Tsuki Kuroshiro Kiri no Shinobi | Maître du Kenjutsu de Mizu no kuni
Nombre de Messages : 159 Localisation : Dans un monde austère, où la mort règne, et où le chaos est maître... Nindô : J'utiliserai ma lame pour préserver mon village et ma liberté. Date d'inscription : 05/01/2011
Passeport Ninja Grade: Jônin Points d'Expérience: (471/1000) Techniques:
| Sujet: - La Liberté n'est peut être qu'un Genjutsu - [Mission de Rang A] Dim 15 Mai - 18:30 | | - La Liberté n'est peut être qu'un Genjutsu -x Voilà comment tout a recommencé...
x Le monde a bien tourné depuis la dernière fois que j'ai jonché les rues de mon village, mais à présent, je suis de retour. Mon départ avait été provoqué par les retrouvailles avec mon, frère, qui m'a par la suite semé et que j'ai rechercher pendant un certain temps. Mais c'est une toute autre histoire !
x Le jour se levait sur le village caché de la Brume, et comme à mon habitude, je faisait mon apparition dans le village à ce moment, cependant, cette fois ci, j'apparus à l'entrée du village. D'un air dédaignant, ils m'observaient les dépasser et entrer. Tout en savant ce qu'ils pensaient à ce moment là, je les regardais avec un regard noir et méprisant, tout en me retenant de leur sauter dessus. Mon voyage avait fait ressortir cette partie de moi où la violence est Reine, et qui se nomme Korosu. Mais il s'agissait des gardes de mon village, et une fausse note envers eux me coûterait très cher. Donc je continuai mon chemin dans l'intérieur de Kiri. Le village n'avait pas changé, et la brume était toujours aussi persistante. Les villageois étaient les mêmes qu'avant, leur comportement envers moi était identique à celui d'avant mon départ, et leur regard était encore plus emplit de haine et de peur malgré tout. Saoulé par cette ambiance morose, je décidai de me rendre au bureau du Mizukage, pour l'avertir de mon retour, par les toits. Ainsi, en évitant les regards et les obstacles, j'arrivai à la tour en un rien de temps. Descendant doucement devant l'ensemble de béton humidifié par la brume qu'était le repère du Mizukage, cigarette à la bouche, je commençai à m'avancer vers l'entrée. Les Shinobis qui se trouvaient dans les environs me regardaient approcher, sans dire un mot. Même si je n'étais pas forcement apprécié dans le village, certains avaient du respect et de l'estime envers moi, comme j'en ai également pour ces gens là. A l'intérieur, je me mis à monter les marches qui menaient au bureau, toujours en fumant ma cigarette qui se consumait bien plus rapidement avec les courant d'airs qui parcouraient les escaliers de ce tour. Mon ascension dura quelques minutes, au bout desquelles je me retrouvai face à une porte en bois, Le sol du couloir était humide, tout comme l'atmosphère; était-ce un mauvais présage ? J'allais bientôt le savoir. Je poussai la porte, et constatai que le Mizukage avait changé depuis la dernière fois. Le monde va bien trop vite si vous voulez mon avis, et les choses ne sont jamais comme elle devrait être. Cependant, elle était occupée. Je refermai donc la porte doucement, et parti au bureau des attributions de missions. Je n'avais nulles intentions de reprendre de suite le travail, mais lorsque j'entrai dans la salle, que l'on me reconnu, on ne me posa pas de question et me jeta un parchemin au visage en me criant :« C'est très urgent Tsuki !!! »De là, et sans demander mon reste, je tournai les talons, avançai vers la sortie, et fis un geste de la main avant de disparaître dans une légère brume.x Sur le parchemin, il était écrit en un seul bloc : - Citation :
- Mission de rang A - Mission exécution
Un infidèle du village a été retrouvé dans les environs de Kusa no kuni. Le traître, désormais Nukenin de Kiri, était un ancien Chûnin du nom de Kinoshita Eisuke. Il s'agissait d'un spécialiste du Fûinjutsu, capable de sceller les Genjutsus de ses adversaires dans des sceaux qu'il pouvait ensuite utiliser contre ses ennemis. Même si sa faiblesse d'âme l'a conduit à déserter le village, il est donc dangereux et votre mission consistera à l'éliminer définitivement. Les prisons de Kiri n'ont pas besoin d'être remplies de cloportes dans son genre. En écrasant ma cigarette, et en allumant immédiatement une autre après, assis sur un toit non loin de la tour du Mizukage, je lisais ces mots en réfléchissant à cet homme. Il avait un talent peu commun, et il l'avait gâché en s'en allant... Mais quelle était la raison de ce départ ? Il me fallait le découvrir avant de l'éliminer. J'étais très confiant pour cette mission, peut être même trop, mais après tout, j'allais bien voir ce qui allé se passer ! Ayant déjà toutes mes affaires, je retournai à l'entrée du village, et disparu en direction de Kusa. Le voyage dura plusieurs jours, et rare furent les pause que je fis. Enivré par la fatigue, je ne sentais plus les efforts fait, ni la douleur que me produisaient mes muscles. Korosu était resté bien silencieux, ce qui n'envisagé rien de bon, et quant à moi, je pensais bien trop à ce Kinoshita, en me demandant pourquoi un ninja possédant un tel don, et étant respecte, à pût faire cela. Avant, jamais je ne me serai préoccupé de ma cible, mais mon voyage m'a changé, et ma façon d'être est totalement différente. Je sais qu'incessamment sous peu, Korosu prendra le pouvoir de ce corps qui est mien, et que ce sera alors à moi de devenir plus puissant à mon tour, dans les abysses de mon âme.
x Une description approximative de l'endroit où se trouvait ma cible m'avait été donnée, et j'étais à présent au cœur de cette zone. Des plaines verdoyantes s'étendaient jusqu'à perte de vue, et le vent frais et humide soufflait, sous un soleil éclatant, donnant à cette endroit une atmosphère paisible, et une température idéale. Cependant, je n'étais pas là pour me reposer, mais plutôt pour accomplir une tache qui ne ferait qu'agrandir ma réputation d'assassin. Durant une journée, je me suis fondu dans le décor, échappant aux patrouilles shinobis qui, en me voyant, auraient pu croire à une invasion. Cependant, je ne trouvais pas ma cible, car elle était caché, et entant que chasseur, je me savais à présent chassé. La seule chance de le rencontrer était de le laissé me piéger. Je savais qu'il était là, quelque part, entrain de m'observer et de se cacher avec un Genjutsu qu'il avait utilisé, je le sentais. Mais si je rompais le sort, il se serait en allé immédiatement. Alors j'attendais, patiemment. Les heures passaient, et j'étais toujours caché, à attendre qu'il se montre à moi en me piégeant. Je n'ai jamais aimé être la proie, et c'est d'ailleurs bien pour cela que je suis toujours terré, invisible, et prêt à bondir pour tuer. La situation actuelle était à peu près similaire, je me tapissai dans l'ombre, sans un geste, pour tuer, mais tout en étant une cible facile.
x La nuit était tombée depuis plus de trois heures, et l'air s'était humidifiée. La Lune éclairait mes yeux rouges qui luisaient dans la nuit, comme les félins, attentifs, silencieux, immobiles, et mortels. Mais soudainement, derrière moi, un arbre jaillit du sol, m'étreignant et m'empêchant de me débattre... Un Genjutsu ! Il était passé à l'attaque, mais je ne le voyais toujours pas. Puis, alors que je le cherchais du regard, au dessus de ma tête, en sortant de l'arbre, je vis un homme, au visage creusé par ses propres batailles, et au yeux ternes et cernés.
Pendant un instant, là, sous les rayons de la Lune qui éclairaient le ciel comme en plein jour, j'ai cru me voir dans un miroir, j'ai cru qu'une seconde illusion avait été lancée, mais ce n'était pas le cas. Cet homme était comme moi. Quelques secondes passèrent, et j'entendis une voix calme, froide, et sans vie, me dire :« Ils t'ont donc envoyé toi, le Kuroshiro. Intéressant. Pendant un temps, j'ai essayé de deviner qui serait mon poursuivant, mais ils ont eu raison, qui est meilleur assassin que celui qui a tué les membres de sa famille ? Tu es l'un des seuls Shinobis que je connaisse qui soit dénuée de conscience et de sentiment. »Après ces paroles, la même sensation que précédemment m'envahie. C'était réellement comme si j'étais en face de moi même, et que je me parlais. Cependant, j'étais en danger, cet homme n'avait pas l'intention de se laissé tuer, et il me fallait riposter le plus vite possible. De là, il sorti de cet arbre imaginaire, et se mit devant moi, dague en main. Quelques mots sortirent de sa bouche, mais je n'en compris pas un seul, puis il tenta de me poignarder. Mais à ce moment là, juste avant qu'il ne finisse de prendre son élan pour me perforer le corps, je lui demandais, d'une voix calme :« Je ne t'ai jamais vu, et j'ai pourtant l'impression de te connaître... Je me moque de ton histoire, de ce qui t'a mené à être comme tu es... Je veux juste savoir pourquoi quelqu'un avec un tel don à déserté son village alors qu'il aurait pu devenir bien plus qu'un simple Shinobis... »Puis je ne dis plus un mot, et attendis. Il me regarda, en fronçant les sourcilles, et prit à son tour la parole, avec des mots qui, aujourd'hui encore, me firent frissonner :« C'est justement pour devenir plus qu'un simple Shinobis que je suis parti, c'est pour devenir un homme libre ! »Dans sa voix, je senti de l'espoir, et en le voyant, je savais que c'était l'une des dernière choses qui le gardé en vie. Et alors que je le regardais droit dans les yeux, il reprit son élan pour me poignarder. La rage remplissait son regard, et il allait me tuer. Mais à ce moment là, je savais ce que je faisais. Je ne quittais pas son regard du mien, et prononçais : « Ikken no Korosu »Mes yeux se remplirent alors d'une lueur verte, d'où s'évaporée une légère brume de chakra de la même couleur. Kinoshita ne bougeait plus, et tomba au sol, annulant ainsi son Genjutsu. A présent, son esprit était dans mon corps, entrain d'affronter Korosu. Ce dernier, aussi pitoyable que puissant dans ce monde, n'hésitait pas à lui faire subir les pires souffrances morales. Bien qu'immatériel, Korosu brûlait, mutilait, et torturé le Nunkenin, et ce dernier ressentait la douleur comme si elle était réelle. Puis, au bout de quelques seconde, il fut relâché de l'emprise de mon homologue, et son esprit retourna dans son corps. Doucement, il reprit connaissance. Les douleurs mentales subies ne disparaissaient pas. C'était comme si toutes ces choses lui étaient arrivées. Il n'avait plus aucunes forces, et resta donc au sol. Puis il leva la tête, me regarda, et me dit, d'une voix affaiblie :« Tu es pire que ce que je pensais... Il n'y a aucune compassion en toi, il n'y a que du mauvais ! »De ces mots, je vis d'un regard nouveau le réveil de Korosu, et il n'y a absolument rien de bon là dedans. Ma cible était à présent là, à genoux, devant moi. Allais-je le tuer, comme ordonné, ou allais-je laisser cet homme, qui me ressemblait, vivre ? Je sortie mon sabre, et réfléchis. Que devais-je faire ?! Mais lorsque je croisais ses yeux, après une dizaine de secondes, je revis ce regard méprisant, identique à celui des villageois, ce qui, en moi, déclencha cette rage que je ne peux que refouler dans mon pays et dans mon village. Je ne pouvais plus supporter ce regard, et encore moins venant d'un traître. Alors, en le fixant, avec mes pupilles rouges sang, symbole de ma tristesse et de ma rage, j'abaissai mon bras droit, et tranchai mon adversaire en deux. Le sang coulait à flot, et c'est sur l'herbe verte qu'il s'étala, laissant penser à un mauvais présage. Les corbeaux tournaient déjà autour du corps alors que j'avais à peine essuyé ma lame et rangeai mon sabre dans son fourreau. Ici, plus rien ne me retenait, ma tache étant fini, je n'avais plus qu'à retourner à Kiri. Cependant, je sentais un présence derrière moi, au dessus du corps déchiqueté de l'ancien Shinobi de Kiri. Mais lorsque je me retournai pour apercevoir quelque chose, cette présence disparu, comme si une hallucination m'avait prise. Voyant qu'il n'y avait rien, je me tournai, et parti pour de bon vers Kiri, laissant le sang d'un homme libre dans mon ombre, tout en ayant ses paroles qui raisonnaient dans ma tête. |
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