« Ceux qui ne respectent pas les règles sont considérés comme des moins que rien mais ceux qui abandonnent leurs amis sont encore pires. »
 
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 Les Chroniques du jeune Morichi

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Morichi Maku
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Morichi Maku
MessageSujet: Les Chroniques du jeune Morichi   Les Chroniques du jeune Morichi EmptyJeu 6 Jan - 4:19

    Sommaire :

      Introduction : Origine des Morichi
    1. Rencontre avec Nariwen Akikaze
    2. Haeru Sorochiya et le Genjutsu
    3. Duel d'entrainement : Nariwen VS Maku
    4. Un déserteur des plus puissants
    5. Yozo Hoshikuma : un Hokage sadique
    6. Affliction et Retrouvailles : une nouvelle équipe
    7. L'équipe ninja de la doyenne Tôshiro !
    8. La maitrise du Fuusajin. (Entrainement)
    9. La maitrise du Fuusajin. (Combat)



------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Introduction : Origine des Morichi


L'origine des Morichi remonte au temps où les villages ninjas n'était pas encore créés. Les Morichi n'était qu'une famille de ninja sans prétention, sans particularité vu que l'affinité Fuuton n'était pas un cas rare dans la région où ils habitaient, cette région qui deviendra plus tard le Pays du Vent. Takeshi Morichi, un jeune ninja, fit la rencontre, pendant une mission, de Sonja Kisuisei, une kunoichi qui venait d'une région bien plus au Nord, celle qui allait devenir le Pays de la Terre, qui maitrisait aussi le Fuuton, elle aussi en mission pour son pays. Après maintes péripéties les deux ninjas, voyant leur amour commun et leurs camarades et famille décimés par les conflits qui ne cessaient, fuirent dans un coin isolé du désert afin de vivre dans la tranquillité. Leur vœux se réalisa et ils eurent une fille, nommée Haru, puis un fils nommé Akio, qui fut le premier Dotonien du clan. Ces enfants furent élevés par leurs parents pour devenir des ninjas à leur tour.
Cependant leur existe ne resta pas secrète, principalement quand Haru tomba amoureuse d'un artisan nommé Jiro Wataru. Ce dernier travaillait pour le village du Sable récemment bâti, mais rêvait de commercer dans le monde entier en tant que neutre. Ce rapprochement permit à Akio de faire des missions pour Suna et de devenir quelques années plus tard Jonin. Durant ces années, Jiro se rapprocha des Morichi et son rêve créa une option pour les Morichi, quelque chose qui leur permettrait d'être libre, sans contrainte, et sans avoir à se cacher.

Jiro fini par épouser Haru, et abandonna sa famille pour sa nouvelle vie avec le clan. Les Morichi partirent alors du désert pour commencer à voyager et à commercer. A partir de ce moment, le clan devint officiellement un clan nomade, tandis que leurs ninjas devinrent au fur et à mesure de leurs voyages plus endurant. Quelques années plus tard, Haru et Jiro eurent un fils, Tadashi, tandis que Akio se fit remarquer pour ses compétences afin de protéger le clan. Il se maria encore quelques années plus tard, avec une Eiseinin du nom de Fumiko Tooyama. Tadashi devint le quatrième ninja du clan et commença son apprentissage en tant que ninja. Akio et Fumiko eurent quand à eux une fille nommée Yuuki.
Quelques années plus tard, l'affinité Fuuton se fit remarquer en tant qu'affinité héréditaire après que l'on remarqua que Yuuki avait une affinité avec le Fuuton. Haru et Jiro eurent un autre enfant, un fils nommé Yutaka. Le terme de "Dotonien" pris alors un sens lorsque Yutaka réussit à maitriser ces deux affinités à l'âge de dix ans. Le clan vécu principalement en restant dans leur région, afin de commencer doucement mais surement leurs commerces avec de nombreux autres clans. Durant ce temps, les deux Dotonien accomplirent un grand travail en protégeant le clan contre de nombreuses attaques. Yuuki se fit remarquer aussi avec son ninjutsu médical basé sur le vent. Tadashi et Yuuki se marièrent chacun de leur côté peu après, agrandissant le clan avec de nouveaux artisans.
Peu après, les villages ninjas commencèrent à apparaitre, et Takeshi conclu un pacte avec le Shodaime Kazekage : ce pacte permit au clan Morichi de devenir indépendant de Suna, malgré leurs origines communs, et de commencer un commerce entre le clan et le village. De son côté, Sonja permit aux Morichi de commencer à commercer avec Iwa, le village qui représentait sa région de naissance.

Yuuki eut deux fils en trois ans : Yusaku, le sixième ninja, et Hideaki, le septième. Tadashi eut lui aussi un fils, Shiratori, qui devint artisan afin d'aider le clan pour ses commerces. Entre-temps, la première guerre ninja se déroula lorsque ces enfants eurent dans la dizaine. Grâce aux deux Dotoniens, le clan pu survivre malgré les conflits incessant, mais Akio, Takeshi et Sonja moururent durant de divers attaques. Haru, la nouvelle doyenne du clan, décida alors d'orienter principalement le clan pour les commerces, décrétant ainsi que l'entrainement des ninjas ne se fera qu'à ceux qui ont des très bonnes capacités dès leur jeune âge. Tadashi eut un autre fils, Mitsuhiko, qui deviendra plus tard le premier guerrier Morichien, n'ayant ni de don sur l'artisanat ou le savoir-faire des ninja. Yutaka se maria aussi et eut deux fils qui devinrent aussi des guerriers.
Il y eut alors la deuxième grande guerre ninja. Tandis que des héros se firent connaitre durant cette guerre, Yutaka s'éteignit en laissant son héritage - un livre destiné au futur Dotonien - à Hideaki, le jeune prodige du clan. Après cette deuxième guerre, le clan commerça avec Kumo et Konoha ainsi que de nombreux petits village, ninjas ou non, affirmant leur position neutre. Hideaki se maria ensuite avec une artisane du nom de Kazuha Chikao et eut trois enfants : Nibaï, qui deviendra le huitième ninja du clan, Ayame, qui appris le ninjutsu médical par sa grand-mère, Yuuki ; et Aiko, qui deviendra une artisane. Mitushiko eut lui aussi un fils, Kyuso, le neuvième ninja du clan.
Ayame appris à devenir une ninja à Konoha, et rencontra Heiji Totori, un combattant au taijutsu. Ils se marieront plus tard, Heiji acceptant de prendre place dans le clan et saura faire impression par son efficacité, valant son titre de chef des guerriers. Nibaï se maria lui aussi et eut un fils, Udo, qui est aujourd'hui tout juste devenu guerrier. Heiji et Ayame eurent aux aussi un fils, Maku, qui devint le troisième dotonien. La troisième guerre ninja se déclara par la suite, et Tadashi, Yuuki et Yusaku moururent durant ces conflits. Mais le clan aura su résister grâce aux ninjas présents et surtout aux guerriers morichiens.

Aujourd'hui, une partie du clan resta à Suna suite à la formation de ninja de Maku. Nobuo, le mari veuf de Yuuki, est devenu le doyen du clan, et Hideaki son bras droit (le titre de doyen représentant celui de chef). Et l'histoire de Maku commence dès maintenant.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques du jeune Morichi   Les Chroniques du jeune Morichi EmptyJeu 6 Jan - 4:20
    1. Rencontre avec Nariwen Akikaze

J’étais de nouveau en train de rêvasser. En train de rêvasser en regardant l’horizon, allongé en haut du rempart. J’avais pris cette habitude dès mon enfance, bien que nous voyagions, je me mettais souvent sur la carriole, allongé, en regardant l’infini horizon. J’étais capable de rester des heures à fixer le lointain.
Cette journée était sympathique, le vent n’était ni trop fort ni trop faible, et le soleil ne tapait pas trop. D’un autre côté, j’avais pris l’habitude d’être exposé au soleil.
Soudainement, je me levai et m’étirai. Il me fallait m’entrainer, même si cela devait consister à faire le tour du village de Suna plusieurs fois en courant, en longeant les remparts. L’endurance était pour moi une chose primordiale, surtout dans les combats. Je descendis donc, et vérifiai mon équipement. Courir avec mon équipement habituel de combat m’aider à supporter le surplus de poids que cela entrainait. Dès que cela était fait, je commençai à courir. Sentir le vent caressait mon visage était l’une des choses que je préférais. C’était aussi pour cela que j’aimais me mettre en hauteur en regardant la terre lointaine. C’était vraiment agréable.
J’avais couru déjà au moins deux tours lorsque je vis quelqu’un. Quelqu’un qui ne me semblait pas si inconnu. Une jeune fille. Je m’approchai donc.

Heu… Bonjour…

C'était les seuls mots que je pus prononcer. Décidément, j'espérais que ma timidité envers les inconnus partirait rapidement. De plus, j'étais incapable de prendre une autre expression que celle qui m’était naturel, c'est-à-dire, celle grave, du coup je paniquais intérieurement. J’espérais ne pas la faire peur comme je l’avais déjà fait à d’autres auparavant.

*Maku, tu as intérêt de travailler ça plus tard. Ce sera un autre type d'entrainement en soit...* pensais-je.

Finalement, cela me fit doucement sourire. La fille semblait par contre me jaugeait. Peut-être avait-elle trouvé bizarre que je me mette à sourire aussi soudainement… Mais apparemment elle n’en fit rien.

Bonjour. Je m'appelle Nariwen. Je suis une Genin de Suna. Et toi?

Nous nous regardâmes dans les yeux un petit instant, mais elle ne soutint pas le regard plus longtemps. Quand à moi, ce prénom me rappelait quelque chose. Oui, j’avais trouvé.

Ah oui, vous êtes Nariwen Akikaze, vous êtes passée genin à peu près en même temps que moi. Je m'appelle Maku, du clan Morichi. Hum... enchanté de vous connaitre.

Je trouvai ça bizarre que j’arrivais à m’exprimais sans me mettre à balbutier… moi qui était assez timide face aux filles… Le regard de Nariwen se tourna ensuite vers l’horizon.

On a une belle vue, non ? J'aime m'allonger sur les remparts et regarder vers l'horizon, et surtout en face du vent. Ca a quelque chose... d'apaisant.

Cela devenait de plus en plus étrange. Je n’étais pas bien bavard, et surtout parler de son passe-temps préférer comme ça… qui plus est, j’avais souri de nouveau. Mon propre comportement me surprenait. Finalement, ma phrase eut l’air d’étonner la jeune fille et elle me regardait de nouveau.

La vue est magnifique, et le Vent... Magique. C'est plus qu'apaisant... En même temps comment ne pas aimer Suna, notre village ?...
Vous marquez un point. J'apprécie beaucoup ce village, même si je trouve que ça manque de verdure...


Finalement, elle était d’accord avec moi. Je soupirai intérieurement, content de ne m’être pas fait passer pour un idiot. Par contre ma remarque était idiote. Comment un arbre pourrait pousser dans un climat aride tel que le désert ? A moins d’un oasis, et encore, il s’agissait généralement de palmier. Un peu raté pour de la verdure… Finalement, Nariwen décida de changer l’orientation de la conversation.

Je t'ai vu courir. Tu t'entraînais?
Ah... oui, c'est exact. J'exerçais mon endurance, car je trouve ça capital, surtout en combat. Surtout lorsque la spécialité de combat du ninja est défensif. Esquiver les coups de l'adversaire ne demande pas que de la souplesse, ou de la rapidité. L'endurance est aussi un facteur prépondérant. Enfin, c'est mon avis, de plus qu'il s'agit de ma spécialité...


Tenir une conversation comme telle me libérait. C’était possiblement étrange, mais j’étais… content. Et cela m’encourageait à tenir la conversation.

Et vous... quel est votre spécialité de combat ?
Moi, je suis d'affinité Fuuton, et j'utilise autant l'attaque que la défense. Mais pourquoi t'acharnes-tu à me vouvoyer ? J'ai le même âge que toi !


Elle me regardait nouveau dans les yeux et ce regard fut différent. Il était plus persistant. J’avais compris qu’elle n’aimait pas que je la vouvoie… malgré cela, c’était plus une habitude qu’autre chose, je ne parlais peu aux étrangers… Pas très à l’aise sur ce coup là, je lui expliquai et m’excusai. Je détournai ensuite mon regard vers l’horizon. Chacun avait son caractère, mais ce n’était pas très bon pour moi sur ce coup-là. Mais laissant ce différent de côté, je continuai à en savoir un peu plus sur Nariwen. La jeune fille, malgré ce dernier regard, me paraissait… sympathique. Voire plus, je ne savais ce que disait mes sentiments.

Hum... Tu connais qui d'autre comme Genin ici ? Tu es la première que je rencontre.
De Suna, j'ai déjà rencontré Lyô et Haeru... et toi.


Elle avait perdu son regard insistant et souriait à présent. Je me retournai alors de nouveau vers elle, réfléchissant à sa réponse. Le premier nom ne me disait rien, mais ce n’était pas le cas du deuxième.

Haeru est cette jeune fille avec ses peluches, non ? Je la trouve extrêmement timide. On ne peut pas être timide à ce point... si ?

Je me souvenais d’elle parmi mes camarades à l’Académie Ninja. C’était une fille qui passait le plus grand de son temps seule, avec une peluche. Elle ne parlait jamais à personne. Mais j’avais quand même remarqué son contrôle du chakra, bien supérieure à la mienne. Nariwen me répondit alors que c’était bien le cas. Encore surpris, je gardais une expression neutre en me disant que j’aimerais bien l’aider à surmonter sa timidité. En tout cas, si elle l’avait rencontré, et connue, alors elles étaient possiblement amies.

Haeru a de la chance d'avoir une amie comme vous. J'ai l'impression que l'on peut avoir bien confiance en vous... euh... en toi. Excuse-moi.

J’avais de nouveau repris mes habitudes, l’espace d’une seconde. Je devais faire attention, ou je risquais de revoir ses yeux insistant… J’avais demandé ensuite qu’elle me décrive ce Lyô, ce qu’elle fit. Je fis alors remarquer un look assez surprenant : une casquette. Mais alors que je disais que chacun avait ses gouts, elle affirma mes propos d’une façon plus… calme, ce qui me surprit. J’avais peut-être fait une bourde… Tentant de me rattraper après un silence, je lui demandai quel était son Nindô.

Je veux que Haeru devienne moins timide, et qu'elle se trouve un Nindo, qu'elle devienne plus forte. Ah, et protéger Suna et ses habitants aussi, mais ça, c'est un peu comme tout le monde.

Je remarquai qu’elles avaient dû être très proches pour avoir un Nindô pareil… finalement elle me retourna la question.

Le mien est de montrer que l'on peut devenir un bon ninja en n'utilisant pas de ninjutsu défensif. Personnellement, je veux passer Jonin afin de le prouver.

Elle semblait réfléchir à mon but jusqu’à ce qu’un gamin vienne nous importuner. Mais Nariwen s’approcha de lui d’une façon… particulière, que je trouvais bizarre. Jusqu’à ce qu’elle frappe ce garçon. Ce dernier se mit à fuir rapidement après menace de la jeune fille. De tout ce que j'avais retenu de cette "bagarre" était la façon dont Nariwen avait eu l'autre garçon. Elle était une actrice redoutable. C'était bien une chose qui me plaisait pas tellement. Le jeu d'acteur montrait une autre partie de soi, ce qui était un peu comme un demi-mensonge... mais je me rappelai de ma mission avec la loterie et me dit que des fois les mensonges ne pouvait pas faire de mal. C'était bien la première fois que quelqu'un me montrait une erreur dans ce que je pensais. Il me fallait faire attention, cette jeune genin était redoutable... Mais je préférais ne pas en parler.

C'est magnifique ces relations...
disais-je d’un demi-humour. Hum... je peux savoir pourquoi il vous embête ?

Je m'étais fait légèrement timide sur cette dernière question. Ce n'était pas mes affaires, mais vu que je n'aimais pas vraiment la violence... j'étais curieux sur ce coup. Elle m’expliqua alors que sa bande embêtait son amie, et elle parla de l’anecdote avec le doyenne Tôshiro. J’étais sur le coup un peu plus soulagé de savoir que je n’étais pas le seul à rendre service à cette vieille folle, mais je compatissais en même temps. Détail que je finis par lui dire.

Et oui, les missions restent des missions... Mais j'y repense... si tu n'utilise que la défense, comment t'entraînes-tu exactement?
C'est ma famille qui me donne un coup de main. Mais à vrai dire, ils ne peuvent réellement m'entrainer que pour les techniques Fuuton. Les quatre techniques Doton que je connais, ce sont des techniques de bases, ils peuvent encore m'aider dessus, grâce aux conseils de ceux qui ont été par le passé capable de maitriser le Doton, dans mon clan. Ensuite pour ce qu'il s'agit de technique inventé et d'affinité Doton, ce sera différent. Mais faudrait-il déjà que j'en pense à une.


L’entrainement sur les techniques Doton était un point important de ma formation. Je voulais, d’un côté, me démarqué de mon clan en utilisant principalement la terre. J’avais trouvé surprenant la question, car pour moi c’était du pareil au même malgré une différence de stratégie de combat. Evidence peut-être pas autant partagée.
Elle me parla ensuite des équipes formées. Et c’était quelque chose que j’avais oublié. Pourtant, Nariwen et Haeru était devenue mes coéquipières. Voilà quelque chose qui me réjouissait énormément. C’était un bon moyen de rencontrer Haeru. Je fis part alors de mon intention à ma nouvelle coéquipière, qui se montra très… protectrice.

Donc tu veux aller voir Haeru, notre petite capitaine. Je te fais confiance. Oui, je sais, je suis très protectrice envers elle. Mais bon, la seule idée que l’on fasse du mal d'une quelconque manière me hérisse.
Etre protecteur envers quelqu'un de plus faible, que ce soit psychologiquement, soit physiquement, c'est bien un comportement que je loue. La loi du plus fort est une vérité pour les incapables. Pour ceux qui sont incapable d'être vraiment humain. C'est vraiment idiot. Ceux qui recherchent la puissance à tout prix sont des idiots qui n'ont rien compris.


Je lui souris. Finalement, il y avait un autre point commun entre nous : protéger les autres. Les protéger de toutes attaques, de toutes menaces. C'était bien un comportement que j'aimais par-dessus tout. Je sentais d'un coup que l'on pourrait bien s'entendre dans l'équipe. Enfin, il fallait que je rencontre la jeune Haeru, et la convaincre du fait que je ne pourrais lui faire du mal de quelque façon. Ca, c'était bien la chose la plus importante à faire. L'entente entre les équipiers était primordiale pour moi. La franchise, c'était aussi un élément capital. J'avais bien senti qu'elle parlait directement de ce qu'elle pensait sur sa dernière phrase. J'étais vraiment content de faire équipe avec elle.

Je vais y aller... Ta prochaine rencontre sera donc avec Haeru... Il faudra aussi un jour que l'on se voit tous les trois ensembles. Mais rappelle toi quand même que l’on ne se connait pas beaucoup. On apprendra à se connaitre...
C'est ce que j'espère.


Connaitre ses partenaires était la clé d'une bonne formation. La clé d'une bonne entente. J'espérais faire ample connaissance avec mon autre coéquipière, Haeru. Pouvoir bien s'organiser dans le futur. Peut-être ce sera les missions qui nous aideront à mieux nous connaitre. Tout cela se sera plus tard. J'étais impatient d'être à ce moment-là.

Elle partit d'un air léger, me saluant de la main. Je lui retournai la salutation. Cette fille... était vraiment jolie en plus d'être sympa. Je me dis que la chance était avec moi. Puis lorsqu'elle quitta mon champ de vision, je regardai de nouveau le ciel. Il me fallait être plus courageux, moins timide. Et surtout essayer de changer cette expression que je n’arrivais pas à enlever. Je me dis qu'en même temps, c'était comme ça, qu'il fallait m'y faire. Bah, je verrais bien.
Je me relevai par la suite et retourna à mon cross. Je fis quelques tours puis pris les rues des commerçants. Je repensais à cette entrevue. Jamais je n'aurais pensé tomber par hasard sur une coéquipière, surtout durant mon entrainement.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques du jeune Morichi   Les Chroniques du jeune Morichi EmptyMar 11 Jan - 4:27
    2. Haeru Sorochiya et le Genjutsu

Le lendemain de ma rencontre avec Nariwen, je me promenais dans les rues commerçantes. Je cherchais à voir Haeru, notre chef d’équipe, mais vu que je n’avais aucune idée de où la trouver, je recherchais aussi Nariwen. Je ne l’avais pas vu aux remparts, je cherchais donc dans le village, mais mes rêveries reprenaient tout le temps le dessus. Principalement en ce moment.
Ma première pensée était que la chance était avec moi. Je faisais équipe avec deux filles certes, mais pas n'importe lesquels. Nariwen Akikaze, cette fille vraiment sympa et que j'ai rencontré aux remparts. Grâce à elle je m'étais un peu libéré de ma timidité. La deuxième était Haeru Sorochiya, la fille dont m'avais parlé Nariwen, celle dont j'étais surpris par sa timidité. Surtout que c'était cette dernière qui était notre chef d'équipe. Ce que je savais, c'est que ce serait un sacré défi pour cette fille. J'ai content pour elle, et il me fallait la soutenir. Mais pour ça, il me faudrait la rencontrer. J'espérais qu'elles n'étaient pas parties en mission, sinon ces recherches seraient inutiles.
J'étais dans mes pensées, mais je restais attentif aux gens qui marchaient aussi dans la rue. Cependant pas assez, car je me pris quelqu'un. J'avais gardé mon équilibre, ce qui n'était pas le cas de l'autre. Je vis la jeune fille faire tomber sa peluche dans sa chute.

Ah, excusez-moi.


Je récupérai la peluche et la lui redonna. Je regardai la jeune fille d'un air intrigué. Je me mis à réfléchir. Ce ne fut que quelque secondes plus tard que je compris.

Ah mais... vous êtes Haeru Sorochiya ! Je suis Maku Morichi, je suis dans votre équipe ! Enchanté de vous connaitre !

Décidément, sur deux jours je tombais par hasard sur mes deux coéquipières. Le hasard fait vraiment bien les choses. Je tendis la main à mon équipière en lui proposant de l'aider à se relever. Elle resta silencieuse un petit moment, avant de répondre finalement. Mais pas de la façon dont je pensais : les paroles sortaient de la peluche qu’elle avait avec elle.

Haeru est enchanté. Mais Haeru te demande de ne pas la vouvoyer sil te plait.
Ah... excuse-moi, c'est une habitude que je n'ai pas réussi à perdre. Tu es comme Nariwen-chan, sur ce coup-là.


J’essayais de rendre l’atmosphère plus tranquille en parlant de Nariwen. Je voulais lui montrer que j’étais gentil. Timide comme elle est, pas étonnant qu'elle est utilisé sa peluche pour parler, même si le fait de voir les peluches parler l'était. La jeune genin me semblait doué. Mais ce n’était pas étonnant quand on sait qu’elle possédait un bon contrôle du chakra !

J'ai vu que tu étais notre chef d'équipe. Je voulais te féliciter.

Je gardai ensuite le silence un petit moment. Je ne voulais rien brusquer, je savais que quand on était timide, on était du genre à se méfier des autres. Enfin, moi qui déteste le mensonge, c'était différent, il m'arrivait d'être un peu trop naïf. Tout le monde avait sa façon d'être timide...

Heu... je me demande... quel est ton style de combat ?


Encore une fois, elle prit un petit temps pour répondre.

Haeru utilise Katon et Genjutsu.


Katon ! Une affinité si offensive pour une fille si timide ! Voilà un parfait exemple de contradiction entre le caractère et l’affinité. Quoi que… je maîtrisais bien le Fuuton, affinité elle aussi offensive, alors que je n’utilisais aucune technique offensive… Je préférais donc de garder ces réflexions pour moi, de peur de la vexer en plus. Elle savait utiliser en plus le Genjutsu, cela démontrait bien son contrôle de son chakra.

Et pour toi ?
J'utilise le Ninjutsu, vu que je suis incapable de maitriser quoi que ce soit d'autre. De plus, je n'utilise aucun Ninjutsu d'attaque.


C'était sûr que de rencontrer un gars qui n'utilise pas, ou très peu, l'offensive, c'était rare. Pas étonnant que d'autres... Cela me faisait penser à autre chose.

Tu sais Haeru, pas la peine d'avoir peur de moi. Je ne vais pas te manger ou me moquer de toi... Justement parce que je ne suis pas un gars qui va à l'offensif, j'ai eu le droit à des moqueries comme quoi je servais à rien chez les ninjas. Et c'est là que j'ai pu trouver un Nindô : je deviendrais un grand ninja sans utiliser de Ninjutsu d'attaque. Tu peux aussi trouver un moyen pour que l'on ne se moque plus de toi.

J'espérais que mon argumentation ferait effet. L'entente est primordiale dans une équipe, pour moi. Je voulais vraiment qu’elle me fasse confiance et qu’elle soit moins timide envers moi. Finalement…

Haeru n'a plus peur...

La jeune fille si timide n'avait à présent plus peur de moi. Encore mieux, elle avait réussi à me sourire. J'avais donc réussi à trouver les mots justes. Bien que la ressemblance y aidait, c'était un exploit pour quelqu'un qui n'avait pas l'habitude de parler. Je lui souris en retour. J'espérais juste pouvoir l'aider de la même façon que Nariwen-chan. Devenir protecteur pour elle. Pour mon équipe. Ne jamais faillir. Voilà un but digne.

Ce ne te dérange pas que l'on marche un peu ? Je n'aime pas trop être debout immobile.

C'était vrai, mais je n'avais plus de sujet de discussion pour le moment, ce qui m'avait poussé sur cette demande. Haeru accepta finalement de marcher en ma compagnie, puis elle me questionna au sujet de ma participation de l’examen Chuunin.
C'était vrai qu'il débutait dans pas très longtemps. Cependant, je n'avais pas fait assez de mission pour pouvoir participer. Je lui expliquai que je ne participais pas, dû à ce dernier fait. Et je n'aurais pas le temps d'en faire assez pour pouvoir y participer. Certes, j'aurais bien aimé y aller... mais pour avoir plus de chance de réussir, il me fallait développer de nouvelles techniques... celles que je possédais pour le moment était basique, connus, à part celle que j'ai développé il y a pas très longtemps mais que je n'étais capable que de l'utiliser que deux fois. En y repensant, il faudrait que je m'exerce sur cette technique aussi. Je ne pourrais l'améliorer qu'en m'entrainant dessus...
Mais je laissai ces pensées de côté. Reprenant la discussion, je retournai la question. J'étais intéressé par savoir si c'était le cas pour elle. Car si ça l'était, Nariwen avait du l'encourager à enchainer les missions, vu les rôles confiés généralement à des chuunin, et qu'elles étaient passé genin à peu près en même temps que moi. C'était un grand défi, juste d'être devenu notre chef d'équipe... Il me fallait l'encourager, moi aussi.

Haeru va y participer.

C'était donc bien ça. Pour moi c'était logique que ce soit Nariwen qui l'a encouragé. Les examens Chuunin se déroulent en équipe de trois. C'était vrai que j'aurais aimé participer à leur côté. Mais Nariwen sera capable de gérer la situation, du moment que leur futur équipier durant cet examen ne soit pas trop méchant. Mais je voyais que la jeune genin déprimait un peu. Peut-être manquait-elle de confiance en elle. Je lui souris de nouveau.

Alors je te souhaite bonne chance pour l'examen. Fais de ton mieux. Essaie de ne pas être trop timide avec ton autre équipier pour l'examen. Je ne vous connais pas tellement, mais j'ai confiance en vous deux.

Je levai alors mon pouce et le tendit devant Haeru. J'avais toujours confiance envers les autres, enfin, ceux que je connaissais un minimum... ce qui faisait que j'étais quand même naïf à un certain point... Mais c'était mon comportement.
Je rabaissai par la suite mon bras et regarda le ciel. Mes deux équipières pouvaient passer Chuunin, alors qu'elles étaient passées Genin pratiquement au même moment que moi. C'était incroyable. Il me fallait faire plus d'effort, je ne pouvais me permettre un trop grand retard sur elles.
En y repensant, Haeru m'avait dit qu'elle utilisait le Genjutsu et l'affinité Katon. J'eus alors une idée.

Dis, tu pourrais m'aider ? J'ai encore du mal à contrer le Genjutsu... enfin, j'ai même beaucoup de mal.

D'un côté, c'était bon pour mon entrainement, et deuxièmement, peut-être cela permettra de l'aider à reprendre confiance en elle, et aussi de l'aider à vaincre un peu sa timidité. J'attendis donc sa réponse, en prenant un air souriant. Et elle répondit de nouveau via sa peluche, mais je ne m’étais pas attendu à une tel réponse… En effet, elle me demandait quand je voulais le faire.

Heu... et bien... quand tu es libre... voire même maintenant... à toi de voir.

Je ne voulais pas lui imposer de le faire maintenant, mais comme on dit, le plus tôt sera le mieux. Surtout que je ne savais pas combien de temps il me faudrait pour réussir enfin à contrer les illusions. De plus, si ça se trouve, il me faudrait plusieurs sessions d'entrainement. Et vu que c'était elle la chef d'équipe, je me disais aussi que c'était un bon moyen pour qu'elle commence à prendre des décisions. Certes, en mission, elle s'exerçait plus ou moins au combat, enfin, j'imagine, dans le cas de missions de rang C, mais pour devenir un bon chef d'équipe, il fallait donner des ordres, prendre des décisions, écouter et parler avec ses équipiers... Un bon exercice que je lui proposais là.
Je la regardai en attendant qu'elle prenne une décision. Je pensais en tout cas que c'était super d'avoir une experte du Genjutsu dans son équipe. Nariwen utilisait elle aussi le Ninjutsu, comme moi, mais à la différence que j'étais incapable de faire quoique ce soit d'autre. Je pensais sur le coup que d'essayer de s'améliorer au Taijutsu ne serait pas forcément une mauvaise idée. M'enfin, ce n’était pas le moment pour y penser sérieusement.
Je vis la jeune fille prendre un papier et un stylo. Apparemment, elle n'arrivait pas encore à me parler directement... et cela me fit comprendre aussi pourquoi elle faisait des phrases courtes en utilisant sa peluche...
Lorsqu'elle eut fini d'écrire, elle me donna le papier, que je lu directement.

Pour stopper un Genjutsu il faut ce rendre compte tout d'abord que l'on est dans une illusion. Une fois fait tu pourra te libérer, mais sache deux choses : de un , réussir à ce rendre compte que l'on est dans l'illusion, n'est pas une chose facile, bien au contraire, de deux, même si tu arrive à t'en sortir tout seul, parfois c'est trop tard, l'adversaire à déjà fait son plan ou quelque chose comme cela. Et puis dernière chose, il ne faut pas que tu pense que si je t’apprends à t'en sortir, tu pourras t'en sortir à chaque fois, bien sûr que non, même des Jonin peuvent être bloqué dans un Genjutsu pour dire. Donc ne pense pas que de savoir contrer un Genjutsu te permettras de savoir t'en sortir en combat tout le temps.

Donc, en résumé, il se peut que je ne puisse pas réussir à échapper au Genjutsu, même les meilleurs peuvent se faire avoir... Pour y échapper, il faut déjà que je vois que c'est un Genjutsu. Bien, c'était simple à comprendre pour le moment.

Je vois. J'ai compris.

Je gardai le papier que je mis dans ma poche. Haeru, quand à elle, semblé soulagé... Peut-être qu'elle avait habituellement du mal à expliquer C'était possible que j'en aie besoin plus tard pour bien me remémorer cela. Mais que serait la théorie sans la pratique ? Cependant, faire cela dans les rues bondées de monde, ce n'était pas le mieux. Je proposai alors que l'on continue sur un terrain d'entrainement, en expliquant les raisons de cette décision. Je me demandais aussi quel type de Genjutsu ma coéquipière maitrisait. Bah, je verrais ça tout à l'heure, possiblement. A mon avis, déjà la première étape sera que je remarque que c'est du Genjutsu...
Nous partions ensuite vers un terrain d’entrainement, afin de commencer la pratique. J'étais plutôt content qu’elle eut accepté de faire cela maintenant, car cela pourrait me permettre de progresser. En parlant de progresser, je me rappelais de mes entrainements. J'avais toujours eu ma famille pour me soutenir. Tous mes entrainements, je les avais faits avec eux. Mon père m'aidait à devenir plus résistant, ma mère m'apprenait le contrôle du chakra, mon grand-père s'occupait de mon entrainement sur le Fuuton. C'est d'ailleurs grâce à lui que l'on avait appris que j'étais en affinité le Doton. Mais personne ne le maitriser, il me fallait apprendre dans les livres écrits par mes prédécesseurs. Je ne m'étais entrainé seul que lors de mes cross. Pour la première fois, j'allais m'entrainer avec une coéquipière. J'espérais que ça allait être sympa... Je regardai un instant Haeru. Elle semblait elle aussi dans ses pensées. Je me demandais à quoi elle réfléchissait, mais ce n'était pas mes affaires.
Nous arrivâmes un peu plus tard au terrain d'entrainement. Il n'y avait personne, je pensais donc que c'était une bonne chose, vu la timidité de ma coéquipière. Nous nous mîmes chacun au bout d'un des terrains, puis j'attendais les instructions de Haeru.

Haeru lancera un premier genjutsu pour que tu voile comment ça fait.... Haeru t'en lancera un second que tu essayeras de contrer.

J'acquiesçais et me préparai à faire face... psychologiquement surtout. Je n'avais aucune idée de ce que je vais subir. Je me demandais aussi quand et comment le Genjutsu prenait effet. Mais laissons les questions de côtés. Puis je vis Haeru me charger avec un kunaï. Complètement surpris, je sorti le mien pour parer. Je croyais qu'elle allait utiliser un Genjutsu ! Voilà qu'elle m'attaque sans dire garde.
Puis le Genjutsu s'arrêta. Décontenancé, je remarquai que c'était comme si rien ne s'était passé... à part dans ma tête.

Haeru va faire quelque chose dans l'illusion... Ce sera quelque chose qu'elle ne ferait jamais dans la réalité... Ça devrai te faire comprendre que c'est qu'une illusion...
Ah, je vois. Donc tu n'attaqueras jamais un adversaire au corps à corps, si je comprends bien ?


En y repensant, j'aurai été surpris que cette jeune fille si timide ait été capable de foncer sur un adversaire comme ça. Puis je réfléchissais à ce que m'avais dit Haeru, je me demandais si c'était le cas pour toute les illusions. Je lui demandais alors confirmation :

Est-ce que ce cas est le même pour tous ? Que chaque Genjutsu est juste une chose que son utilisateur ne peut pas faire ?
Non, tout Genjutsu a son effet. Haeru montre des choses qu’elle ne fait pas.


J’étais dans le faux, et heureusement qu’elle me disait cela… sinon je risquai ma peau au moindre utilisateur de Genjutsu. C’était donc un entrainement de base et fort utile. Il ne me suffisait plus qu’à apprendre comment le contrer, puis de faire attention aux autres. Voilà quelque chose dont je devrais faire attention lors de mes prochains combats : vérifier si mon adversaire maîtrise le Genjutsu…

Alors à ton avis ?
De quoi ?


Je ne compris pas complètement sur le coup. De quoi voulait-elle parler ? Je remarquai alors qu'elle avait parlé sans utiliser sa peluche. Et avec ce ton, normal et non timide, ce n'était pas logique.

Ah oui ! On est dans ton Genjutsu. Enfin moi plutôt.

Du coup, j'avais compris qu'il fallait remarquer le Genjutsu. Elle avait réussi à me plonger dans une illusion pendant que je réfléchissais. C’était un très bon coup. Voilà que la première étape réussie. J’attendais patiemment la suite, c'est-à-dire, comment le contrer.
Attendant que le Genjutsu soit levé, je lui dit par la suite :

Tu as une jolie voix, tu sais ?

Souriant à la timide fille, je savais que ces paroles allaient la gêner... ou la rendre encore plus timide, au choix. Mais bon, si c'était elle qui devait devenir notre chef d'équipe, autant que ce soit dans une bonne entente... et surtout pour elle d'éviter d'utiliser ses peluches pour parler. Cependant, je ne savais pas vraiment comment m'y prendre... je ne savais pas si elle était intimidée ou autre chose... Peut-être que je demanderais à Nariwen comment il fallait faire…

Pour contrer un genjutsu, il te faut couper toute circulation du chakra dans ton corps. Ensuite il faut renvoyer le chakra vers l'adversaire. Et si jamais cela ne marche pas, il faut que quelqu'un de touche et te donne son chakra.

Couper la circulation du chakra, puis le renvoyer vers l'adversaire. Sur cette deuxième étape, je supposais qu'il s'agissait de sortir le chakra vers l'extérieur. Ca c'était simple, vu que c'est ce que je fais via mes mains pour utiliser mon Boufuu no Jutsu.

Essaye comme ça.

Haeru avait refait parler sa peluche. Mais j'étais plus intéressé par ce qu'elle m'avait dit. On ne passait pas tout de suite à la pratique-pratique, mais plutôt à la pratique-théorie. J'étais surpris. La jeune genin m'intriguait, mais j'acquiesçai et je me concentrai. Elle activa de nouveau son Genjutsu et m’attaqua de nouveau… du moins il s’agissait de son illusion. Oubliant mon environnement pour me concentrer sur mon chakra, je tentai de le faire surgir hors de mon corps afin de briser l’illusion. Mais je n’y arrivai pas du premier coup. Je pris alors d’autres essais pour finalement réussir. Haeru me félicita alors. Elle m’expliqua alors qu’elle devait partir. J’acceptai et la remerciai de son aide. C’est ainsi que nous nous séparâmes.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques du jeune Morichi   Les Chroniques du jeune Morichi EmptyMar 11 Jan - 5:45
    3. Duel d'entrainement : Nariwen VS Maku

Pour la première fois, j'avais bien envie de tenter un duel. Je n’étais pas encore au niveau de certains, mais c'est en s'entrainant que l'on progresse. Logique certes, mais cette logique pourrait ne pas l'être chez certains...
Je m'étais préparé comme pour un combat. Mes accessoires de combat se trouvaient à ma ceinture, dans deux étuis placés chacun d’un côté. Je ne les avais jamais sortis depuis la fin de ma formation. Cela me changeait des journées de mission, dont deux à passer à chercher la doyenne Tôshiro dans le désert, et des journées d'entrainement, que c'était un cross ou une tentative de m'améliorer sur mes techniques. Parfois, je maudissais mon manque d'efficacité sur les techniques offensives. Mais depuis que j'avais mon nindô, je ne maitrisais plus aucune technique d'attaque.
Ma coéquipière, Nariwen, voulait faire un duel, et j’avais accepté de le faire avec elle. Un duel d’entrainement, je ne pouvais rêvais de mieux pour m’améliorer. C'était le bon moment pour vérifier si j'avais un niveau assez suffisant pour me défendre. Si ce n'était pas le cas, il me faudrait intensifier mon entrainement. Un duel face à un adversaire un peu plus puissant que moi, voilà quelque chose de judicieux.
Le terrain de duel était désert, de monde comme de nature du sol, à part quelques petits rochers ici et là. Tant mieux. Je mesurai ensuite la force du vent. Elle n’était pas très puissante, mais cela pouvait changer lors du combat. Je me mis aussi de façon à être contre le vent. Cela corsait le duel pour moi, mais d'un autre côté, cela pouvait peut-être m'aider sur mon contrôle de ma nouvelle technique. Je ne l'avais utilisé en effet qu’en m'aidant du vent. C'était bien un passage au niveau supérieur.
Je me rappelai que Nariwen maîtriser elle aussi le Fuuton. C'était simple. Soit je me faisais battre rapidement, et mon niveau était médiocre, soit j'arrivais à me défendre correctement. Voire même, j'arrivais à la mettre en difficulté. Avec un terrain pareil, utiliser la technique Doton Shinjuu Zanshu était difficile, vu qu'il n'y avait pas grand chose pour se cacher. Il me fallait penser à une solution. Car si j'arrivais à utiliser cette technique, j'avais peut-être un avantage à prendre sur le coup.
Ma coéquipière s'avança à son tour dans l'arène vide, telle qu’était notre souhait. Il s'agissait d'un duel d'entrainement, ce ne serait guère intéressant aux villageois et autres ninjas de le voir, car il était certain que le duel ne serait guère véritablement intéressant. Nous nous saluâmes d'une révérence sobre puis nous nous mirent en garde. Nariwen commença alors le combat.

Fuuton, Kamaitachi no jutsu

Une rafale de vent, amplifié et donc légèrement accéléré par le vent déjà présent, fonça vers moi. Et pour palier un tel type d'attaque, le choix de la technique fut restreint. Faisant quelques signes, je posai les mains au sol par la suite, tout en prononçant le nom de ma technique, le Doton Doroku Gaeshi. Un mur de terre se leva alors et bloqua l'attaque violente sans trop subir. J'attendis la fin de la technique, puis je me concentrai. Mon Taïjutsu était encore insuffisant pour être efficace en combat au corps-à-corps, je décidai alors une alternative lointaine. J'allais pouvoir tester ma nouvelle technique dans un vrai duel, si on pouvait appeler quand même ce combat d'entrainement ainsi. Je fis alors quelques sceaux et annonçai ma technique, le Fuuton, Boufuu no Jutsu. Deux tornades apparurent et se placèrent à mi-distance entre ma position et celle de ma coéquipière, ou du moins sa position lors de son attaque. Le mur de vent fut parfaitement contrôlé quand je sortis de derrière mon rempart de terre et j'envoyai deux kunaïs. Les deux projectiles furent accélérés par ma technique et allèrent se planter dans le corps de Nariwen, qui n'avait pas bougé. Mon inquiétude d'avoir blessé ma coéquipière fut de courte durée, juste le temps que son clone disparaisse. Elle m'avait bien eu... Elle n'avait pas attendu du tout, et avait enchainé pour me désarçonner. Où se trouvait la vrai Nariwen, maintenant ?
Je me retournai et vit la jeune genin préparer un coup. Avec un réflexe de dernier recours, je réussi de justesse à esquiver. Mais l'enchainement de coup était rapide, et bien que je réussi à esquiver les premiers, j'encaissai les derniers coups. Je perdis alors ma concentration et ma technique du mur de vent s'estompa. Bah, de toute façon, il n'avait été utile qu'à avoir un clone, ce qui me gênait, vu que je n'arrivais pas à l'utiliser plus de deux fois lors d'un même combat vu la quantité de chakra que cela me prenait. Puis ma coéquipière recula et utilisa une nouvelle technique. Une boule, constituée d'air apparemment, arrivait vers moi. Utiliser de nouveau la première technique que j'avais utilisée était stupide, elle pourrait tenter de nouveau de s'esquisser. Je reculai le plus possible et utilisai une autre technique :

Doton Bunshin No jutsu.


Ce fut du coup le clone de boue qui encaissa l'attaque. Mais l'effet secondaire fut surprenant : le globe explosa au contact. Je fus repoussé par le souffle de l'explosion, mais restai sur mes pieds. Je combinai plusieurs sceaux le plus rapidement que je pouvais et murmurai :

Doton Dochuu Eigyo

Je me cachai alors sous terre, caché légèrement par la fumée restante. C'était une bonne tactique, vu que les déplacements émettaient des ondes de choc sous la terre. Je pouvais donc mesurer avec plus ou moins de précision l'emplacement de Nariwen... Mais mon champ d'action était limité, ou pour utiliser mon autre technique, il me fallait attendre qu'elle soit immobile. Je guettai le moindre geste de la jeune fille, ou du moins, le moindre pas. Je fermai les yeux, ressentant du mieux que je peux les ondes de choc. De ce que j'estimais, la jeune genin s'était avancé vers le milieu de l'arène et s'était arrêté. Par chance, elle était tout juste à portée de ma technique. Je me déplaçai alors doucement sous le sol. Quel dommage que l'on ne pouvait pas voir les pressions exercées sur le sol. J'aurais pu possiblement savoir s'il s'agissait d'un clone ou non. Tant pis, il me fallait tenter le tout pour le tout, quel qu'en soit les conséquences. Je m'arrêtai alors en-dessous d'elle et tentai de ressentir le moindre mouvement. Mais rien. C'était-elle fixé au-dessus, sans bouger ses pieds ? Drôle de façon de vérifier ses arrières. Peut-être elle réfléchissait à une tactique, ou préparait-elle une autre technique ? Je ne pouvais rien savoir. Je remontai à la surface tout doucement. Il me fallait faire surgir ma main très rapidement pour ne pas rater le coup. En cas d'échec, j'étais mal. Car elle saurait alors où je me trouvais, et lorsque je ne pourrais plus rester dans le sol, je serais alors une cible facile. Je me concentrai du plus que ce que je pouvais. Il me fallait ressentir le moindre geste qu'elle ferait. Un simple saut suffirait à m'avoir. Et si jamais elle restait en-dehors de la portée de la technique, c'était fichu dans tout las cas, à moins que je puisse avoir la chance d'avoir l'effet de surprise.
Je me préparai, puis me lançai. Je sortis ma main du sol et pris la cheville de ma coéquipière. Je criai alors mon assaut, qui pourrait être le dernier... déjà. Le combat était rapide, à moins qu'elle me surprenne, ou que ce soit un clone.

Doton Shinjuu Zanshu !

La technique s’actionna… et rien ne se passa. Je ne savais pas compris ce qui m’arrivait. Bien que j’eus énoncé la technique, que mon corps entier était prêt à surgir du sol en même temps qu'emporter Nariwen dans le sens contrôle, ma main, moteur de la technique, ne répondait plus. C'était comme si il était bloqué. Ce n'était pas normal ça. En sortant ma tête délicatement, je vis une sorte d'anneau de vent au niveau du poignet. Une technique ? Je ne savais pas quel type de technique, mais ce qui était sûr, c'est qu'elle bloquait ma main.
Je réfléchissais alors à toute allure. J'avais encore une main de disponible, mais que faire avec ? Ré-utiliser la même technique était impossible, vu que mon autre main était bloquée sur la cheville. Celle du mur de terre était impossible aussi vu que je devais utiliser mes deux mains. Que faire... les techniques Fuuton que je connaissais étaient inutile, à part peut-être le Fuusajin, mais il fallait que je sois en-dehors. Et quand je sortirais entièrement... Nariwen pourra me faire ce qu'elle voudrait de moi, je n'aurais pas le temps d'exécuter d’autre technique. Si seulement ma main était libre, j'aurais pu faire les signes et j'aurais pu m’en sortir
Pour faire bref, j'étais à sa merci. Moi qui croyais pouvoir la battre, me voici en situation complètement inversé. Comment pouvait-on savoir qu'elle aurait été capable de bloquer une telle technique... et je n'avais vraiment aucune idée de comment me sortir de cet "emprisonnement".

Bien joué Nariwen-chan. J'abandonne, je ne peux plus rien faire.

C'est ainsi que j'annonçais ma défaite. Elle était douée, et vraiment surprenante. Je sortis du sol, puis m'allongeai. Un enseignement en sorti : il me fallait une technique n'utilisant qu'une main et n'ayant pas besoin de sceau. Mais pour le moment, je devais me reposer. Les combats n'ont vraiment rien à voir avec les entrainements. Il fallait me perfectionner. Mais je voyais que j'avais été capable de bien me défendre quand même. Plusieurs assauts en tout cas. Mais ce n'était pas assez. Nariwen me félicita quand même :

Très beau combat. J'ignorais vraiment que l'on pouvait faire autant en utilisant que des Ninjutsus de défense. Bravo !

Je la remerciai, puis elle m’expliqua que sa technique ne restait pas autant qu’elle le voulait. Il aurait attendu quelques secondes de plus, j’aurais été libre. Ce qui m’abasourdi. Je n’avais pas été patient, et j’avais perdu à cause de ça. Voilà quelque chose que j’allais devoir apprendre. Non, ce n’était pas la seule chose, j’avais bien plus d’erreurs ou de circonstances que je ne devais pas oublier. Et c’est en faisant des erreurs que l’on progresse… non ?
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MessageSujet: Re: Les Chroniques du jeune Morichi   Les Chroniques du jeune Morichi EmptyMar 11 Jan - 6:33
    4. Un déserteur des plus puissants

Depuis que l'examen Chuunin avait commencé, je n'avais fait que des missions. Je n'avais vraiment rien à faire à côté… à part mes entrainements quotidiens. En réalité, j'aurais aimé connaitre un peu plus mes coéquipières. Mais dans la vie, on ne fait jamais tout ce que l'on veut.
Je décidai de faire un petit voyage, dans un endroit qui me changerait les idées. Je me préparai alors, et laissai mon bandeau de ninja chez moi. Je n'en avais pas besoin. Je pris juste mon ancien bandeau, qui était blanc, et dont j'avais l'habitude de porter depuis longtemps.
Le voyage me pris plusieurs journées. Mon habitude de nomade avait repris le dessus. Je n'étais plus, à ce moment là, Maku Morichi le Sunajin, mais Maku Morichi le Nomade. Le nomade que j'étais depuis ma naissance. Être né comme ça, pour moi ce n'était pas gênant, au contraire, cela était vivifiant : pouvoir observer tout type de paysage, sans se faire attaquer par aucun pays... c'était vraiment la belle vie.
Je franchis le pays de la Cascade, que je n'avais pas visité depuis presque dix ans. Ses souvenirs de voyage étaient ancrés en moi. Je m'arrêtai ensuite à un endroit où l'eau glissait sur la falaise, tel une magnifique cascade. Le pays d'Iwa ne se trouvait pas loin. Peut-être ferais-je une étape par là-bas, pour essayer de revoir mes coéquipières... Je verrais.
Je posai mes affaires contre la falaise, puis bus une gorgée de cette eau pure. Cette forêt et cette eau... cela me changeait vraiment du désert. Camper en plein milieu de la Nature. Voilà ce que j'aimais par-dessus tout. Je m'allongeai ensuite sur l'herbe. Le beau temps se profilait, seuls quelques nuages la parsemaient de ci et de là. Puis j'entendis un bruit. Intrigué, je regardai autour de moi. Puis je vis une ombre se profiler.
Un homme s'était approché. Tout ce que je pouvais remarquer, c'est qu'il avait à peu près ma taille. Il portait un masque qui m'empêchait de voir quoi que ce soit sur son visage... pourquoi en portait-il un ? Celui-ci se présenta.

Bonjour a toi, étranger. Je suis Kyosho Kyouteki, fils de Kisuke Kyouteki, digne héritier de mon noble clan. Je suis Junin, et Nukenin de Konoha. Les temps sont troubles, et je suis venu ici pour trouver du repos, e non pour chercher les ennuis. Mais si les ennuis me cherchent, ils ne tarderont pas a me trouver. Quant a toi...Qui es-tu?

Un nukenin ? C'était bien la première fois que j'en rencontrais un. Du coup, je compris pourquoi il portait un masque. Et bien que je n’aime pas que l'on cache des choses - actuellement son visage - j'en passai outre, vu qu'il était nukenin, et que ce type de ninja gardait en permanence un masque pour protéger son identité. En y repensant, je me demandai comment cela se faisait qu'il donnait don nom... Bizarre...

Je m'appelle Maku, du clan nomade Morichi.

Je ne donnai pas d’autres renseignement, ainsi il ne pouvait connaitre d'où je venais. Même s'il était de Konoha, je me méfiais. Envers les inconnus, j'étais toujours méfiant.

Je suis aussi ici pour trouver du repos.

Je ne donnais pas d’autres détails. Tant que je ne saurais pas si je pouvais avoir confiance en ce gars-là, je ne présenterais pas plus et ne donnerais mes raisons d’être ici. Peut-être me fallait-il essayer d'en savoir un peu plus sur cet homme. Je me rallongeai, le regardant du coin de l'œil.

Je suis surpris de voir un nukenin ici. Normalement, il me semble qu'ils ne s'éloignent de leur pays, au cas où ils sont demandés par le village de ninja, en l'occurrence Konoha, pour vous. A moins que vous ayez une mission ici. Mais à ce que je vous ai entendu dire, il me semble que non...

Retour sur ma franchise, la dernière fois que j'avais parlé comme ça, c'était avec Nariwen-chan... J'ai l'impression que je ne pouvais pas m'empêcher d'être comme ça. Tant pis, au moins cela permettrait peut-être de savoir certaines choses sur ce Kyosho... Mais j’avais fait une erreur. J’avais confondu nukenin – les déserteurs – avec les forces spéciales. Son masque et mon manque de connaissance sur les forces spéciales m’avait fait dire quelque chose d’erronée. Une erreur qu’il confirma sur ses paroles.

Moi, au service de Konoha? Je pense que tu fais erreur sur la personne mon gars. Je hais du plus profond de mon être cette bande de rats puants de Konoha. Quand je le pourrais, crois-moi, je les ferais payer cher, très, très cher. C'est un peu comme mon Nindô tu vois...Mais assez parlé de moi. Toi, quelle est ton Nindô? Et de quel village viens-tu, ninja?

Ce serait donc bien un déserteur de Konoha, renseignement confirmé lorsque je vis son bandeau de Konoha rayé. Cela renforçait ma méfiance envers lui. Et s'il avait réussi à fuir, c'est que ce n'était pas n'importe quel ninja. Il fallait que je fasse gaffe à ce gars, sinon je risquais le regretter. Je préférais donc utilisais la carte de la neutralité :

Je ne suis pas un ennemi, mais je ne suis pas forcément non plus un ami. Quand à mon Nindô, je veux juste de venir un grand ninja en n’utilisant aucun jutsu d'attaque. Je veux démontrer que l'on ne devient pas forcément un bon ninja qu'en recherchant la puissance.

Pour moi, c'était l'unique vérité. Je me demandais du coup comment il allait réagir. Il me fallait éviter de l'énerver. C'était simple : soit j'arrivais à éviter d'attirer ses foudres. A ce moment là, la discussion pouvait continuer, et peut-être arriverais-je à bénéficier de quelques informations sur lui. On ne sait jamais, mais s'il avait quitté son village, peut-être que l'on le recherchait. Mais qu’est-ce que je dis, moi ? Bien sûr qu’on le recherchait. Mais peut-être que je pourrais avoir des informations que Konoha n’a pas. En tout cas, cela pourrait être bénéficiaire. Soit il m'attaquait : vu son niveau, je n'aurais aucune chance, à moins de pouvoir me cacher sous terre. Mais s'il maitriser le Doton en étant capable de se dissimuler lui aussi ou le Raiton, ou s'il était capable de briser le sol, ma cachette était inutile. Dans le cas du Doton, il me sortira de ma cachette assez facilement. De même que le troisième cas. Et dans le cas du Raiton, le sol étant conducteur, je me ferais électrocuter facilement. Dans tous les cas, si j'étais amené à me défendre, je devrais surement usé de tout ce que je connais pour me défendre.
Je décidai de savoir ce qu'il maitrisait :

Dites-moi, vous êtes en affinités avec quels éléments. Je cherche à m'améliorer et à surtout à être capable de me défendre face à tout type d'adversaire. Etes-vous assez fort sur le Taijutsu ? Sur le Genjutsu ?

Il me fallait posséder le plus de renseignement sur sa stratégie de combat. Ainsi pourrais-je peut-être élaborer une stratégie pour lui fausser compagnie... si jamais je me devais de l'affronter. Mais s’il ne s’attaquer pas à moi, peut-être accepterait-il de m’entrainer un peu ? C’était une bonne question, bien que je doute que ce ne soit pas le cas. L’homme me regardait d'un air que je n'aimais pas vraiment. Il ne m'avait pas répondu sur ma dernière question, mais il me fixait intensément. Puis il prit la parole en retirant son masque. Je vis enfin son visage : il devait avoir à peu près mon âge, avait des cheveux blonds et des yeux bleus. Puis il parla :

Si tu n'est pas un ami....Alors tu es un ennemi. Et tu sais le sort que je réserve aux ennemis ?

C'est ce que je craignais. Avec lui, soit tu étais son ami, soit non. La neutralité, il s'en fichait complètement. Mais là, j'eus quand même un peu peur. Je n'avais aucun renseignement sur lui, sur son affinité, sur son style de combat. Et son niveau dépassait le mien largement. Mais j'avais vu qu'il était légèrement désarçonner de m'entendre dire que je n'utilisais pas de jutsu d'attaque. Peut-être que cette fois, mon style de combat allais m'avantager. Je verrais cela. Mais j'étais sûr qu'il allait attaquer. Tentant de laisser aucune expression, aucun sentiment me trahir, je me préparais psychologiquement à un combat certain. Puis il murmura quelque chose. Et quelques secondes plus tard, une gigantesque vague se déversa sur moi, m'entrainant. Le courant était si fort et m'emportait dans les profondeurs aquatiques, mais je réussis à prendre une petite inspiration avant d'être englouti. Mon endurance aidant, je devrais pouvoir tenir le temps de la technique. Mais je remarquai que le flot ne faiblissait pas. Ce n'était pas normal, une technique pareille prendrait trop de chakra, normalement. Je commençais à manquer de souffle. Je réfléchissais. Comment quelqu'un comme lui pouvait déverser autant d'eau ? C'était impossible à moins d'avoir une réserve immense de chakra ! Puis je me rappelais...

Flash-back

Je vis la jeune fille prendre un papier et un stylo. Apparemment, elle n'arrivait pas encore à me parler directement... et cela me fit comprendre aussi pourquoi elle faisait des phrases courtes en utilisant sa peluche...
Lorsqu'elle eut fini d'écrire, elle me donna le papier, que je lu directement.

Pour stopper un genjutsu il faut ce rendre compte tout d'abord que l'on est dans une illusion. Une fois fait tu pourra te liberer, mais sache deux choses : de un , réussir à ce rendre compte que l'on est dans l'illusion, n'est pas une chose facile, bien au contraire, de deux, même si tu arrive à t'en sortir tout seul, parfois c'est trop tard, l'adversaire à déjà fait son plan ou quelque chose comme cela. Et puis dernière chose, il ne faut pas que tu pense que si je t'apprend à t'en sortir, tu pourras t'en sortir à chaque fois, bien sûr que non, même des junnin peuvent être bloquer dans un genjutsu pour dire. Donc ne pense pas que de savoir contrer un genjutsu te permettras de savoir t'en sortir en combat tout le temps.

Donc, en résumé, il se peut que je ne puisse pas réussir à échapper au Genjutsu, même les meilleurs peuvent se faire avoir... Pour y échapper, il faut déjà que je vois que c'est un Genjutsu. Bien, c'était simple à comprendre pour le moment.
Puis nous allâmes vers un terrain d'entrainement après de l'avoir proposé. Que serait la théorie sans la pratique ? Puis nous nous mîmes en position, et Haeru écrit de nouveau quelque chose sur la feuille. Elle me la donna ensuite, et je lu ce qui était marqué :

Pour contrer un genjutsu, il te faut couper toute circulation du chakra dans ton corps. Ensuite il faut renvoyer le chakra vers l'adversaire. Et si jamais cela ne marche pas, il faut que quelqu'un de touche et te donne son chakra.


Couper la circulation du chakra, puis le renvoyer vers l'adversaire. Sur cette deuxième étape, je supposais qu'il s'agissait de sortir le chakra vers l'extérieur. Ca c'était simple, vu que c'est ce que je fais via mes mains pour utiliser mon Boufuu no Jutsu.

Essaye comme ça.

Haeru avait refait parler sa peluche. Mais j'étais plus intéressé par ce qu'elle m'avait dit. On ne passait pas tout de suite à la pratique-pratique, mais plutôt à la pratique-théorie. J'étais surpris. La jeune genin m'intriguait, mais j'acquiesçai et je me concentrai...


Fin du Flash-back

C'est ça ! C'était du Genjutsu ! Je devais donc appliquer ce que m'avais dit ma coéquipière afin de contrer la technique. Je devais d'abord couper mon flux de chakra. Pas de problème, vu que je n'avais utilisé aucune technique depuis le début de la conversation. Mais il me fallait repousser le chakra. C'était plus difficile, et c'était cette étape que j'avais dû recommencer plusieurs fois. Je me concentrai. Il fallait que j'expulse mon chakra, que je le renvoie vers mon adversaire. Je commençais à vraiment manquer de souffle.

*Concentre-toi.*

Si jamais je m'évanouissais, qu'allait-il se passer dans la réalité ?

*Concentre-toi !*

Allais-je mourir ? Non, j'avais un but. Je m'étais fait des amis. Ce n'était pas le moment !

*Concentre-toi !!!*

Je n'avais plus d'air. Etait-ce la fin ?

CONCENTRE-TOI !!!

J'avais hurlé dans l'eau comme jamais. Puis j'expulsai le chakra autour de moi, comme une explosion. L'eau s'évaporait en un instant et je retrouvai mes pieds sur la terre. Et je tombai à genou. Crachotant, respirant et expirant pour récupérer de l'air, je me remis debout, puis vacillai, reculai de quelques pas et mis la main sur un arbre afin de me tenir debout.
Mes nerfs avaient lâché. Je montrai de la colère sur mon visage. M'attaquait ainsi... c'était de la lâcheté ! Et je détestais les lâches.

Tu... tu crois... m'avoir... comme ça ? Je suis peut-être qu'un Genin... je suis peut-être moins puissant que toi... Mais j'ai de l'endurance. J'ai un but ! Je vais montrer à tous les idiots comme toi qu'un ninja peut devenir puissant qu'en se défendant !

Je haletai encore, et je l'avais surement mis en colère en l'insultant, mais je m'en fichais. Je mis mes mains dans mes deux sacoches et je sortis deux kunai et deux boules de fumigènes. Je lançai ces premiers vers Kyosho puis jetai ces derniers par terre. Je disparus de sa vision grâce à la fumée. Puis je murmurais :

Doton Dochuu Eigyo !

Je disparu, caché sous terre. Il me fallait récupérer mon énergie et me calmer. Je devais me concentrer pour tenter de fuir le nukenin déserteur. Je ne pouvais pas le battre pour le moment, mais je pouvais lui laisser la hargne d'avoir laisser échapper un ninja comme moi. Cela suffirait. En tout cas, la tranquillité, c'était fichu. Puis quelques secondes plus tard, une explosion. Voilà ce que je senti. La terre tremblait au-dessus de moi. Me protégeant la tête, j'attendis que les ondes de chocs prennent fin pour sortir de ma cachette. Il ne pouvait pas avoir vu où je me cachais comme ça. Les fumigènes m'avaient caché à ces yeux, il lui était donc impossible de voir où j'étais précisément... ou alors, c'était un clone, et le vrai Kyosho se trouvait autre part. D'un endroit où il avait pu me voir. Oui, c'était surement ça. Puis j'entendis le clone parler :

Alors pour toi se défendre c'est fuir? On voit ici tout la lâcheté des pathétiques clans nomades, et de leurs ninjas qui n'en sont pas. Certes tu pourrais fuir loin de moi, ce serait plus sage et plus prudent, mais tu es un homme non? Alors viens te battre comme tel, Maku Morichi! Et cesse de jeter tant de honte sur ton clan et ton village!

Quoi ? Comment pouvait-on dire que nous sommes des lâches ? Ah oui, c'est vrai, la notion de neutralité n'existait pas pour lui. Évidemment, d'un tel point de vue, c'était facile de critiquer. Mais il a osé dire que je jetais la honte sur Suna ? Le jeune homme m'avait vraiment mis sur mes nerfs.

Comment peux-tu parler de la lâcheté de mon clan, toi qui ne sais pas ce que signifie être neutre ? Comment peux-tu dire que je jette la honte sur mon clan et mon village ? Comment ose-tu dire cela, toi qui a déserté TON village ? Espèce de crétin ! Tu ose me dire que je fuis, alors que ce combat n'est certainement pas équitable ?

J'avais encore un peu de mal à respirer, mais ma fureur m'envahissait. Jamais je ne m’étais énervé à ce point. J'avais envie de le tuer sur place. Mais fallait-il déjà que je puisse avoir l'avantage à un moment. Je pris deux kunais en main, mes deux derniers. Et je pris ma pose de combat. Il avait cherché la guerre, donc il l'aura. Je n'avais pas l'intention de laisser ce gars-là m'insulter encore une fois, ni même de me tuer.
Je pris de la hauteur : le vent soufflait un peu plus qu’au sol, et je pourrais peut-être ainsi utiliser cette puissance naturelle afin de pouvoir utiliser ma technique. Mais si j'y arrivais, je ne pourrais le faire qu'une fois. J'avais déjà usé de trop de chakra pour me défaire du genjutsu.
Déjà, première étape : me débarrasser du clone. Si je m'en rappelais bien, un clone possédait un dixième de la puissance de l'original. J'avais donc la possibilité de me défaire de cette copie. Mais quand à l'original... cela ressortait d'un autre registre. La chance de le vaincre était mince... et en serait encore diminué si ce Kyosho maitriser le Raiton. Je serrai les dents. Cette situation n'était pas du tout convenable. Pourquoi fallait-il que je tombe sur un ninja si haut gradé ? Chanceux tel que je suis, ma malchance en est encore plus forte... mais là, la chance ne serait qu'un infime avantage. C'était loin d'être assez. Mais pour le moment, se sortir de cette situation était ma priorité.
Finalement, l’original apparu devant moi, à quelques dizaines de mètres. Voulait-il en finir une bonne fois pour toute ? Il se mit alors à faire des sceaux. Je préférai alors l’interrompre, et je lui envoyai une salve de kunaïs en sa direction. Mais le clone apparu et protégea son original en se prenant tous les projectiles qui n’avait pas pu parer. Et cela laissait le temps au vrai Kyosho de finir son incantation.

Raiton Rairyuu No Tatsumaki !


Un dragon de foudre apparu et fonça vers moi. Là, j’étais sûr de ce qu’il voulait faire : me supprimer. Une attaque d’une telle ampleur n’est pas utilisée pour faire joli. Je réfléchissais alors de nouveau le plus rapidement possible. C’était une attaque Raiton, donc il me fallait utiliser le Fuuton… mais est-ce que cela suffirait ? J’allais le savoir.

Fuuton Fuusajin !


Un dôme de vent apparu autour de moi afin de me protéger. Ce dôme repoussa légèrement la technique, mais pas suffisamment. L’attaque pénétra ma défense, et je me pris de plein fouet le dragon, qui explosa. Propulsé par l’attaque, touché par la puissance, je perdis connaissance et mon corps inanimé voltigea sur une centaine de mètre.
Et lors d’une demi-reprise de conscience, je me sentais porté par quelqu’un. Qui ? Je ne le saurais pas pour le moment : je perdis de nouveau connaissance.
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Morichi Maku
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MessageSujet: Re: Les Chroniques du jeune Morichi   Les Chroniques du jeune Morichi EmptyMar 11 Jan - 8:51
    5. Yozo Hoshikuma : un Hokage sadique

Une nouvelle journée s’annonçait, et une belle, encore une fois. D’un côté, c’était vrai que, vu que Suna se trouvait dans le désert, les nuages et la pluie étaient rares. Mais une tempête restait possible. Cependant le vent était calme.
Je me préparai pour sortir une nouvelle fois. J’aurais aimé retourner au Pays de la Cascade, mais le souvenir de ma rencontre face au Nukenin Kyosho me laissait un gout amer. Il me fallait devenir plus fort. Créer des techniques me permettant de faire face à toute situation. Mais en vérité, je n’avais aucune idée pour le moment…
Récupérant mes affaires nécessaires pour le voyage, je décidai de partir en direction de Konoha. Le village était lointain, mais je ne risquai pas de me trouver face à d’autres ennemis. En principe en tout cas : le Pays du Feu, de ce que je savais, était sûr, la puissance du village de la Feuille pouvait effrayer tout ennemi. Sauf, peut-être, Ame…
Après une journée, j’étais arrivé dans une grande forêt, mais ce n’était pas encore le Pays du Feu. Je décidai alors d’un petit exercice : utiliser toute l’agilité que je pouvais pour me faufiler dans la forêt. Cet exercice pourrait possiblement m’aider, dans un cas où je devrais m’enfuir, comme l’autre fois face au Nukenin… j’usais alors de mes bras, mes jambes, mes pieds, mes mains pour sauter de branche en branche, comme si je voulais semer un groupe de pisteur. Jusqu’au moment où je percutai quelque chose. Ou quelqu’un, allez savoir. Je m’écrasai alors sur le sol.

Aïe !

Me massant l’arrière de ma tête, je tentai de voir ce que c’était. Mais le coup m’avait légèrement embrouillé, je distinguais qu’une silhouette.

Je t'ai pas fait mal ? Désolé je t’avais pas remarqué. Moi c'est Yozo, Hoshikuma Yozo et toi ?

Reprenant mes esprits, mais toujours à terre, je regardai mon interlocuteur. Il était jeune lui aussi, il devait avoir à peu près mon âge. Mais cela, je n’en étais pas sûr.

Non, ça va. Juste secoué.

Il m’aida à me relever, puis je secouai ma veste et mon pantalon.

Je m’appelle Maku, je viens du clan nomade Morichi. Enchanté.

Ayant repris complètement mes esprits, je le regardai à nouveau. Il était de Konoha, au vu de son bandeau. Il avait les cheveux et les yeux noirs. Il était aussi habillé de noir. Les gouts d’une personne pouvaient être intéressants, pensais-je.

Ne vous pardonnez pas, je tentai un nouveau truc, pour voir mes compétences. Je ne pensais pas tomber sur quelqu’un ici. Du coup, pas étonnant que vous ne m’avez pas remarqué. Mais la belle coïncidence, c’est que, dans cette immense forêt, il a fallu que nous nous trouvions au même endroit au même moment.

Ma timidité envers les inconnus s’était peu à peu estompée. La confiance en soi était une des clés de cette réussite. De plus, je parlais à un allié de Suna. Je n’avais donc aucune crainte à avoir. Je comprenais mieux comment fonctionner ma famille, lorsque nous étions de véritable nomade.
Le konohajin allait répondre, mais un évènement interrompit cette discussion. Nous avions sentis une source de chaleur. Et aucune odeur de fumée... bizarre. Je pensais alors que c'était une attaque Katon, venu d'un étranger. Je fis alors un pas en arrière et me prépara à la contre-attaque… au cas où. Je vis alors une sorte de boule de feu qui se "promenait", zigzaguant dans plusieurs directions.

*Qu'est-ce que...*

Décontenancé devant ce spectacle, je commençais à relâcher ma garde lorsque la boule de feu explosa.

*Mince !*

J'eus alors un réflexe de dernière minute et me cachai derrière un arbre pour éviter de me prendre les ondes de chocs. Mais cette explosion était moins importante que je le pensais. Jetant un coup d'œil, je vis l'assaillant : un jeune homme dont les yeux étaient d'un rouge menaçant. Mais l'instant d'après, il perdit connaissance. Je sortis alors de ma cachette. Yozo, quand à lui, c'était approché de l'inconnu. Celui-ci s'était réveillé et tremblai de tout son corps en nous suppliant de l'épargner. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Il serait une proie à une double personnalité ?

Le konohajin amena ensuite l'inconnu vers moi en disant qu'il n'allait pas bien. Ca, je l'avais remarqué. Je lui demandai alors de le poser contre un autre arbre. Je n'étais pas du tout un eiseinin, mais je savais donner les premiers soins, avec l'entrainement que m'avais donné ma mère il y a un moment.
En m'approchant plus près de l'inconnu, je vis que c'était un ninja de Kiri. Je l'examinai alors. Il trembla toujours, avec force. Je regardai ses yeux, qui partaient dans tous les sens. De plus, son regard me semblait vide. Je demandai alors à l'inconnu s'il me voyait. Il répondit alors négativement. Encore une fois, c'était bizarre. Comment un aveugle a-t-il pu se retrouver là ? Etait-ce à cause de sa double personnalité ? Non, cela ne pouvait pas agir comme ça. S'il perdait la vue, même sa deuxième personnalité la perdait. Je me relevai alors et fit face au konohajin. J'avais alors pris une expression sévère.

Dites-moi, Yozo-san, vous lui avez fait quelque chose ? Car je doute qu'un aveugle, ninja ou non, puisse venir ici par lui-même.

En disant cette phrase, je tentai de sentir une autre présence. Je balançai alors mon regard vers la droite puis vers la gauche, mais je ne vis rien. Ouvrant tout mes sens au maximum, je regardai de nouveau Yozo. Je sentais alors qu'il me fallait une preuve pour mon accusation. Je questionnai alors l'inconnu.

Dîtes-moi, le ninja de Kiri, quel est votre nom et comment se fait-il que vous soyez là ?
Je suis Zeino Fukuda... Originaire du clan Fukuda de Konoha désormais anéantit. Pardonnez mon agression, ce démon... Ces cauchemars. En voyant l'Hokage de Konoha ici... J'ai bien cru que vous étiez là pour m'achever une nouvelle fois...
Une nouvelle fois ?

Ces derniers mots m'interpelèrent. Mais plusieurs situations en sortaient, il me fallait plus d'explication pour comprendre l'histoire. Mais d'autres détails ne m'avait pas échappé. Ce Zeino avait désigné Yozo en l'appelant Hokage. Ainsi le ninja de Konoha était le Hokage ? J'étais surpris de voir un chef de village en-dehors de sa patrie. Une mission ou un rendez-vous peut-être ? Allez savoir, ce n’était pas le genre de question que l’on posait à un inconnu.
Zeino avait parlé aussi d'un démon. Quel démon ? La réponse vint alors quand je vis ces yeux : ils étaient devenus rouges et froids. Il abritait donc un démon en lui. Ainsi il s'agissait de sa deuxième personnalité. Cela expliquait évidemment l'agression. Et peut-être que cela expliquai son arrivée ici… non, car sinon il n’aurait pas pu voir que l’Hokage se trouvait là.
Ce dernier se remit par la suite à parler, mais sa voix avait quelque chose de changée. Je compris alors que c'était cette fois le démon qui parlait.

Où est ton prédécesseur, je veux qu'il détruise ce corps comme convenus afin de libérer mon pouvoir, comment le récompenserais-je sinon? Rokudaime Hokage, vous qui m'avez donné la vue. Répondez à ma question s'il vous plaît hmhmhmhm...
Fuckin' schizo t'as jamais ouvert un livre d'histoire ou quoi ? Quand un Hokage est élu, c'est parce que le précédent est mort ! Mais bon, si tu veux, je t'amène le rejoindre, fuckin' démon ...

Puis le hokage se tourna vers moi.

Un conseil, ce type n'est pas dans son état habituel. J’admets l'avoir rendu aveugle pour m'amuser certes, mais apparemment j'ai bien fait de faire perdre la vue à cet homme qui vient de Kiri, sinon il ne nous aurait jamais montré sa face cachée et peut-être qu'elle aurait surgi sans que nous nous en rendions compte. Ma connerie nous a peut-être sauvé la mise, mais qu'un court instant, alors reste sur tes gardes.
Circonstance atténuante... dis-je simplement, car une faute restait une faute pour moi.

S’il n'était pas le Hokage, je l'aurais sûrement corrigé en utilisant le Doton Shinjuu Zanshu. Mais le fait que le ninja de Konoha soit assez puissant, je préférais éviter cette correction, car elle pourrait se retourner contre moi...
Je reculais quelque peu du ninja de Kiri, mais je ne mis pas sur mes gardes. Le jeune homme de Kiri me semblait quelque peu inoffensif, au vu de sa façon de toujours s'excuser après les paroles données par son démon. Ensuite Yozo me demanda de retourner à mon village, qu’il allait s’occuper de Zeino. Toujours douteux, il me rassura en disant qu’il allait juste retourner le ninja de Kiri à son village. La rencontre avait tourné court, mais je pressentais que ce n’était pas la dernière fois que je verrais le Hokage. Acquiesçant, je fis demi-tour et rentra à Suna. Finalement j’avais fait ce que je voulais…
Je préférai prendre alors un jour de repos. Je me dirigeai alors vers les remparts, je voulais de nouveau laisser mes pensées dans le vide, ne réfléchir à rien. Ne rien faire aussi.
Mais plus tard, quelque chose m'attirai l'attention. Tandis que la chose, enfin la personne, s'approchait, je me demandai si mon imagination me jouait des tours. La silhouette de Nariwen s'approchait de Suna. Comment se fait-il qu'elle soit là sans Haeru ? Je compris alors : elle avait dû être éliminée de l'examen. Mon hypothèse s'accentua lorsque je vis le regard furieux qu'elle ait. Je voulais alors de suite la consoler, mais l'idée n'était pas très bonne. Jamais je ne l'avais vu dans une colère pareille, et encore, je supposais que ce n'était pas le degré maximal. Je préférais alors attendre un peu. Mais je surveillais alors son habitat de loin.
Finalement, plus tard, elle sorti. Elle était toujours aussi en colère. Elle sortie du village, et je décidai alors de la suivre. Je voulais essayer de l'apaiser.
Je la suivais alors jusqu'à ce qu'elle s'arrête. Mais je faisais tout ça de loin. J'attendis un petit moment puis je m'approchai doucement. Je connaissais un moyen de peut-être l'apaiser. Mais je marchai alors sur une branche qui se brisa sous mon poids. Alerté pour le bruit, ma coéquipière avait réagi très rapidement, et un mouvement, elle s'était fixée devant moi. Donnant à mon visage l'air désolé, ma coéquipière s'était remise dans la même position que tout à l'heure. Je me doutais qu'elle voulait être tranquille, ainsi je la dérangeais peut-être... Mais je mis quand même mon idée à exécution. Il me semblait qu'elle aimait le vent. Et la petite bourrasque apparue il y a un instant s'était estompée.

Fuuton, Boufuu no Jutsu.
murmurais-je.

Je contrôlais alors la puissance de ma technique pour que le vent soit d'une vitesse parfaite pour apaiser Nariwen. Je m'assis alors en tailleur, contrôlant ma technique. J'avais moi-même recours à cela lorsque je jugeai que le vent n'était pas assez puissant.

Fais comme si je n'étais pas là, Nariwen. Je me doute que... tu as raté l'examen, mais... ah ! J'aurais surement fait de même. Je te comprends. Mais on ne peut tout avoir dans la vie. Réprime ta colère et retourne de l'avant. Si, toi, tu n'as pas eu l'examen, alors que dire de moi ? Je n'ai pas ton niveau. Je ne suis encore qu'un ninja de pacotille. Mais je progresserai.

Je n'avais aucune idée de ce qu'elle pensait de mes paroles. J'essayais de jauger mes paroles, mais quand on n’a pas l'habitude... Je restais alors sans rien dire de plus, les yeux fermés, contrôlant toujours ma technique, pendant quelques dizaines de minutes. Peut-être voulait-elle être dans le calme… Je ne savais pas.
Je repensais à notre première rencontre. Je me dis alors que je ne connaissais pas tout encore de ma coéquipière. Mais pour le moment, je voulais la calmer. D'un côté, j'avais peur de subir sa colère du moment. Mais je surmontais cette peur. Un gars normal l'aurait surement laissé tranquille et serait partis autre part, mais je n'étais pas normal, c'était évident. J'étais une sorte de maillon faible de la gente masculine. J'étais différent. De plus, Nariwen était ma meilleure amie, et je l'aimais beaucoup.
Rougissant en pensant à cette tentative, je m'exprimai une nouvelle fois :

En fait, tu sais Nariwen... je...

Mais je m'arrêtai lorsque j'entendis du bruit. Revenant sur mes pas, j'utilisai ma technique de clonage de terre. Je me préparai au moindre assaut. Je voulais que mon amie soit tranquille. Si un inconnu arrivait, c'était foutu.

Qui est-là ? Montrez-vous !

L'inconnu sorti de l'ombre et se présenta, donnant son nom : Kanashimi Atotsugi. Je regardai son bandeau frontal : bandeau du village de la Feuille. Un Konohajin. C'est le deuxième ninja de Konoha que je rencontrais durant ces 3 derniers jours. C'était assez surprenant, était-ce encore une coïncidence ? Puis un homme apparu et j'entendis l'autre ninja de la Feuille parler :

Que nous vaux l’honneur de la visite de notre Hokage ?

Le Hokage ? Le ninja de la Feuille divaguais ou quoi ? Cet homme ne ressemblait pas du tout à Yozo. Puis l'inconnu parla :

Yô moi c'est le grand le fameux le puissant Fatal ! Avec moi mes superfans ils m'vénèrent, ils crèvent pas la dalle ! Vas-y chuis monté comme Hannibal, vas-y toi là-bas qu'es-ce tu dis comment qu'tu m'parles mal ! Chuis pas le Hokage, me fait pas chier, je suis le numéro uno, one, ein, le roi de l'Hein' ... eken !

Cela se voyait, même un aveugle s'en serait aperçu : il était bourré. Cet homme se prenait pour... un fatal ? C'était quoi cette bêtise ? Je n'avais jamais vu un homme aussi bourré que ça. En même temps, je n'avais jamais réellement vu d'ivrogne, vu que l'alcool était restreint dans mon clan. Assez logique d'un autre côté, vu que nous étions des nomades. Cet homme me faisait pitié. C'était même un dégout complet. Je pris alors l'homme, et lui assena un coup de poing dont j'y avais mis toute ma force.

Excusez-moi, mais il faut que vous repreniez vos esprits. Comment vous pouvez être bourré à ce point, bon sang ?

Je regardais les deux autres ninjas. Ils me dévisageaient d'un air grave. Mais peu m'importait, je ne pouvais supporter ce genre de chose. Puis je reculai de quelques pas. C'était pathétique sur ce coup-là. Je ne supportai pas les ivrognes. Les représailles ne se firent pas attendre. Le ninja de Konoha me pris par le col avant d'enfoncer son poing dans mon ventre. Me lâchant, je tombais à genoux, plié par le coup. Ça, ça faisait mal. Puis le Konohajin pris la parole en parlant à l'homme bourré qui, apparemment, n'a pas récupéré toute sa tête. Jouait-il la comédie ou mon coup ne l’avait pas réveillé ? Bonne question, il m'aurait pourtant semblé que ça l'aurait fais reprendre ses esprits. Me remettant sur mes jambes, mais vacillant un peu, je vis que le gars, Atotsugi, nous dévisageait en nous demandant notre nom, à Nariwen et à moi. Mais aucun de nous deux répondirent.
Finissant sa clope, il commençait à repartir après d'avoir parler une dernière fois. Mais, moi qui étais absorbé par le fumeur, je n'avais pas vu l'ivrogne faire des signes. Un brouillard épais tomba alors.
J'étais complètement surpris. Une technique Suiton ! Le camouflage dans la brume ! Atotsugi n'avait pas fait le moindre sceau, c'était donc l'ivrogne qui avait fait cela. Ainsi il avait feint et avait encore joué le bourré avant d'avoir une occasion. J'aurais dû faire plus attention.
Je sentais Nariwen près de moi. Et peu de temps après, je senti ma jambe droite me lâcher. Une technique... que je connaissais. Quel idiot ! Je reconnaissais maintenant qui était vraiment l'ivrogne. Et l'autre gars de Konoha avait raison !

Vous m'avez bien eu, Yozo-san. Décidément, vous êtes le pire Kage que j'ai jamais connu.

Ces paroles ne pouvaient que renforcer sa colère, et ce n'était pas le bon moment pour le provoquer, surtout dans cette situation.

N'ayez craintes jeune kunoïchi, je ne vous ferrais en aucun du mal. Par contre, aux deux fuckin'gamins, je vais leur donner une sévère correction, si tu n'y vois pas d'inconvénient ... après tout, il ne faut pas se fier aux apparences ...

J'avais entendu Yozo parlait à Nariwen. Ne pas se fier aux apparences, il avait exactement raison. Le Hokage n'était pas un type qui semblait se préoccuper vraiment de son poste. Déjà la dernière fois, il avait neutralisé le Kirijin au nerf optique, mais son démon avait 'remplacé' ses yeux. Là, il avait fait presque exactement la même chose, mais à ma jambe. Mais il ne s'agissait pas du nerf, mais de mon muscle et de mon articulation. En bref, ma jambe m’était très douloureuse, et était hors d'usage. Là, c'était sûr, en revenant à Suna ce sera l'hôpital direct. En repensant à notre ancienne rencontre, peut-être m'avait-il rien fait car il n'en avait eu aucune opportunité.
Puis j'entendis Nariwen répondre :

Je suis désolé, je protégerai mon coéquipier. Il ne voulait que vous rendre service en vous frappant. La technique que vous avez utilisée contre lui était trop puissante. Je ne peux pas vous affronter, mais je fuirai avec Maku si vous revenez à la charge...

Fuir ? Mais comment ? Elle serait ralenti à me porter, et la fâcheuse tendance du Hokage à couper nerfs et muscle de ses victimes ne faisait que renforcer la question. Tentant de tenir sur ma seule jambe valable, je senti ensuite Nariwen m'entourer. Rougissant à cela, je compris qu'elle voulait vraiment me protéger. Et aussi m'empêcher de faire quoique ce soit. Ces bras empêchaient de bouger les miens. Et même en essayant de regrouper mes mains, je serais trop court pour faire le moindre sceau. J'étais complètement inutile. Mes souvenirs refirent alors surface. Des souvenirs de douleurs, lorsque les autres étudiants me refusait, me répétant que j'étais inutile. Je me mordis la lèvre. C'en était trop. Beaucoup trop.

Nariwen... laisse-moi. Je ferais face seul. Tu ne pourras jamais fuir en me transportant. J'ai... l'impression qu'il m'en veut vraiment, depuis la première fois lorsque je l'ai rencontré, quand j'ai pris la défense du Kirijin. Je vais... m'occuper... de lui.


Ma respiration était devenue saccadée : je tentais de me retenir de hurler. Yozo n'avait pas fait semblant, ma jambe me faisait vraiment mal. Il avait fait exprès de me laisser le nerf intact afin que je souffre. Etait-il vraiment un allié de Suna ? Je me le demandais bien...
J’entendis ensuite un bruit comme de l’électricité. J’étais presque sûr que c’était une attaque Raiton. Mais de qui ? Le Hokage ou l’autre Konohajin ? Pendant un moment, j’étais planté là, sans rien savoir, coincé par les bras de Nariwen qui me soutenait et m’entourait. Ce ne fut qu’au bout d’un moment que je sentis ma jambe me faire moins mal et que le brouillard se dissipa pour se transformer en un cube d’eau.

Maku, nous sommes kit à présent. Ne pense pas que je voudrais t'achever car vois-tu je laisse toujours une seconde chance. Nous nous connaissons à peine et déjà nous nous querellons. De plus il serait dommage que Suna perde un de ses meilleurs éléments. Sur ce, je vous laisse, je vais ramener le fuckin' sado au bercail. Jeune fille, je vous demande de porter Morichi car ses jambes étant certes redevenus utilisable, elles ne sont pas encore rétablies totalement et il suffirait d'un faux mouvement pour que la douleur revienne. Encore désolé pour le dérangement !

Désolé ? Finalement ce Hokage était bizarre. Il me soignait et s’excusait. Je n’arrivais pas à cerner son comportement, son caractère. Puis le chef de Konoha parti sur son cube d’eau, récupérant l’autre Konohajin inconscient. C’était donc Yozo qui avait lancé l’attaque Raiton ? Je n’en étais pourtant pas si sûr, mais ce n’était pas important à savoir. Puis je sentis m’envoler… Surpris, je regardais Nariwen : deux ailes se trouvaient derrière elle. C’était sûrement une technique.
Nariwen me posa près de l’hôpital de Suna, et je la remerciai. J’allais devoir prendre un peu de repos avant d’avoir de nouveau ma jambe complètement opérationnel. Encore une rencontre qui a tourné court…
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MessageSujet: Re: Les Chroniques du jeune Morichi   Les Chroniques du jeune Morichi EmptyMer 12 Jan - 9:38
    6. Affliction et Retrouvailles : une nouvelle équipe

Je m'étais levé ce matin, l'air encore maussade. Il y avait quelques jours, le conseil de Suna m'avait appelé pour m'annoncer une triste nouvelle : Nariwen était présumée morte et Haeru avait disparu. Cette nouvelle m'avait fait un grand choc. Depuis, j'avais eu du mal à dormir, je pensais à elle tout le temps. Je n'avais pas l'humeur pour faire une simple mission. Je n'étais pas du tout concentré pour mon entrainement. Puis la veille, j'avais reçu une lettre comme quoi j'étais affecté à une nouvelle équipe. Je n'en pensais strictement rien. Aucun contentement, aucune contrariété. Je pensais trop à mes amies.

Maku-sama ! Vous avez un rendez-vous !

Je revenais à la réalité en entendant cette voix. Je vis que le soleil s'était déjà levé. Je remarquais alors su je commençais à reprendre mon habitude. Je dormais mieux, en effet. Puis je repensai au rendez-vous que cette voix m'avait annoncé... mais quel rendez-vous ? ... ah oui, celui avec la nouvelle équipe. Je regardais le chaton.

Merci Goro. Je vais y aller.

Je caressai le jeune chat qui disparu sur un miaulement. Je me levai alors, et m'habillai. Je n'avais pas vraiment d'envie d’y aller. Mais je le ferai par respect, et surtout que c'était une obligation.
Lorsque j'arrivais au rendez-vous, deux personnes était déjà là, ce qui voulait dire que le dernier était en retard. L'un d'entre eux semblait dormir, une cigarette dans la bouche. L'autre était assis. Cependant son visage me disait quelque chose. Celui-ci leva son regard vers moi quand il s'aperçut que quelqu'un était arrivé. Et lorsque je vis son visage, je le reconnus. Ce visage avec ces yeux rouges, pas de doute...

Kironoko-kun ? C'est bien toi Kironoko-kun ? C'est incroyable que l'on soit dans la même équipe !

Revoir mon ancien camarade de classe de l'Académie m'avait fait oublier mes deux anciennes coéquipières. Je me rappelai aussi à cet instant de nos entrainements en commun, nous étions deux à avoir du mal à être au niveau de nos autres camarades. Nous allons voir les progrès de l'un de l'autre depuis cette époque. J'étais impatient de pouvoir faire une mission en équipe avec mon camarade de l’Académie.

Maku! Quelle belle surprise! Alors mon gars comment tu vas? J’espère que tu as bien progressé parce que moi, mes méthode de combat se sont totalement métamorphoser! Ah ! Quel plaisir!
Ca va... si on veut. Mais je préfère ne pas parler de ça. Je suis impatient de voir tes progrès, tu verra aussi les miens en temps voulu...


L'autre personne qui était endormi – ou avait feinté son sommeil - se mis assis sur sa branche et se présenta comme notre chef d'équipe. Il s'appelait Onizuka. Bien qu'il me donnât l'impression d'être quelqu'un de très relax, avec sa cigarette et ses lunettes de soleil, j'avais appris à ne pas se fier aux premières impressions. Notre nouveau sensei parla directement de ce qu'il avait prévu. Les missions journaliers et les entrainements en commun... tout cela m'intéressait à un très haut point. Cependant, j'espérais que les missions ne seront pas de rang D. Bon d'accord, ça aidera sûrement mes deux nouveaux coéquipiers de les faire avec eux, mais j'avais eu ma dose. En me rappelant de chacune de ces missions, et principalement celles avec la vieille Tôshiro, cela m'en donnait encore moins envie.
Cependant, j'étais bien plus impatient pour ces entrainements. J'avais bien envie de progresser. Mon objectif de devenir un ninja haut gradé, je ne pouvais l'atteindre qu'avec la persévérance et l'entrainement. M'entrainer avec d'autres était encore mieux, je l'avais remarqué lors de ma formation de ninja, quand Hisato et moi nous entrainions le plus possible ensemble. Sous l'enseignement d'un ninja plus haut gradé, ce sera encore mieux.

Alors, des questions ? Est-ce que vous êtes prêt à commencer une bien belle aventure ?
Ce n'est pas une question, mais plutôt une proposition. On pourrait se présenter un peu plus vu que l'équipe est au complet.


Je voyais qu’on n’était que deux en plus du Sensei… L’autre serait-il vraiment en retard ou était-ce normal ? Ce n’était pas important. Je n'attendis par la suite aucune réponse du nouveau Sensei pour me présenter :

Je m'appelle Morichi Maku, je suis originaire d'un clan nomade. J'ai 17 ans. Je maitrise le Doton et le Fuuton, mais aucune technique réellement offensive. Mon but est de devenir un grand ninja qu'avec mes techniques non-offensives. J'aime beaucoup flâner dans les endroits où il y a beaucoup de vent, et la nature. Ce que je déteste, c'est le mensonge et l'intolérance.

J'écoutais par la suite mes équipiers, en les regardant un par un, car je voulais les connaitre suffisamment. L'entente, c'était ce que je trouvais le plus primordiale pour une équipe.

Donc moi, je me nome Hisato Kironoko. Je viens du pays des Rivières. J'ai un an de mois que Maku et je maîtrise le Raiton ainsi que le Suiton. Donc comme vous l'avez surement remarqué, je possède une épée, forgée par mon père. Donc contrairement à Maku, je joue plutôt offensif, mais je peux être polyvalent entre défense et attaque. Ce que j'aime... bah... les armes, plus particulièrement les épées, les lances et les bâtons. Ce qui m'énerve, c'est ceux qui n'obéisse pas ou les chose qui ne fonctionne pas... comme un plan d'attaque ou juste un échec d'entrainement. C'est tout...

D'un côté, je savais déjà ses affinités et sa maîtrise du Kenjutsu vu que nous nous étions entrainés ensemble dans le passé. Mais je me demandais jusqu'à quel point il avait progressé, quel était son niveau actuel. Et j'avais oublié depuis le temps les goûts d'Hisato.
Notre Sensei nous emmenâmes ensuite dans le désert. Il voulait déjà nous tester ? Intéressant. Mais cela voulait dire que nous étions que deux, Hisato et moi-même. Je me demandais ce qu'il avait prévu. Puis un moment plus tard, une fumée apparue. Onizuka-sensei se retourna vers nous d'un air presque paniqué.

Il y a quelque chose d'anormal là bas, je vous que vous alliez voir. Si vous devez utiliser la force, allez-y ! Je dois vous voir à l'œuvre et ne vous en faites pas, au moindre souci, je suis là pour vous.

C'était bien de la mise en scène pour nous tester. Cet air que le Sensei avait montré ne pouvait pas apparaitre sur un ninja de haut rang au sujet de quelque chose de bizarre. A moins qu'il soit comme cela ? J'avais un gros doute sur ce dernier point. De plus, un Sensei ne laisserait pas son équipe partir à la rencontre de l'inconnu comme cela. Allez savoir ce que nous pouvions rencontrer là-bas ! Des ninjas ennemis de rang Jonin aux bandits... autant de scénario possible qu'imaginable. Mais j'allais jouer le jeu, vu qu'il voulait nous tester. J'entrevis ensuite un début de départ de Hisato. Je l'arrêtai de suite.

Doucement, tu vas quand même pas foncer tête baissé comme ça ? Il faut d'abord savoir ce qu'il y a là-bas. Kuchiyose no Bikou Neko !

J'invoquai Atoichi afin de réaliser cette tâche. Il partit alors vers le lieu d'où provenaient la fumée, et quelques minutes plus tard, ce fut Goro qui revint. Il nous informa du fait qu'il n'y avait que deux personnes là-bas, surement des ninjas. Cela faisait donc un adversaire chacun. Cependant, je ne pouvais savoir de quel niveau ils étaient. Je demandai alors à Hisato d'aller à leur rencontre avec un de mes clones afin de faire diversion, le temps que je puisse neutraliser l'un des deux ninjas avec le Shinjuu Zanshu. Mais il me fallait un moyen de m'approcher suffisamment pour que l'un d'entre les deux ninjas afin que ma technique soit à portée de mon ninjutsu. Je créai ensuite un clone de terre qui partit avec mon équipier. Tandis que Hisato s'approchait du lieu, se réfléchissait à un plan...

Je réfléchissais à toute allure, mais le fait qu'il n'y avait pas un seul obstacle et c’était ce qui m’embêtait. Transformer l'un de mes clones en pierre serait une idée, si les ennemis étaient plus proches de la falaise. Pour se cacher, rien de mieux que de se transformer en un élément naturel du coin. Mais là, ce n'était pas le cas. Je ne pouvais qu'espérer que Hisato fasse correctement diversion. Je me relevai alors et avança doucement vers les lieux, sans attirer l'attention et en regardant le combat. Je voyais Hisato utiliser correctement mon clone pour électrifier nos deux adversaires. Il en maitrisa un sans tarder. C'était bien joué, mais dangereux si son coup n'avait pas rendu quelque peu confus les deux ninjas. Mon coéquipier hurla que c'était à moi de jouer. Et je devais faire vite. Bien qu'efficace, la technique de Hisato ne rendrai pas confus les deux ninjas assez longtemps pour que je puisse sans peine neutraliser l'autre.
Et ma pensée se réalisa : le deuxième ninja semblait reprendre complètement ses esprits. Je me dépêchai alors. L'autre ninja, remarquant que son équipier était neutralisé par Hisato, voulait le libérer. Je lançai alors trois shurikens puis créa deux clones de terre. Le ninja adverse du changer de cible et se protéger de mes projectiles. Mes clones et moi nous lançâmes alors à l'assaut et nous tournâmes autour de lui dans des sens inverses tout en parant ses attaques. Le ninja ne semblait plus vraiment savoir où mettre de la tête, et j'en profitai pour utiliser ma technique pour me fondre sous la terre. Là-dessous, je sentais facilement qui était mes clones et qui était l'adversaire parmi les vibrations. Ce dernier était celui qui en faisait sans bouger : en réalité, il tournait sur lui-même pour continuer d'attaquer mes clones. J'ordonnai alors à mes clones de ne plus bouger via mes pensées. L'ennemi s'arrêta aussi, et j'en profitai pour enclencher ma technique.

Doton, Shinzuu Zanshu !

Je pris sa cheville et l'emmenai sous terre, sauf sa tête. Je sortais alors de ma "cachette". Nous avions réussi. Nous avions réussi un bon travail d'équipe, j'en étais convaincu. Onizuka-sensei nous félicita et nous laissa et nous demanda juste d’être présent le lendemain aux terrains d’entrainement. En acquiesçant, Kironoko et moi-même rentrâmes à Suna en discutant de diverses choses. Le reste de la journée promettait…
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Morichi Maku
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MessageSujet: Re: Les Chroniques du jeune Morichi   Les Chroniques du jeune Morichi EmptyMer 12 Jan - 10:14
    7. L'équipe ninja de la doyenne Tôshiro !

Ma première impression était une grosse surprise en voyant le nombre de genin dans le village. La deuxième était l’appréhension. On était à peine cinq, sans compter la doyenne, à faire face à cette masse de jeunes ninjas. Mais dans quel pétrin je me suis foutu en acceptant cette mission ?

Flash-back

J’arrivais au manoir du Kazekage sur sa demande. J’avais remarqué en route les rues bloquées par des multitudes de genin. Apparemment, il s’agissait d’une grève, mais les jeunes ninjas avaient décidés de bloqués complètement Suna. Cela m’exaspérait. A quoi cela peut-il servir, à part de bien embêter les villageois ? Une loi qui se promulgue, on ne peut pas arrêter ce dernier point juste en faisant la grève. Pour moi, c’était inutile de vouloir s’y opposer. Et puis, on est des ninjas après tout ? On est censé ‘subir’ sans rechigner… En entrant dans la pièce ou se trouvait le Kazekage, celui-ci me donna une nouvelle mission.

Maku, j’ai une mission pour vous. Comme vous avez pu le remarquer, aujourd’hui c’est la grande grève, et toutes les rues sont bloquées. Indignée par ce comportement, Mme Tôshiro décide de se révolter en compagnie de quelques Ninjas, contre ces jeunes vandales qui ne sont d'autres que tous les jeunes Genins du village. Elle vous demande de rejoindre ses rangs et d’assurer la victoire. Il s’agit d’une mission de rang C. Bonne chance.


Fin du flash-back


Je regardai de nouveau mes ‘équipiers’ de cette mission. Apparemment, il s’agissait de quelques chuunins. Si tous les Genins du village nous affrontent en même temps, nous serions submergés. De plus, il fallait protéger la doyenne. Comment pourrait-elle combattre face à des ninjas ? Surtout – je regardais minutieusement son soi-disant équipement – elle n’avait comme arme qu’une simple… poêle… Elle voulait faire quoi avec son ustensile ?
La doyenne avança alors et nous ordonna de la suivre. Peu de temps après, on s’était déjà retrouvé face à trois genins qui bloquait le passage.

Eh, les gamins, arrêtez cette grève et poussez-vous de là.
Et tu crois qu’on va t’obéir gentiment, vieille chouette ?
dit le plus grand des trois.

Je savais qu’ils ne se laisseront pas faire, même devant la doyenne. Mais je me demandais comment elle allait réagir. J’espérais qu’elle n’allait pas nous faire combattre devant chaque barrage, car il y avait de grande chance que l’on soit à court de force avant d’en finir. Finalement, la doyenne eut une bonne idée et demanda à voir l’organisateur de cette grève. Les Genins réfléchirent un moment avant de répondre. Ils nous évaluer du regard, nous les ninjas qui suivaient la doyenne. Je compris alors leur but. Sans attirer l’attention, je créai un clone juste devant moi, puis j’évaluais la distance qui me séparait des trois Genins.

Si ce ninja – le grand Genin désignai mon clone – arrive à nous battre nous trois en même temps, alors je vous dirai peut-être où il est…

Je le savais et c’était évident. Ils cherchaient à ne rien répondre du tout. J’enclenchai alors ma technique d’assimilation à la terre et me mis en-dessous des Genins. Je comptai alors le compte à rebours.

Point de vue du clone à la première personne

Je souris sur ma désignation. Evidemment, c’était assez facile de voir que j’étais un genin au milieu de ninjas mieux gradés. Mais je restai là sans bouger, glissant doucement ma main gauche vers l’étui afin de prendre un kunaï. Je comptai alors…

3…

Les Genins qui bloquaient le passage ne comprenaient pas. L’un d’eux me provoquaient, ce qui me fit encore plus sourire… ils ne savaient pas ce qu’ils les attendaient.

2… 1…

Puis deux mains s‘agrippèrent à une cheville d’un Genin chacune, et les tira pour les emmener sous terre. Le Maku original refit alors surface. Surpris par cette action, le dernier Genin m’avait lâché des yeux. J’en profitai pour lui sauter dessus en le mettant à terre, le kunaï que j’avais sorti au-dessus de sa gorge.

Retour au point de vue normal


Voilà ce qui se passait quand on sous-estimait son adversaire. C’était une défaite assurée. La doyenne reposa alors sa question, mais ils rechignèrent de répondre. Un des Chuunins nous demanda alors de le laisser faire, et s’approcha du grand ninja qui n’avait que la tête en-dehors du sol. Il fit alors quelques sceaux et murmura quelque chose. Puis il fit signe à la doyenne qu’elle pouvait poser sa question. Je n’avais pas compris tout de suite ce qu’il avait fait. Mais lorsque la doyenne posa sa question une nouvelle fois, le Genin lui répondit alors : le ninja organisateur de la grève se trouvait devant l’entrée de Suna. Nous partîmes alors vers cette localisation et mon clone disparut en même temps. Entre temps, je demandai au Chuunin ce qu’il avait fait. Il m’expliqua qu’il avait utilisé du Genjutsu. Je comprenais alors. Je ne savais pas que les illusions pouvaient servir à soutirer des informations. Voilà une donnée forte intéressante.
Arriver devant l’entrée de Suna, un peu plus d’une dizaine de genin s’y trouvait.

Eh, Bunji-san, on a de la visite !

Le dénommé Bunji sorti du groupe de genin et nous regardâmes. La doyenne prit de nouveau la parole.

C’est toi celui qui a organisé cette grève ? Je te somme d’arrêter cela tout de suite !
Ha ! Ha ! Et c’est une vieille folle comme toi qui va me dire ce que je dois faire ? Je n’y crois pas une seconde. A l’attaque les gars !

Une dizaine de genin se mit en formation. Nous fîmes alors de même, et l’un des Chuunin commença l’attaque.

Les gars ! Coopératif ! Suiton, MizuRappa !

Une grande quantité d’eau s’écoula de sa bouche et se diriger vers les Genins. En comprenant ces paroles, un autre Chuunin, ainsi que moi-même, utilisâmes une technique afin de les combiner.

Fuuton, Boufuu no Jutsu !
Raiton, Jibashi Ri !

La vague d’eau prit une plus grosse ampleur et une meilleure puissance : elle était accélérée et parcourue d’étincelles électriques. La moitié des Genins se prirent l’attaque et furent neutralisés sur le coup. L’autre moitié attaqua. Chacun sorti son arme, et se fut un combat au corps-à-corps. Même la doyenne s’y mettait en tentant de donner des coups de poêle à tout va. Et lorsque je réussi à repousser mon opposant, la doyenne arriva par derrière et lui donna un gros coup de poêle sur la tête.

Prends-ça ! Vaurien !

Le résultat fut magistral : le genin était sonné. Contente de sa victoire, elle lui donna d’autres coups de pieds dans le ventre.
La victoire ne se fit pas attendre. Voyant sa force militaire à terre, l’organisateur hésita à annuler la grève, mais concéda sa défaite quand on prit un air menaçant. La mission était une réussite.
Quand à la doyenne, elle repartit d’un pas presque militaire, contente de soi, mais sans aucun remerciement.

Le lendemain, j’allais chercher une nouvelle mission devant le conseil de Suna. Lorsque j’entrai, je vis que quelqu’un qui n’en faisait pas parti était présent aussi, un ninja que je connaissais très bien. Saluant mon coéquipier Hisato, le conseil de Suna m’interrompit pour me parler :

Maku, vous tombez bien, vous allez faire une mission avec Hisato ici présent. Votre ami possède les détails de la mission. Bonne journée !

Bonne journée ? C’était nouveau, ça. Depuis quand le conseil disait ‘bonne journée’ ? Généralement, c’était des ‘bonne chance’, ou des ‘au revoir’. M’enfin, bref, ce n’était pas important. Il y avait sûrement un rapport avec la mission. Cependant, il y avait une nouveauté par rapport à mes missions précédentes : ce sera une mission en équipe. Une chance que ce fut Hisato qui était présent, nous nous connaissions déjà, et nous nous entendrons bien mieux que si on l’avait fait avec un autre ninja. Retournant dehors en compagnie de mon ami et coéquipier, celui-ci m’expliqua que grâce à sa bataille face aux Genins lors de la grève, elle est devenue populaire, et possède à présent d’une ‘team’ composée de ninjas volontaires ou sollicités, qui exécutent quelques petits travaux lors des journées. J’eus un petit rire en entendant le mot ‘volontaire’. Qui voudrait se porter volontaire pour cette vieille folle ? Des suicidaires, ou d’autres fous sûrement. Ou d’autres ninjas qui s’en bat pas mal et qui veulent juste être rémunérés pour leur travail. En tout cas, je ne faisais parti d’aucunes des catégories que j’ai cité. En tout cas, la mission actuelle était de rang D. Bah, ce n’était pas important, ça non plus. Une mission est une mission, non ?
Arrivés devant la maison de la doyenne – que je connaissais à présent parfaitement – la doyenne sortie de sa maison et nous donna une liste de chose à faire. Parcourant cette liste, je vis quelque chose qui clochait.

‘Déblayer le sable à l’entrée de la porte de Suna’ ? Mais il y a QUE du sable ! On est dans le village caché du SABLE ! Vous ne vous seriez pas trompée quelque part, Madame ?


Mon exclamation se fit entendre, et la doyenne revint sur ses pas pour expliquer la tâche.

Tu fais de ton mieux pour bien répartir le sable là-bas ! Les vauriens de l’autre jour ont mis un tas afin que l’organisateur puisse être un peu plus en hauteur.
Ah, c’était ça… heu… puis-je bouger vos affaires fragiles de votre maison afin de passer le ‘coup de balai’ tranquillement ?
demandais-je à la doyenne qui était reparti.
Oui, oui ! Mais ne casse rien, sinon tu auras affaire à moi !

J’eus un nouveau petit rire. Affaire à elle ? Avec quoi ? Sa poêle ? Reprenant mon sérieux, je relisais la liste puis je proposai à Hisato :

Je pense qu’il faudrait se répartir les tâches. Trois chacun. Je prends le passage du balai et le déblayage de l’entrée de Suna, ce sera vite fait bien fait avec moi. Je te laisse choisir les trois tâches que tu veux faire. Je prendrais la dernière.

Spoiler:

Mon ami et coéquipier Hisato réfléchissait sur les tâches qu'il allait choisir. Il n'en restait que quatre, du fait que j'avais choisi d'office celles qui ne me poseront que peu de problème. De plus, je ne voulais pas le bloquer en ne lui laissant pas le choix, c'était moi qui allais prendre la tâche qu'il aimerait délaisser. Mais au fond de moi, j'espérai ne pas à avoir à préparer les repas, car je ne savais pas cuisiner. Mon père me prenait à part afin de m'entrainer pendant que d'autres personnes faisaient à manger. Et cela, que ce soit quand je n'étais encore qu'un nomade ou même après de s'être installé au village.
Ensuite, il y avait de grande chance qu'il prenne la tâche de laver les carreaux, du fait qu'il maitrisait le Suiton, donc ce qui serait simple à faire pour lui. J'avais finalement raison, et la dernière tâche dont j'allais effectuer est d'aller chercher le bambin de la voisine. Sur cet accord de la répartition des tâches, Hisato parti... je me demandais où. Les chats étaient à la maison ! Mais il avait peut-être une idée... d'un autre côté, cela m'arrangeait, j'allais pouvoir balayer la maison tranquillement. Créant quelques clones de terre, j'entrai dans la maison de la doyenne suivi par mes doubles. Nous commençâmes alors à déplacer tous les objets fragiles et légers à l'étage. Ceci fait, nous ouvrîmes les fenêtres du rez-de-chaussée afin que je puisse utiliser ma technique.

Fuuton, Boufuu no Jutsu !

Le mur de vent créé alors aspira toute la poussière de la pièce et la projeta le mur où se trouvait la porte ouverte. Je gardai la technique active une petite minute, puis je l'annulai. Je pris ensuite le balai et jetai par la porte le reste de la poussière qui n'était pas sorti. Mes quatre clones, qui attendaient sans bouger que j'eusse fini le balayage, descendîmes les objets de la doyenne et les remirent à la place. Je laissai par la suite deux clones dans la maison afin qu'ils s'occupent de l'étage. Si je voulais m'occuper de ratisser la zone devant la porte de Suna, il me fallait garder ma deuxième utilisation de ma technique pour là-bas.
Je parti ainsi de la maison pour me retrouver cinq minutes plus tard devant la porte de Suna. Tandis que les deux clones que j'avais gardé avec moi demandait à la population de s'écarter, je me concentrai de nouveau afin de relancer ma technique. Un instant plus tard, je refis les signes et le mur de vent réapparu afin de balayer ce tas de sable. Comme lors de l'une de mes missions précédentes où j'avais dû déblayer le sable qui bloquait le manoir, le sable fut emporté par la puissance de ma technique - bien qu'encore incomplète - et se réparti sur la longueur de l'allée. Annulant ma technique, et déjà épuisé par cette quantité de chakra dépensé, j'étalai le reste du sable afin que l'entrée soit parfaitement droite... ou presque. Il me resterait ensuite une dernière tâche à effectuer et qui n'était sûrement pas la plus épuisante. Il ne me restait donc déjà plus beaucoup de chakra, qui plus est, avait demandé un certain temps à être effectué, ce qui m'avait quelque peu épuisé. C’était donc ce qu’il valait mieux pour moi.
Cette dernière tâche consistait à aller chercher le gamin de la voisine à la doyenne. Rien de compliquer là-dedans. A moins que le gamin soit une épreuve lui-même, ce qui serait alors une certaine malchance pour moi. Je partis alors de la porte principale de Suna pour aller vers l'école. J'étais arrivé un peu en avance, je dû donc attendre quelques dizaines de minutes avant que l'école ouvre ses portes afin de laisser sortir ses élèves. Entre-temps, j'avais regardé de nouveau l'ordre de mission, et je vis que la doyenne avait laissé une photo du gamin. Heureusement, car sinon j'aurai dû aller voir la voisine afin de savoir comment était son gamin... et de plus, si elle était chez elle. D'ailleurs, je ne savais pas de quel voisine il s'agissait... j'aurais dû le demander. Tant pis.
Je vis à un moment le gamin et me dirigea vers lui. Je lui expliquai ensuite que j'avais été demandé afin de venir le chercher. Il me suivi alors sans trop discuter. Assez surprenant. Le trajet se passa bien au départ, puis, à un moment, je sentis comme un courant d'air sur mes jambes, avant de trébucher et de tomber au sol. Etalé de tout mon long, je me tournai afin de voir sur quoi j'avais trébuché, et vis mon pantalon baissé. Je le remis sans broncher, regardant le gamin qui riait fort, tandis que des passants discutaient entre eux d'un air assez bizarre. Le garçon était doué, je ne l'avais pas du tout remarqué... Avec un air de marbre, je le pris par la main et l'emmena rapidement jusqu'au quartier de la doyenne.

Bon, c'est laquelle ta maison ?


Il me désigna l'une d'entre elle. J'allais donc vers cette maison, sonna à la porte et attendit que quelqu'un ouvre. Un homme musclé, environ la trentaine, apparut après que la porte fut ouverte.

Heu... Bonjour, je vous ramène votre gosse...
Guignol, j'en ai pas, dégage d'ici avant que j'appelle l'hôpital psychiatrique !
Dit-il de sa voix grave, en hurlant presque.

Puis il referma la porte devant mon nez. Une seconde plus tard, le gamin s'était écroulé de rire. Quel foutu garnement... Serait-il possible que dans ce quartier, les gens n'étaient tous pas très aimables ? Sur un premier aperçu, avec la doyenne, ce gamin et cet homme, j’en avais bien l’impression. Je réprimandai le gamin et il fini par aller vers sa maison et entra seul. Voilà, c’était terminé de mon côté.
Je reparti pour la maison de la doyenne, et attendit patiemment Hisato en vérifiant que mes clones avaient parfaitement nettoyé l’étage. Il était un peu plus de treize heures quand mon coéquipier rentra.

Ah, tu as fini ?
Ouais. Et j’ai l’impression que toi aussi. Bien, alors allons faire notre rapport.


Il accepta et me suivit. Il m’expliqua alors ce qu’il avait fait durant cette journée sur ces tâches.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques du jeune Morichi   Les Chroniques du jeune Morichi EmptyMer 12 Jan - 10:15
    8. La maitrise du Fuusajin. (Entrainement)

« Le Doton est l’affinité la plus polyvalente, permettant la variété de stratégies de combats. Autant utile en attaque qu’en défense, la terre est très présente sur la terre, permettant ainsi son utilisation dans la plupart des terrains. La maitrise de tous les types de technique Doton permet généralement à son utilisateur d’avoir un avantage certain sur les combats. Cependant, un adversaire possédant le Raiton est très dangereux pour l’utilisateur du Doton, car la terre reste un très bon conducteur de l’électricité. Le Fuuton permet de palier cette faiblesse en la repoussant. L’hérédité du clan Morichi, l’affinité du vent, nous a permis de compenser cette faiblesse. »
Bien beau, tout ça, mais ça ne m’a pas empêché de prendre une raclée face à ce Kyosho…

Refermant le livre, je soupirai. Les deux premiers ninjas qui ont maitrisés le Doton dans le clan n’avaient pas laissé grand-chose sur la maitrise de cette affinité. Il parlait généralement de comment réussir à créer des techniques permettant d’allier le vent et la terre. Ce n’était pas ce que je recherchais. Ce que je voulais, c’était trouver des techniques originales afin de m’améliorer. Et j’avais l’impression, de par le contenu du livre, que mes deux prédécesseurs n’étaient fort que grâce à leur combinaison de leurs deux éléments.
Restant allongé sur le dos afin de regarder le ciel bleu, parsemé par quelques nuages blanc qui suivaient leur chemin au gré du vent, je commençai à rêvasser. Le temps était magnifique et le vent était parfait. L’un des avantages d’être à Suna est qu’il n’y avait que peu d’humidité. Ainsi, le vent n’était pas froid, mais à une température agréable. J’aimais être ici. C’est pour ça que je protègerais ce village de mon mieux. Mais pourtant…

Mais pourtant, il y avait cette histoire que Ame avait annexé Suna que je n’aimais pas. Pour cette raison, la plupart du clan qui s’était installé à Suna avec ma lignée familiale directe avait préférait de ne pas être mêler à cela. A part mon père, ma mère et mon grand-père, seuls quelques artisans ayant un travail suffisant, en plus d’une autre famille de cousins étaient restés. On était donc plus qu’à peine la moitié du clan en entier. Mais je n’aimais pas cette histoire pour une tout autre raison. J’avais entendu dire que l’Akatsuki se cachait derrière Ame. Et qu’une organisation telle que celle-ci, celle qui avait enlevé le Godaime Kazekage, Sabaku no Gaara, contrôle notre village, n’était pas du tout une bonne nouvelle. C’est pour cela qu’il fallait que Suna se rebelle…

Je perdis le fil de mes pensées en entendant quelqu’un m’appelé. Je me mis en position assise alors instantanément et regarda vers le bas. Mon père, Heiji Morichi, était de nouveau venu me chercher. Je savais que ce que cela signifiait : un nouvel entrainement avec mon paternel. Je me levai et descendit avec un salto. Il m’emmena ensuite au terrain d’entrainement habituel. Je lui demandai alors le sujet de l’entrainement d’aujourd’hui.

Nous sommes toujours là pour améliorer ton Taïjutsu. Cependant, il faut que tu sache quelque chose.


Je me demandais ce que c’était. Mon père m’avait seulement appris à utiliser ce style de combat et à le maitriser, jamais il m’avait dit que je devais connaitre quelque chose dessus. Je pris alors un air intéressé et demanda ce que je devais savoir.

Le Taïjutsu pur est une chose. Mais il y a d’autre façon de l’améliorer autre que de chercher à faire des enchainements. répondit-il.
Je… ne comprends pas le concept…

J’étais autant surpris que légèrement déstabilisé. Avec ces entrainements, je pensais qu’on ne pouvait qu’utiliser le Taïjutsu en ne faisant seulement des enchainements… Mais il y avait un moyen de l’améliorer sans ce dernier point ? Je me demandais lequel c’était.

Tu utilise le ninjutsu parfaitement. Ou du moins tu sais maitriser les techniques défensives avec un très bon niveau. Ce que je veux t’expliquer, c’est qu’il y a une façon d’améliorer le Taïjutsu avec une technique de ninjutsu.
Il existe des techniques de ce type ?
Tout à fait. Personnellement, j’utilise Fuuryoku afin d’augmenter la vitesse et la rapidité de mes coups.
Et tu voudrais que j’apprenne cette technique ?
coupais-je, quelque peu impatient.
Pas vraiment. Il faut que tu créé ton propre style de Taïjutsu. Ta force vient de ton agilité, et non de ta puissance, ainsi ce genre de technique serait moins utile avec toi.

Je me calmai et réfléchissais à ce que mon père venait de me dire. Il fallait que je trouve un moyen de combiner le Taïjutsu et le Ninjutsu originalement, c’est en tout cas ce que j’avais compris. Je réfléchis alors à mes techniques et cherchai celles qui pouvait se combiner avec du Taïjutsu. La première idée venue était mes clones de terre, mais c’était trop évident. Ensuite il y avait mon Boufuu no Jutsu. Mais je n’étais pas encore capable de le maitriser correctement pour faire une avancée rapide sans perdre le contrôle de la technique. D’ailleurs, elle ne me permettait que d’augmenter ma vitesse, et que légèrement, encore. Je mis mes bras derrière ma tête et leva les yeux vers le ciel. Mais je ne trouvai pas. Mon père m'affirma alors que j'en possédais une, et me demanda de réfléchir en cherchant dans la technique un lien avec le Taïjutsu. En y réfléchissant bien, je ne trouvai comme réponse que deux techniques, mes deux seuls jutsus Fuuton. Et le Boufuu ne me permettait que de ralentir mon adversaire, pour le moment. Il n’y avait donc plus qu’une solution.

Le Fuusajin ?
Le Fuusajin, c’est exact. confirma Heiji Morichi. Et quel est sa fonction ?
Bah, contrer l’adversaire…
répondis-je machinalement. Je ne vois pas comment je peux l’utiliser pour l’allier à du Taïjutsu, vu que c’est un dôme de protection. Il m’empêchera de faire le moindre coup.
Je vois que tu n’as pas encore saisi le truc. Si un adversaire s’attaque à toi et fais face à ton dôme, il sera repoussé. Il se passera la même chose si tu attaques avec !
Evidemment… mais… le temps que je fasse les signes pour la technique, j’ai toute les chances du monde à me faire attaquer. Et si je me protège le temps de l’activer, il aura tout le temps de préparer un ninjutsu pour me toucher après.
Alors surprend-le.


Le surprendre ? Le seul moyen de le surprendre est de faire diversion… ou alors… J’écarquillai les yeux et fit un grand O avec ma bouche. J’avais compris où mon père voulait en venir. Voyant que j’avais trouvé, mon père sourit et me proposa de commencer à m’entrainer sur cette façon d’utiliser ma technique de la Tempête de Poussière. J’enchainai alors quelques signes de main afin d’utiliser le Dochuu Eigyo et je me mouvais sous terre. L’avantage de cette technique était que c’était comme si je nageais, je n’avais donc pas forcément besoin de mes mains pour remonter à la surface. Je fis de nouveaux quelques signes, sortis du sol, et activai ma technique. Mais qui ne fit que remuer l’air. Mon père avait esquiver facilement.

C’est trop lent, Maku. Il faut que la technique s’active dès que tu sors de la terre.
Je veux bien, mais il faut que je fasse mon dernier signe dès ma sortie de terre, du coup, évidemment, ça prend un peu trop de temps…
Ah ? Je pensais que tu savais ça…
Savais quoi ?


Mon père m’expliqua qu’il était possible de garder la technique actif en gardant le dernier signe de main incantatoire de la technique. Dans le cas de mon Fuusajin, elle garderait ma technique sous contrôle, mais vu que le vent ne peut aller sous terre, la technique ne se mettra à fonctionner dès que je sortirai du sol. En acquiescent pour indiquer que j'avais compris, je retentai l'attaque alors. Sur la première fois, je pensais qu’il était inutile de garder le dernier signe dès ma sortie de terre, ce qui fit annuler ma technique. Puis je ratai mon deuxième coup. Ce fut sur la troisième que le résultat arriva. En effet, sortant de la terre en prononçant le nom de ma technique, le dôme de vent se forma et frappa mon père, qui fut repoussé assez loin par cette technique. Se relevant, il me félicita d’avoir réussi mon attaque, mais me donna le conseil de tenter quand même un uppercut en apparaissant depuis le sol. Cela pouvait permettre un coup double plus efficace que d'utiliser le dôme lui-même. Puis il me laissa. Content de moi, mais quelque peu vidé en chakra par cet entrainement, je reparti flâner sur les remparts.
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Les Chroniques du jeune Morichi

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