particulières. Je me sentais entre bonne mains. Je n’avait plus à me tenir avec des incapables pacifiques du village de Kiri, eux qui n’avaient que le mot paix à la bouche avant que je déserte. Le monde ninja était sans cesse bouleversé par de nouveaux conflits et j’allais d’ailleurs prendre part à une nouvelle guerre qui se dessinait à l’horizon. Tobi s’occupait déjà de mettre en place la polémique pour qu’un nouveau conflit éclate au sein des grades nations. De mon côté, je devais réussir à semer la pagaille à Kiri et du fait même de récolter des informations sur un jeune Jinchuriki nommé Utakata. Ce dernier avait été repéré à Kiri et je devais recueillir le maximum d’informations sur ce dernier tout en empêchant les troupes de Kiri d’aller rejoindre l’autre front. Je doutais un peu de mes capacités face à un ninja ayant un bijuu, mais le fait de pouvoir retourner à Kiri me rendait un peu nostalgique et ce fut pour cette raison que j’acceptai la mission. Je me préparai donc pour mon voyage. Manteau de cuir, short noir et camisole noire sans oublier mon bandeau frontal rayé de ma propre main et j’étais fin prêt pour l’affrontement et le chaos. Je savais que les ninjas de la brume n’allaient pas laisser leur Jinchuriki sans défense. J’allais sûrement me mesurer à bien des emmerdeurs.

Le voyage ne fut pas très long. Je me trouvais dans un repaire à proximité de la grande mer qui me permettrais d’atteindre le village caché. Trouver le village sera un jeu d’enfant pour un ancien kirijin. Je volai une petite embarcation et je mis le cap vers le village caché de la brume. Durant le trajet, je me demandais si on allait me reconnaître ou si toute trace de mon existence avait été rayé des archives. Il y a quelque années, j’avais pourtant été un ninja célèbre dans ce village. Va savoir si la mémoire collective avait vite oublié un déserteur. J’allais de toute façon bientôt le savoir, car je voyais déjà la terre ferme qui se dessinait au loin. J’aperçu aussi une petite embarcation qui venait en ma direction. Il y avait à son bord des gardes et non des ninjas. C’étaient des gardes frontaliers qui géraient les allés et venus sur le territoire du pays de l’eau. La petite embarcation vint m’intercepter et deux gardes embarquèrent dans ma propre barge. L’un deux s’adressa à moi.

-Monsieur, vous entrez sur un territoire protégé. Des évènements récents nous oblige à contrôler les allés et venus au pays de l’eau. Je vous demanderez alors de me décliner votre identité.

Avec une allure toujours aussi relaxe et certain de moi, j’annonçai mon nom sans broncher.

-Monsieur Fuusaki Itsu, je vois que vous portez un bandeau de ninja et je crois connaître la famille des Fuusaki. Bon allez, vous pouvez passer.

Les gardes me laissèrent allé comme si de rien étaient. C’étaient de vrai amateurs. Ils ne semblaient pas savoir qu’un bandeau rayé signifiait pour la plupart du temps que le ninja était un déserteur et qu’il avait renoncé au serment de loyauté envers son village. Tant pis pour eux, mon infiltration ne sera que plus facile. Il fallait aussi conclure que je n’ai pas si connu que ça. C’étai vrai aussi que ce n’était que de simple soldats. Peut-être que de vrai ninjas allaient me reconnaître? Ce fut alors, que toujours décontracté, je me dirigeai vers la terre ferme, les magnifiques archipels de pays de l’eau étaient à présent bien visible. Une fois que j’eu accosté, je me dirigeai immédiatement vers le village caché. Connaissant les passages secrets, je pu m’infiltrer facilement dans le village. J’allai ensuite dans les bars les plus craignos pour récolter de l’information sur ma cible. Ma petite cueillette d’informations fut relativement rapide. Ce type semblait connu dans le village. Le fait d’être un Jinchuriki n’aidait pas vraiment à la discrétion. Certains croyaient que c’était un monstre et d’autres, un bien pour le village fournissant protection en cas de guerre. J’appris donc que mon cible ce trouvait au lac Uoki. Je connaissait bien cet endroit. Je me rendit donc au lac. À mon arrivé, je ne remarquai pas immédiatement ma cible, mais il ne me fallu pas beaucoup de temps pour ressentir un puissant chakra. Un chakra qui n’était pas humain. Il ne pouvait s’agir qu’Utakata, le Jinchuriki. Je ne s’avais pas s’il m’avait lui aussi remarqué, mais je décidai de faire comme à mon habitude et d’afficher un air relaxe et peut-être un peu trop certain de mes compétences. Ce fut une cigarette à la bouche que je m’avançai lentement sur le lac. À cet endroit, je ne pourrai pas me faire surprendre par d’autres adversaires. La cigarette toujours à la bouche, je m’adressai à Utakata avec un air arrogant comme je sais si bien le faire.

-Utakata, jinchuriki du bijuu Rokubi, je suis Fuusaki Itsu et je suis ici pour le compte de l’Akatsuki. Je viens de capturer. Suis moi sans histoire, cela évitera que je te blesse. Mes supérieurs veulent que je te rapporte vivant, alors, la balle est dans ton camp…

Tobi m’avait demandé de seulement récolter des informations sur le jinchuriki, mais si je réussissais à le ramener, je gagnerais l’estime de autres membres de l’organisation. J’attendis donc que mon adversaire réagisse.

Une journée calme qui s’annonçait en vue pour Utakata. Une chose qui n’était pas habituelle car il était normalement soumit à toutes sortes de missions afin que le village puisse être rémunéré et qu’il puisse gagner de l’argent. Il se demandait d’ailleurs si ce n’était pas la même chose qui animait seulement les gens à devenir de bons ninjas. Il voulait dire par là qu’il ne savait pas si les gens voulaient devenir des ninjas car ils trouvaient que cela était une chose fascinante ou bien si c’était pour la somme d’argent que l’on pouvait gagner en effectuant une mission. Une chose qui ne pouvait être laissé de côté puisqu’elle offrait une grande récompense pour les missions les plus difficiles. Il ne savait donc pas ce qui motivait vraiment les gens pour devenir des ninjas. Mais une chose était sûre, personne ne voulait approcher Utakata. Il devait être considéré comme un monstre par les habitants du village. Ce qui ne le dérangeait pas du tout puisqu’il préférait être seul sans que personne ne puisse le déranger alors qu’il faisait souvent la sieste. Bien qu’il ne voulait être dérangé, il aimait pourtant son village, et considérait que n’importe quelle personne qui pouvait être une menace pour le village devait être éliminé. C’était pour cela qu’il se méfiait souvent de savoir si des membres de l’Akatsuki ne venaient pas faire des tours près du village. Les membres n’en voulaient pas directement au village, mais ils voulaient Utakata. Il n’était pas pourtant une personne très importante dans le village, mais il avait quelque chose en lui qui faisait que la direction du village ne voulait pratiquement pas qu’il sorte du village. C’était sûrement pour cela qu’ils avaient du confier à Suzumi Yume, la nouvelle Mizukage, le soin de le nommer au poste de bras droit. Une chose qui ne pouvait que l’embêter car il voulait à tout prix pouvoir sortir du village. Cette chose qui était scellée en lui, ce Rokubi. Il avait faillit le tuer, et maintenant il fallait qu’il le garde en lui afin de pouvoir protéger le village de tout les gens qui voulaient lui faire du mal.

Mais pour l’instant, allongé dans son lit, il regardait dehors. Sa vie lui semblait être dérobé par tout son village. Personne ne le considérait comme une personne mais bien comme une arme, rien de moins, rien de plus. Pour les gens du village, il était la défense ultime qui permettait de protéger le village en cas de grosse attaque ou même pire, d’une déclaration de guerre. Mais en tout cas, il n’était plus du tout considéré comme une personne cela était évident. Bien évidement, il s’en fichait totalement. Ce que pensait les autres de lui, il n’en avait que faire, comme ci seule l’opinion qu’il avait de lui-même lui était importante. Arrêtant alors de fixer dehors, il se leva. Ce n’était pas qu’il n’était pas motivé pour aller travailler, mais bien que l’examen Chuunin qui se déroulait en ce moment dans le village lui tapait un peu sur le système. En effet, tout les gens qui passaient l’examen lui donnaient un travaille qu’il ne pouvait supporter, la paperasse lui cassait la tête. Heureusement pour lui qu’il n’avait pas de travail aujourd’hui car les papiers devaient être devenu sa plus grande phobie. Et en plus de toute cette paperasse qui lui brisait la tête, il devait en plus faire attention qu’une « équipe » de l’Akatsuki ne l’attaque pas. En effet, le Rokubi était recherché par cette organisation de ninjas déserteurs pour ses pouvoirs qui étaient immenses. Mais cela faisait aussi que les gens du village considéraient Utakata comme un monstre et pas comme un ninja normal. Il était plus une arme pour le village qu’autre chose. C’était pour cela qu’aujourd’hui il allait aller au lac Uoki. C’était un endroit qui lui plaisait bien. Les arbres, le calme puisqu’il n’y avait jamais personne qui venait. Tout lui plaisait dans cet endroit à l’exception de ces saletés d’oiseaux qui venaient souvent chanter au dessus de sa tête. C’était une chose qu’il ne pouvait supporter que l’on vienne le perturber pendant qu’il dormait ou qu’il méditait. Personne ne savait vraiment ce qu’il faisait. Mais une chose était sûre, il n’aimait pas du tout qu’on le dérange pendant qu’il faisait cette chose. Alors qu’il s’installait sous l’arbre, il sentit que Rokubi était agité. Le Bijuu semblait avoir détecté un chakra hostile, mais Utakata ne voulait pas y prêter attention. Il se rallongea donc, essayant d’oublier les alertes de Rokubi qui, pourtant, avait raison. Mais pour une fois que cela faisait de l’action dans le village, pourquoi Utakata s’en priverait-il ? Lui qui n’avait pas combattu depuis bien longtemps il pourrait enfin faire jaillit tout le chakra qu’il avait accumulé en lui.

Mais alors que ces petits oiseaux chantaient pour le plus grand malheur d’Utakata, il sentait à son tour le chakra qui se rapprochait. Ces idiots qui gardaient la porte du village avaient du le laisser passer aussi facilement qu’une araignée peut entrer dans une pièce. Mais cela ne le dérangeait pas, il restait tranquillement allongé sous l’arbre sans se dire qu’une personne qui pouvait faire parti de l’Akatsuki se dirigeait vers lui. Alors qu’il voyait l’homme arriver il le regardait du coin de l’œil. Une chose qui lui était propre de toujours snober les gens. C’était dans sa nature, il ne pouvait rien y faire. Il était comme ça à toujours sous-estimer les gens qu’il avait en face de lui. Mais alors qu’il refermait les yeux l’homme prit la parole :

- Utakata, jinchuriki du bijuu Rokubi, je suis Fuusaki Itsu et je suis ici pour le compte de l’Akatsuki. Je viens de capturer. Suis moi sans histoire, cela évitera que je te blesse. Mes supérieurs veulent que je te rapporte vivant, alors, la balle est dans ton camp…

Se levant alors, il regarda droit dans les yeux l’homme disant se nommer Fuusaki Itsu et dit :

- Je ne te connais pas. Mais tu sais que tu as terriblement énervé Rokubi ? Il a vraiment envie que toi et moi nous nous battions. Et comme je sais qu’il ne va pas me lâcher si je ne le fais pas, je vais te mettre une raclée très rapidement.

L’assurance d’Utakata n’était pas anormale. Il était toujours comme ça, mais d’ordinaire il n’était pas très bavard.

Le jinchuuriki nommé Utakata avait parlé et tout ce qu’il avait réussit à me dire c’était qu’il avait terriblement envie de se battre contre moi et que de plus, il croyait vraiment pouvoir me mettre une raclé très facilement. Ce gamin ne savait pas à qui il avait affaire. Il ne devait pas avoir entendu parler de moi, pourtant, j’étais célèbre du temps où je vivais à Kiri. Je devais me rendre à l’évidence, les traces de mon passage avaient dû être effacées des archives et plus personne ne parlaient de moi. Je me demandais même si mes anciens camarades Oi-nins, l’élite de Kiri, m’avaient eux aussi oubliés. Que de tristesse. Ce sera alors en ce jour que je graverai à nouveau mon nom dans l’imaginaire collective comme étant le ninja qui aura défait le fameux jinchuuriki de Rokubi. Ce petit prétentieux était trop bavard et j’allais lui faire ravaler ses paroles. Je me demandais juste comment j’allais bien pouvoir vaincre cet adversaire qui risquais bien d’être l’un des plus puissant que j’allais devoir affronter. Comme j’étais moi aussi née avec un caractère plutôt fonceur et certain de moi-même, j’allais foncer et voir ce qu’il arrivera par la suite. Je devais connaître les capacités de mon adversaire avant de mettre sur pied une stratégie quelconque. Une cigarette à la bouche et j’étais prêt à lancer les hostilités. Je fonçai alors à toute vitesse vers mon ennemi en courant sur l’eau laissant derrière moi les vagues témoignant de ma fougue. Une fois arrivé à proximité, je fis un prodigieux saut dans les airs et puis j’exécutai à une vitesse folle quelques mudras pour ensuite gonfler mon torse comme et en portant ma main à ma bouche, je relâchai l’air contenu de mes poumons pour laisser sortir un boule de feu qui se dirigea directement sur Utakata.

C’était maintenant que j’allais voir comment il allait s’en sortir. Le feu de mon Katon Goukakyuu No Jutsu embrasa les arbres qui se trouvèrent à proximité et je fus relativement étonné de voir que lorsque les flammes et la fumé de mon attaque se dissipèrent, mon ennemi se trouvait au même endroit que lorsque je l’avais attaqué. De retour sur la terre ferme, je ne savais pas plus comment réagir face à lui, car je n’avais pas plus d’information qu’auparavant. La seule chose que je savais, c’était que le jinchuuriki c’était défendu, mais c’était la manière qu’il avait employé que j’ignorais et qui m’intéressais d’avantage. Je n’avais pas un simple amateur devant moi, mais un ninja qui semblait pourvoir tirer avantage de ses capacités spéciales qui le rendait unique. Ma précédente attaque n’était pas très puissante, mais elle avait toute de même un potentiel de destruction vu mon niveau actuel et je ne semblais pas avoir réussi à blesser mon adversaire. Je commençais à me demander si j’avais la puissance pour me battre contre un démon à queues. Moi qui voulais le capturer, je commençais à croire que je devrai peut-être m’en tenir à mon premier objectif qui était de simplement d’amasser des informations. Mon assurance légendaire avait diminuée un tantinet, mais je ne devais rien laisser paraître. Cela pourrait créer une faille qui me perdrais. Puisque je devais récolter des informations, le meilleur moyen était le combat, comme cela, pas de questions ennuyantes, mais je voulais repartir en vie pour faire mon rapport. Je décidai donc d’employer une autre méthode un peu incertaine. Je devais maintenant user de ruse pour arriver à mes fins.

- Tes capacités me semblent plus grandes que je n’aurais pu l’imaginer, jeune Utakata. Je dois avouer que tu m’impressionnes. Tu sembles en parfait contrôle de toi-même, même si j’ai clairement mentionné mon intention de te ramener à mon maitre. Puisque tu me sembles être une personne intelligente, je suis certain que l’on peut régler nos comptes par la diplomatie. Le village de Kiri est devenu un village paisible et prônant la paix. Tu ne crois pas que notre combat pourrait entrainer de graves conséquences pour le pays et le village. Des gens innocents pourraient être mêlés à tout ceci. Je te demande juste de me suivre sans histoire ou bien tu peux rester ici, mais j’aimerais bien en connaître un peu plus à ton sujet.

Je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’il coopère, mais j’essayais de gagner un peu de temps pour peaufiner une nouvelle attaque qui je l’espérais allais être bénéfique pour moi. Je voulais l’attaquer avec des techniques rapides pour le déstabiliser et une fois que j’aurai repéré une faille dans sa défense, je pourrai lancer des techniques puissantes qui le mettront au tapis. C’était un peu téméraire, mais c’était ma marque de commerce. Ma puissance m’apportais toujours la confiance et rare furent les ennemis qui me tinrent tête. Je pourfendais mes ennemis sans aucune pitié et je comptais bien terrasser ce petit impertinent. J’allais certes récolter de précieuses informations pour sa capture, mais j’allais lui laissé un goût très amer lorsque je le laisserai baigner dans son propre sans laissé pour mort. Il m’avait énervé et il allait le payer. Il ne fallait pas le tuer, car l’extraction du démon ne serait plus possible, mais je le blesserai assez pour qu’il se souvienne de moi et qu’il craigne pour sa vie lorsque les vrais membres de l’Akatsuki arriveront pour lui faire sa fête. Il ne me restait maintenant plus qu’à attendre la réaction du jeune homme qui me semblait du genre impulsif bourré d’hormones. Ma première hypothèse serait qu’il fonce droit sur moi pour m’attaquer de plein fouet et d’essayer de me tuer le plus rapidement possible pour montrer sa supériorité. Toute fois, je ne le laisserai certainement pas faire, car moi aussi je pouvais être très têtu lorsque je m’y mettais. Allons donc voir ce qu’il fera…

x Cette journée avait été marquée par mon retour à Kiri, un retour d'un voyage assez long dirais-je même : quinze ans, ça peut faire beaucoup. À mon arrivée, j'ai été content de voir que peu de choses avaient changé. L'air était toujours frais et humide, la brume toujours persistante, et le Soleil toujours invisible. En revenant, j'avais apporté avec moi l'odeur du sang dans ce brouillard quasi permanent, alarmant de ce fait les gardes du village. J'avais entendu parlé d'une guerre qui se préparait, opposant le village de la Brume à celui de la Foudre, et c'est pour cela que j'avais décidé de rentrer au bercail. Je n'en avais pas vraiment après les Kumojins, mais Kiri reste et restera toujours mon village natal, et de plus, cela faisait un moment que je n'avais pas affronté d'adversaire à ma taille. Quoi qu'il en soit, mon arrivée fut remarqué, et deux gardes vinrent m'interpeler à une centaine de mètres de l'entrée du village. Cela était dû à la grande quantité de chakra que je laissais sans cesse, et souvent à mes dépends, s'échapper de mon corps, et qui était assez négatif. Contrairement à certain dans mon cas, en plus d'avoir une réserve de d'énergie spirituelle et vitale hors normes, j'avais appris à m'en servir correctement. De nombreuses fois d'ailleurs, j'ai pu me rendre compte que les plus faibles, parmi mes adversaires et mes alliés, avaient été immobilisés par cette pression, et même terrorisés par ma présence. Tout cela juste en ressentant mon aura. Mais revenons-en à nos deux petits gars. Ils m'avaient demandé décliner mon identité, ainsi que la raison de ma venue en ces lieux. Ma réponse ne contenue que mon nom ainsi qu'une petit remarque :

Puis, en laissant à ses équipiers le soin de lui expliquer, je suis entré dans la tour et ai commencé doucement à monter les escaliers interminables de ce lieu. Dans un premier temps, j'étais monté au niveau du bureau du Mizukage, qui était à présent une femme, et de plus séduisante à ce que j'avais appris dans les couloirs, mais hélas, elle n'était pas là. Donc je redescendis là où le seul bureau en communication avec le Kage était ouvert : celui des répartitions des missions. Là, en ouvrant la porte, j'avais reconnu l'un de mes anciens équipiers. Avec un grand sourire, je l'avais salué en lui disant d'une voix forte :

Cet homme, je l'appréciai sans plus, et là était la raison pour laquelle je me suis moqué de lui à ce moment là, mais je n'aurais pas du en fin de compte, car il me répondit calmement, d'une air désespéré :

Et moi, comme un idiot prit par une incontrôlable envie de cogner cette enflure, je lui répondis, tout en sachant qu'il me refilerait une mission :

De la main droite, mon interlocuteur attrapa un parchemin et me le jeta. Avec rapidité, je le rattrapais et me mit à le lire. Il était écrit :

Dès mon retour, les choses se compliquaient, et cela ne laissait présager rien de bon. Après cette lecture, d'un regard sombre que je lançais à mon ancien ami, je me suis retourné pour partir, en disant, avant de disparaître :

Puis je disparus pour me rendre au côtés de ce Utakata en me focalisant sur le chakra du Bijuu, qui après tout, est comme celui de Sanbi que j'avais affronté, mais avec une légère différence.

x Cette fois ci, je m'étais concentré pour dissimuler ma présence, et cela avait l'air de marcher. Je m'étais appuyé à un arbre, caché, car la dernière fois que j'avais voulu faire mon malin à me poster sur une branche, sans repartir convenablement mon poids, je m'étais violemment ramassé au sol. J'étais donc resté tapis dans l'ombre dans l'optique d'avoir des informations sur ce Nunkenin, tout en étant prêt à aider au moment voulu. Ma patience légendaire me permit d'attendre moins cinq minutes à peu près, me permettant d'avoir quelques informations sur ce shinobi, qui à priori faisait parti de l'organisation de la Lune Rouge, et qu'il utilisait le Katon. Cependant, je n'en étais pas vraiment sûr de ma première idée, puisque lorsque je suis arrivé, le premier mot que j'ai pu entendre fut « Tsuki ». Mais le fait que cet intrus parla de son « Maître » me retira des doutes, et me laissa conclure, peut être attifement, qu'il était membre d'Akatsuki, cette organisation comportant de nombreux criminels de haut rang, et dont j'avais eu de nombreux écho lors de mon périple, sans réellement y prêter attention. Donc je sortis de ma cachette, au milieu des flammes, relâchant ainsi ma barrière visant à cacher ma présence, laissant ainsi une vague d'énergie parcourir le terrain pendant une fraction de seconde, soufflant quelques brasiers. J'avais posé ma main sur le pommeau de mon sabre, au cas ou, et dit, du haut de mes deux mètres, d'une voix assez calme, sans sourire :

Puis, en attendant une réponse quelconque, je m'étais placé devant ce Jinchuriki, le cachant ainsi entièrement grâce à ma corpulence impressionnante.

Le combat venait à peine de commencer. J’essayais de découvrir la vrai puissance de mon adversaire, mais ce dernier ne ce laissait pas facilement découvrir. Je ne pouvais pas lire en lui comme dans un livre. Ma carrière de ninja m’avais doté de certaines capacités comme celle de pouvoir lire le non verbal des gens et normalement, je me trompais que très rarement. Cela me donnait un avantage, car si je décelais la moindre incertitude ou de la peur chez mon ennemi, il était certain que je fonçais et que s’en était fini pour lui. C’était par contre une tout autre chose avec Utakata. C’était la première fois que je combattais un jinchuuriki et c’étais déstabilisant, car il avait un regard perçant très sûr de lui même. Il ne laissait paraître aucune émotion sauf de la solitude. Le mal qui rongeait tout les jinchuuriki. C’était des monstres aux yeux des villages cachés, mais aussi des armes très puissantes. C’étaient des exclus de la société, utile quand temps de guerre. C’était sûrement pour cette raison que mon maître recherchait les démons à queux, les bijuus. C’était des armes puissantes. Je n’étais qu’un intermédiaire comme tant d’autre qui devais accomplir une tâche difficile pour que le monde dans lequel nous vivions se porte mieux en créant une arme si puissante que nous pourrions arrêter les guerres. Comme j’étais le parfait petit soldat, je n’allais pas décevoir mes supérieurs et j’allais tout mettre en œuvre pour réussir ma mission et si je devais ne pas réussir, au lieu de vivre dans le déshonneur, je préférerais mourir en causant le plus de dommages possibles pour laisser une trace de mon passage dans ce bas monde. De cette façon, j’irai rejoindre les grands ninjas de ce monde en enfer, car c’était la place qui m’étais réservée. J’avais commis trop de crimes odieux dans ma vie pour vivre éternellement dans la paix de l’âme. Mais un jour, je renaîtrai et j’abattrai ma malédiction sur cette terre. Tout ceci n’était que des hypothèses, car je n’étais pas encore mort et je vendrai chèrement ma peau. Ce jinchurriki en aura pour son argent et ça c’était une certitude.

Après une attaque de ma part sur Utakata, ce dernier ce défendis brillamment sans vraiment dévoiler des informations sur lui et ces capacités. Je voulu relancer les hostilités pour voir comment allait réagir mon adversaire lorsque je ressentis un chakra puissant qui se trouvait tout près de la zone de combat. Étais-ce un nouveau ennemi ou un allié? Je ne pouvais toute fois pas en avoir le cœur net avait que ce dernier daigne se montrer au grand jour. Je me demandais même comment j’avais pu ne pas remarquer la présence d’un tel chakra. Ce fut alors qu’au travers des flammes qui couvraient la zone provoquées par ma propre technique, qu’un ninja à la corpulence impressionnante fit son apparition. Il relâcha alors une bonne quantité de chakra ce qui provoqua une bourrasque qui souffla le brasier. Il se positionna directement devant ma cible principale. Ce ninja était un kirijin. Il devait avoir été averti de l’attaque surprise et la mizukage avait dû envoyé un ninja in-extremis pour venir en aide à Utakata, pour protéger leur arme. J’avais désormais deux adversaire. Déjà que le combat allait être chaud face à Rokubi, je n’allais pas en mener large face à deux adversaire de haut niveau. Le combat s’annonçait inégal pour moi, mais je n’étais pas du genre à abandonner et j’allais tout simplement redoubler d’ardeur et j’allais montrer à ces ninjas ce que le village de la brume sanglante avait créée, un monstre tel que moi! Le ninja qui se trouvait devant moi mesurait près de deux mètres et il avait une bonne musculature. À côté de lui, je paraissait presque minuscule. Ma taille n’étais peut être pas aussi impressionnante que mon adversaire, qui tenait aussi un grand sabre, mais il allait en découdre. Je n’étais pas un ancien Oi-nin pour rien. Je me demandais même si ce ninja me connaissais. Peut-être avait-il lu à mon sujet? Ce fut alors que le kirijin ouvra la bouche pour en faire sortir des paroles dignes d’un homme musclé. Des mots courts avec une petite phrase courte.

-Tu viens faire quoi ici, minot ?!

Le vocabulaire des poids lourds était décidément très peu élaboré. Tout dans les muscles et rien dans la cervelle. S’il voulait causer, alors j’allais lui parler un peu puisque j’étais normalement quelqu’un de poli et je semblais être doté d’une facilité de langage plus élaboré que mon interlocuteur.. Normalement, lorsque l’on rencontre quelqu’un, on se présente. On insulte après! Ce fut donc à mon tour de pousser une petite tirade qui serait un peu plus élaborée qu’une simple insulte relative à ma carrure et à mon âge.

-Le minot, comme tu dis, s’appel Fuusaki Itsu, déserteur de Kiri, ancien Oi-nin et désormais, mercenaire pour le compte de l’Akatsuki. Je suis ici pour trucider ton cher ami, le monstre à queues qui se trouve derrière toi. Alors, je te prierais, mon gros balèze, de cesser de faire chanter des muscles et de bien vouloir te retirer pour que je puisse mettre un terme à toute cette farce et que je ramène Utakata à mon maître. Si tu restes en dehors de tout cela, je n’aurais pas l’obligation de t’éclater comme un enfant.

J’avais été très brusque dans mes paroles, mais je savais très bien que ce ninja n’allait pas repartir sans s’être mesuré à moi. Il était ici pour m’affronter. Il était peut-être même ici pour me capturer par ce que j’étais un nukenin. C’était peut-être cela la raison de sa visite surprise. Quoiqu’il en soit, je voulais énerver mon adversaire pour qu’il s’énerve et qu’il fonce droit vers moi, tête baissé, comme un taureau prêt à charger et à faire des ravages. Le matador nommé Itsu allait ensuite transpercer le cors du taureau par son sabre pourfendeur. Je laissai donc le temps de réagir mon nouvel adversaire avant de lui montrer mes prouesses. Durant ce temps, je commençai à malaxer du chakra en quantité pour être prêt à un vrai affrontement, car ma cible principale, Utakata, semblait vouloir laisser combattre le nouveau venu. Je ne pouvais pas en être certain. Je devais donc me faire à l’idée que j’allais devoir affronter deux adversaire d’un niveau supérieur.

Telles furent les paroles prononcées par ce Nunkenin. Depuis toujours, j'étais habitué à ce que mes adversaires ne me juge que par ma carrure. Il est vrai que la plus part des gens de ma corpulence sont souvent de sombre abrutis qui ne jure que par leurs muscles, mais pour moi, ce n'était pas le cas. Il est vrai que j'ai entretenu mon corps jusqu'à un point difficilement égalable, mais je n'en restai pas moins réfléchit. Quoi qu'il en soit, il était clair qu'il cherchait à m'énerver à l'aide de mots. Cependant, je n'allait pas lui donner ce plaisir. Donc, tout en restant loin de lui, je repondis calmement, d'une voix agressive et amusée :


Etant de retour au village depuis seulement le matin, je ne savais absolument pas ce qui s'était passé au village depuis les quinze dernière années. De plus, le simple fait d'insulter quelqu'un de « monstre » me rendait quelque peu mélancolique, puisque dans mon enfance, mes « collègues » s'amusaient à faire de même. Cela ne m'énerve pas, au contraire, je rigolais de ces pauvres ignorants
assez stupide pour se permettre de parler sans savoir, juste avant de leur faire avaler quelques dents et de leur casser un bras ou deux pour le plaisir de leur apprendre le respect. D'ailleurs, c'était bien ce que je comptais faire dans le cas présent. Ainsi, en faisant quelques signe de main, et en laissant mon grand sourire apparaître sur mon visage, je dis, calmement :



De là, je tapais violemment au sol, créant un petit cratère dans le sol et du choc en résulta un bruit strident. Soudainement, de l'eau se mit à jaillir de la terre, avant de se matérialisé en une espèce de lame qui avança rapidement vers mon adversaire. Cette technique, étant faite d'eau sous pression se trouvant dans le sol, avait une vitesse très élevée et pouvait tout couper en deux sur son passage, y compris les rochers. Rien ne pouvait stopper cette technique de destruction mortelle. Ainsi, avec hâte, la lame se dirigeait vers ce Itsu, qui, s'il ne bougeait pas très rapidement, allait se faire déchiqueter.

HRP : Désolé pour l'attente et pour le petit RP, mais en ce moment, j'ai beaucoup de RP à la bourre, sans compter le boulot InRL qui me prend énormément de temps. Encore Désolé !

Le gros balèze voulais continuer à m’insulter, mais je n’allais tout de même pas le décevoir. Il semblait croire que ma taille était proportionnelle à ma puissance, mais c’était faux. J’étais beaucoup plus puissant que ce qu’il pouvait croire. L’homme musclé comme un taureau semblait dire qu’il avait déjà commander les Oi-nins, c’était donc qu’il était un très puissant ninja et un fin stratège. Je devrais peut-être faire attention et ne pas me laisser commander par mes préjugés. De toute façon, j’allais bien voir de quel bois ce balèze se chauffait, car il avait l’air décidé à me faire la peau, car j’avais traité le jinchuuriki de monstre. Pourtant, c’était ça qu’il était. Un ninja qui avait un démon à queues enfermé en lui. Un ninja qui n’était en fait qu’une arme bon à servir son village. Un véritable pantin. Je ne voyais pas pourquoi il était offusqué par le mot monstre. C’était pourtant la vérité. J’étais plus que sérieux à ce moment. Ce fut à cet instant que l’homme se dressant devant moi annonça qu’il voulait s’amuser avec moi et qu’il allait voir si mes dires étaient vrais. Il voulait tester ma véritable puissance. Sans attendre, il attaqua avec une attaque de suiton, Suiton, MizuKamikiri. Une lame fait d’eau surgit de la terre et se dirigea vers moi. Elle trancha aisément la pierre du sol. Moi qui était retourné sur la terre ferme pour faire face à mon ennemi. J’avais déjà vu cette technique et je savais très bien comment elle était dangereuse et destructive. Si je ne l’évitais pas rapidement, c’était terminé pour moi. La lame se rapprochait de plus en plus rapidement et je ne savais pas de quel côté l’éviter. Je ne pouvais pas prévoir les mouvements de mon adversaire en si peu de temps. Je devais agir vite. Trop tard… Droite! Je fis un bon vers ma droite pour éviter de me prendre l’attaque de plein fouet, mais je ne fus pas assez rapide. Mon voyage pour venir jusqu’ici et mes attaques précédentes avaient déjà diminué mes forces et je ne pu éviter l’attaque sans en prendre un coup. Mon bras gauche fut touché, mais il n’était pas hors d’usage, pour l’instant. Mes vêtements étaient déchirés et du sang coulait le long de mon bras. Ce salopard m’avait eu. Je ne pouvais pas me laisser faire comme ça. Je devais riposter avec autant de puissance sinon plus. Je savais désormais que mon adversaire était d’affinité suiton, mais je ne savais pas s’il maîtrisais une autre affinité tout comme moi. Puisqu’il était suiton, je ne pouvais pas utiliser mes techniques de katon, car se ne serait que du gâchis pour mon chakra. Il pourrait parer mes attaques beaucoup trop facilement. Je décidai donc de contre-attaquer avec une technique de fûton.

- Bravo mon gros. Tu es le premier depuis longtemps qui réussis à me blesser de la sorte, mais je te réserve moi aussi des surprises. Essaye d’éviter ça.

Quelques mudras suffise et : Fûton, kamikaze

Le ciel s’assombrie et de grands cônes sortirent des nuages pour aller toucher la terre. En touchant terre, le roc explosa et de grands vents commencèrent à souffler. Des tornades se formèrent et elles se mirent tourbillonner à une vitesse folles. Elles étaient maintenant en action totale détruisant tout sur leur passage. Elles n’avaient qu’un seul but : tuer mon adversaire. Contrôler avec l’aide de mon chakra, les tornades étaient entrain d’encercler de mon ennemi et elles allaient bientôt se rejoindre et s’unir pour tout détruire. La tornade qui résulterait alors de l’union serait gigantesque et j’avais bien hâte de voir comment le shinobi à la forte musculature allait bien pouvoir éviter cette attaque qui prenait de plus en plus de vitesse. Il allait bien voir que mon non plus, je ne rigolais pas et que j’étais venu que pour une seule chose. Montrer que l’Akatsuki était encore active et que les ninjas qui servaient cette puissante organisation criminelle étaient de fiers ninjas et que ces mêmes ninjas ne faisaient pas partie des minables de ce monde, mais bien de l’élite. Il ne savait pas à qui il allait avoir à faire. Même si j’étais vaincu ici aujourd’hui, d’autres ninjas beaucoup plus puissants que moi allaient prendre ma place pour tout saccager et faire de ce village un champ de ruines. Un champ de ruines après une guerre violente, un vrai massacre. C’était ça qui attendait le village de Kiri. Ce village allait bientôt être le théâtre d’une des plus grande guerre que ce monde ait connu et mon adversaire ne pouvait rien faire pour arrêter ce cataclysme. Il était de toute façon occupé à parer mon attaque. Il ne pensait pas à toute les répercussions que ce simple duel allait apporter.

x Il avait hésité et je l'avais touché. Cela faisait déjà un point pour moi. Cependant, voyant cela, j'étais resté septique : s'il ne parvenait pas à éviter facilement cette attaque, il n'allait pas durer longtemps face à moi et je risquais de ne pas trop m'amuser. Quoi qu'il en était, je devais tout de même rester vigilant, car bien que son bras gauche était en sang, il ne semblait pas en avoir perdu l'usage, ce qui me réjouit tout de même. Puis rapidement, il reprit sa garde et me dit alors :


Cherchait-il à m'énerver en me menaçant de la sorte ? Si c'était le cas, il me fit bien rire, et d'ailleurs, ce grand sourire sur mon visage s'élargit par la suite. Puis soudainement, après ces quelques mots qui enrichirent ma joie de combattre, il mima quelques mudras. De là, de multiples tornades vinrent choquer le sol pour balayer le sol. Du Fûton ! Il était clair, à ce moment là, que mon adversaire n'avait jamais entendu parler de moi. Si j'avais pu percé de la sorte dans la hiérarchie de Kiri, c'était tout d'abord grâce à ma prédisposition au combat, mais également pour ma grande quantité de chakra et mon style destructeur sur le champ de bataille. Ainsi, alors que je voyais les tornades foncer sur moi pour se rejoindre, je reculais de quelques mètres avec un saut, alors que le Jinchuriki ne bougeait pas, et je dis, en hurlant, le visage imprégné d'un air sadique :


Par la suite je me mis également à mimer quelques mudras. D'un coup, une nouvelle onde de chakra, que j'avais libéré en me concentrant, vint perturber le terrain. Puis, tout en inspirant au maximum, gonflant ainsi mes poumons, je dis doucement :


Puis après un délais maximum de deux secondes, alors que les tornades s'étaient rejoints et qu'elles fusaient sur moi, je me mis à recracher un jet de flammes gigantesque et ravageur. Cela me demanda beaucoup de chakra, mais, après tout, j'avais des réserve. Ainsi, ce jet de feu, d'une taille et d'un degrés destructeur hors norme, parti à une vitesse folle pour se choquer à la tornade, créant ainsi un brasier infernal qui tournoyait, avant de la traverser et de fuser vers ce Itsu. Les flammes volaient de partout, et si le pays n'était pas aussi humide, il aurait été certain que l'endroit aurait immédiatement prit feu. D'ailleurs, alors que le vent violent trimballait quelques brasier dans les airs, je fus bruler au niveau du torse et du visage, ce qui me fit rigoler d'autant plus. Ce spectacle, éphémère, était tout simplement magnifique, et ne dura hélas qu'une seconde, juste le temps pour mon Katon de détruire le Fûton. Mais tout n'était pas fini. En effet, le Katon étant supérieur au Fûton, lors du choc, bien que mon jutsu fut ralenti légèrement, il ne se stoppa pas, et continua donc sa route vers le Nunkenin. À présent, une trainée de flammes à la chaleur insupportable et à la vitesse hallucinante fusait sur Itsu, le mettant ainsi face à une situation délicate et dangereuse. Mais après tout, ce qu'il allait devenir, je m'en foutais un peu. Tout ce que je désirais, c'était de pouvoir enfin me reposer dans ce village que je n'avais pas vu depuis quinze années.

Mes tornades ne faisaient maintenant plus qu’une et elles se rapprochaient dangereusement de mon adversaire. C’était une de mes attaques les plus puissantes et je n’avais jamais vu un shinobi sortir sans aucun blessure de ce genre de technique. La puissance destructrice n’avait pas d’égale. Je regardais donc la tornade devenue gigantesque qui allait bientôt atteindre son objectif lorsque le ninja adverse cria quelque chose, mais à cause du bruit causé par mon attaque, je n’entendis rien. Ce fut alors qu’une chose impensable se produisit. Puisant de ses réserves de chakra, le ninja fit une puissante technique katon. Le fûton ne pouvait rien faire contre le katon. Le gigantesque jet de flammes du katon Karyuu Endan traversa ma tornade avec aisance tout en se dirigeant vers moi. La cible c’était moi et cette technique ne faisait pas dans les détails. Son but était de tout ravagé et par al chaleur que les flammes dégageait, je savais que si j’étais touché, les blessures seraient beaucoup plus graves qu’un simple bras en sang. Je n’avais pas du tout envie de me prendre une technique katon à puissance maximum en plein dans ma tronche. Je n’allais surtout pas abandonner aussi rapidement non plus. Il me restait encore du chakra, mais pas pour un combat qui s’éterniserait. Ma dernière technique de fûton m’avait pris beaucoup de chakra et ce que je m’apprêtais à faire allait en prendre tout autant. C’était autant dire qu’il ne me resterait plus beaucoup de réserve après ces deux attaques surpuissantes. Je décidai de tentai le tout pour le tout en me gardant une petite marge de manœuvre pour le grand final. Composant quelques signes et puis:

Katon Karyuu Endan

J’avais décidé d’utiliser le feu contre le feu. Mon propre jet de flammes sortit tout droit de ma bouche pour se diriger vers l'autre jet de flammes qui faisait déjà son chemin jusqu'à moi. Les deux puissantes techniques katon allaient bientôt se rencontrer pour donner un résultat que je ne pouvais moi-même pas prédire. Ce fut alors qu'une gigantesque explosion eut lieu lorsque les flammes se confrontèrent, essayant de prendre le dessus les unes sur les autres. Le résultat fut extraordinaire. Une explosion digne de ce nom propulsa des flammes tout autour, mais s'ensuivit aussi une déflagration que je pouvais pas éviter. Je fus donc pris dans l'explosion qui me fit valser dans les airs et j'atterri des mètres de ma positon initiale. Tous mes vêtements étaient en lambeaux. J'avais des brûlures sur presque tout mon corps. La chute au sol m'avait brisé un bras et je perdais beaucoup de sang. J'étais en très piteux état. Le combat était presque terminé pour moi, mais je ne pouvais pas fuir tout de suite. Je devais prendre tout ce qui me restait de chakra pour contre-attaquer de nouveau. Je composai donc une dernière série de sceaux avec beaucoup de difficulté. L’adrénaline avait endormie mon mal et je pouvais encore utiliser mon bras cassé, mais pas pour très longtemps. Utilisant mon propre sang, j'invoquai un disciple du vent. Ce disciple ayant l'apparence d'un furet allait terminer le combat pour moi. Il s'élança donc à travers la fumé et les cendres qui n'étaient pas encore retombées au sol et il lança plusieurs lames de vents qui coupèrent tous les arbres de la zone de combat en lançant aussi les crevasses au sol. Je ne savais tout fois pas si mon attaque avait réussie à atteindre ma cible principale. Je devais attendre que la fumée se disperse pour voir les résultats de l'explosion et de ma dernière attaque.

x Une explosion magnifique et destructrice s'était produite juste devant mes yeux. Un spectacle magnifique de destruction massive, comme je les aimais, faisant virevolter les flammes dans les airs. Mais cela ne fut pas sans conséquences. En effet, l'onde de choc de l'explosion me fit m'envoler sur plusieurs mètres, et bien que retombais sur mes pieds, j'avais subit quelques brûlure sur le corps, sans gravité sur mes mouvements, alors que certains organes avait été touchés par la chaleur, comme mes poumons, ce qui deviendrait dangereux pour mon corps si le combat ne se terminait pas rapidement. Je ne suis pas du genre à me plaindre, et la douleur ne m'atteignait pas, mais mon organisme, lui, ne pouvait pas encaisser autant de coup et de dégâts que je le pouvais physiquement. De plus, mon adversaire était toujours debout, ce qui m'énerva quelque peu, puisque je compter le terminer avec cette technique de Katon. De ce fait, je me mis immédiatement à concentrer du chakra dans ma main droite et mes pieds afin d'utiliser mon Taijutsu dévastateur le moment venu. Ainsi, en fermant le poing, je me concentrai rapidement, jusqu'à ce que, soudainement, je ressentis une puissante vague de chakra. Tout à coup, une nouvelle présence se fit sentir sur le terrain, un kuchyiose.

Par la suite, de multiples jets de chakra partirent dans ma direction, et c'est seulement lorsqu'ils traversèrent le nuage de cendre que je vis ces lames de vent. Immédiatement, je me retournai et saisi le Jinchuriki pour le plaquer au sol, le protégeant ainsi de l'attaque avec mon corps qui, certes l'écrasé, mais qui le couvrait entièrement de l'assaut. Les lames passèrent au dessus de nos têtes, et par chance, me frôlèrent, m'entaillant tout de même profondément le dos, alors qu'à côté de moi les arbres tombaient. Lorsque le jutsu prit fin, l'invocation disparut, et mon corps était devenu invisible, puisque je me trouvais sous un tronc d'arbre, toujours conscient. Ma force, mon endurance, ainsi que ma résistance à la douleur m'avaient permit de retenir l'arbre tombait sur mon dos jusqu'à ce que le danger soit loin, tout en faisant en sorte qu'il n'écrase ni mon corps, ni le Jinchuriki. Ainsi, après quelques secondes, à la surface de cette mer d'arbre coupés, quelques troncs se mirent à bouger avant d'être propulsé dans les airs. Très souvent, ma force hors du commun m'avait aidé à m'en sortir, et même si on m'avait beaucoup considéré comme un monstre, j'étais fière de mes attributs. Alors, en me relevant, quittant ainsi mon rôle de bouclier pour le jeune Kirijin, je me retournai, et tout en tapotant mes manches pour faire s'envoler la poussière, je dis d'une voix calme :


Je me mis à tousser légèrement, ce qui me fit comprendre que mes poumons commençaient à ressentir les effets des flammes que j'avais respiré plus tôt, avant de me ruer avec une grande rapidité sur mon ennemi, malgré ma blessure au dos. Ma réserve de chakra n'était pas encore épuisée, mais les lésions internes subies m'empêchaient de me donner à fond, même si la situation n'en valait pas le coup. Depuis l'explosion, j'avais continué de concentrer mon chakra dans ma main droite et mes pieds afin de mettre un terme à cet affrontement au corps à corps. Donc je me ruais sur mon adversaire affaiblit. De la main gauche je dégainais mon sabre, qui lui aussi se trouvait à gauche, ce qui pouvait faire penser que mon bras droit était inutilisable, tout en continuant ma course effréné. En un clin d'œil je m'étais retrouvé devant cet Itsu, lui lançant mon poing en direction du buste en usant du Isshi Resshin. Cependant, j'étais prêt à parer à toutes éventualités, car même s'il m'évitait, j'avais encore mon sabre ainsi que mes pieds avec lesquels je pouvais donner un coup dévastateur appelé aussi le Tsuuten Kyaku. Ainsi, je lançai mon coup en attendant de voir ce qu'il adviendrait, car s'il le prenait, il serait grièvement blessé étant donné que ses os seraient brisés en petits morceaux.

• Fusaaki Itsu [Je laisse Suzumi décider de l'attribution d'XP ou non à Zaraki]
  Analyse de la mission : Combat mené avec la cohérence de la puissance, pas d'excès venant de ta part (+1) cependant l'orthographe parfois défectueuse me laisse un peu sceptique bien que cela ne gêne pas à la compréhension du texte, il faudrait revoir quelques règles d'accord et de conjugaison. On regrette parfois également des posts courts qui auraient pu être plus développés cependant les actions sont concentrées et les posts suivants rattrapent ce manque. Je pense avoir fait le tour de ce que j'avais à dire, je vais donc procéder à l'attribution des points.
  Expérience reçue: 30 + 1 - 1 = Rajoute toi 30 points dans ta barre de progression.

Zaraki Kenpachi:

Points positif:

- Texte intéressant et structuré [/]
- Bien présenté [+1]
- Victoire (Forfait) [+1]

Points Négatifs:

- Post parfois courts, et comme Fussaki, c'est rattrapé par les suivants [/]

30+1+1 = 32 XP