- La Danse Sombre de l'Eclipse - [Entraînement]

- La Danse Sombre de l'Eclipse -

« Tu es bien mon fils,
Et tu le resteras... »

- La Danse Sombre de l'Eclipse - [Entraînement] Nuit11

x Sous ces paroles résonnantes dans ma tête, je me rendis compte que beaucoup de gens ont péri sous ma lame, et qu'aujourd'hui l'odeur du sang ne me quitte plus. Mon sabre, le seul souvenir de ma vie d'être humain, est à présent l'une des armes les plus crainte de Mizu no Kuni. Alors qu'il servait à défendre la justice du temps de mon père, je l'utilise maintenant pour décimer les rangs de mes ennemis. Ai-je raison de faire cela ? Je le pense, même si mon chemin aurait pu être différent de ce qu'il est de nos jours, si j'avais suivi la voie de mon père. Cependant, je crois qu'il aurait été fière de moi pour tout ce que j'ai réalisé depuis ces derniers temps. L'acquisition de Homatsu, l'une des sept épées légendaire de la Brume, ma promotion au rang de Jônin tout d'abord, puis à celui de bras droit du Mizukage, sans oublier ma maîtrise devenu parfaite de notre attribut génétique et enfin le droit de reprendre l'école de Kendo dont il avait été le maître et qui était la plus réputée du pays. En seulement quelques semaines j'avais accédé à de nombreux postes et privilèges, et ça grâce à mes assassinat et autres massacres. Bien que devenu respecté dans le village, j'étais toujours crains par les habitants. Ils n'avaient jamais appris à me connaître et restaient sur cette histoire de massacre d'il y a trois ans. Mais après tout, je les comprends. Qui aimerait parler à un homme qui a assassiner la quasi-totalité de sa famille ? Même si tout cela est arrivé parce que mon père m'a enseigné la plus grande technique de combat du pays de l'Eau. Cela s'est produit il y a environ 13 ans.

~ Flash Back ~

x À cette époque je n'avais que sept ans et j'avais déjà rejoins les banc de l'académie. L'ère de la brume sanglante était toujours d'actualité et chaque année, depuis la révélation de Zabuza Momochi, qui devint plus tard l'un de mes Sempai, les étudiants voulant accédé au rang de Genin étaient de plus en plus violents et sadique. Ainsi, c'est en prévoyance de mon examen final que mon père décida, tôt, de m'apprendre la plus puissante et grande technique de Kendo de Mizu no Kuni. En effet, mon clan était redouté dans tous le pays, voir même au delà des frontières, et cela à cause d'un art du sabre. Nombreux furent ceux qui vinrent au Dôjô pour l'apprendre, mais peut y parvinrent. En effet, les Hayatsu était les plus enclin à maîtriser cet art, ce fait étant dû à nos capacités physiques et mentales différentes qui ont fait de certains d'entre nous de puissants guerriers redoutés ou de fins stratèges. Ainsi, c'est jeune que j'appris cette technique.

x Un beau jour, mon père m'amena au Dôjô alors qu'il n'enseignait pas. Comme toujours, je ne posais aucune question et suivais, même si intérieurement j'étais interrogé et que je me doutais qu'il voulais m'apprendre quelque chose. La route jusqu'au lieu d'entrainement se fut une nouvelle fois dans le silence le plus total. Le vent soufflait fort ce jour là, éparpillant la brume du village, et laissant ainsi apparaître le ciel grisonnant. Le trajet fut court, bien que nous marchâmes, et une fois devant les portes du Dôjô, mon père s'arrêta. Je fis de même, bien évidemment, tout en continuant de le regarder. Soudainement, en prenant la parole, il dégaina son sabre noir, qui aujourd'hui est le mien, et me dit, sans se retourner :

« Tsuki, bien que j'ai foi en tes capacités, je ne souhaite pas te voir périr d'ici quelques années durant ton épreuve finale pour devenir Genin. J'ai donc décidé de t'enseigner notre art au sabre, le Gesshoku no Mai. Comme tu dois le savoir, il nous a été déconseillé par les anciens de l'apprendre aux jeunes qui n'ont pas encore découvert notre don puisqu'il sollicite énormément le corps ainsi que les sens. Mais je me dois de te faire subir cela au plus tôt pour que tu survive le plus longtemps possible. J'ai été comme toi, je l'ai appris jeune, comme les autres, et je ne doute pas de ta réussite, même si lorsque je l'ai maîtrisé, j'avais déjà en ma possession le Kurotsuki. Quoi qu'il en soit, je te fais confiance ! »

Ainsi, après ces mots, je le vis bouger rapidement, lorsque tout à coup, quatre clones aqueux apparurent à ses côtés. Rapidement, ils l'attaquèrent simultanément, et avec aisance, mon père para chaque coup tout en faisant preuve d'une rapidité hors norme. Ses mouvements étaient flous et parfois même invisible à mes yeux. Puis au bout de deux ou trois secondes, les clones redevinrent eau alors que la lame les avait traversé sans que je m'en rende compte. Suite à ça, il se retourna vers moi et me dit, calmement :

« La première chose que tu devras apprendre, c'est à utiliser ta vision périphérique afin de voir tout ce qui s'approche de toi à cent quatre vingt degrés. Après ça, tu devras faire preuve d'une grande rapidité pour éviter et contrer tout ce que tu verras sur ce périmètre. Et enfin, il te faudra mêler parfaitement ta vue et tes mouvements pour parer les choses les plus rapides que tu pourras rencontrer. Ainsi, tu deviendras une ombre intouchable. Ai-je été clair ? »

D'un hochement de la tête j'acquiesçai alors que mon père dit, rapidement, en sautant sur la branche d'un arbre avoisinant :

« Bien, commençons ! »

Soudainement, il se mit à me jeter des pommes de pin. N'étant pas encore habitué à esquiver facilement les projectiles, j'en pris plusieurs en pleine poire, qui me firent tout de même mal, surtout avec la force de mon père. Je savais que cela était fait pour me pousser à me mouvoir rapidement en faisant attention à d'où venaient les objets. Alors, au bout de quelques minutes, j'arrivai un peu à suivre les projections de mon père, même si ce n'était pas totalement ça. La première étape de l'entraînement fut longue, car en effet, développer sa vision périphérique prend énormément de temps et d'énergie, et j'eus de nombreux maux de tête à faire crever un cadavre, ainsi que de violentes douleurs aux yeux qui devenaient rouge sang par moments tant je les sollicitais. Mais cela n'était qu'un détail. Ainsi, je continuai, jour après jour, même en l'absence de mon père. Au bout de quelques temps, j'avais enfin réussi à passer le premier stade, ce qui me permit de passer au niveau suivant : la vitesse de mes mouvements. Ainsi, j'avais informé mon père de mes progrès, qui s'empressa de me tester. Ainsi, nous recommençâmes l'entraînement, et c'est avec un sourire qu'il me dit :

« C'est bien Tsuki, tu apprends vite. Maintenant, évites ce que je t'envoie... »

A ce moment là, il se mit un peu en arrière et fit quelques clones qui, très rapidement, m'envoyèrent de nombreux projectiles, comme des cailloux et autre. Autant vous dire que la première étape fut simple à côté de celle ci, car les assauts vinrent de tous les sens, et multiples furent les coups que je pris. Je voyais bien tout ce qui m'approchait, mais je n'arrivai pas à tout éviter. Puis, alors que je pris un coup derrière la tête, mon père stoppa les assauts et me dit :

« Ne reste pas face à moi ! La vision s'étend seulement à cent quatre vingt degrés, pas à trois cent soixante ! Tu n'est pas un Hyuga ! Tu dois bouger sans cesse, ne serait-ce que ta tête, pour pouvoir tout esquiver ! Recommence ! »

Après ces paroles, et bien que très jeune, je me mis à faire cela. À chaque projectiles vu, je tournai un peu la tête pour voir le reste, faisant ainsi un tour sur moi même en quelques instants. Bien sûr, je n'évitai pas tout, mais j'avais compris le principe. Maintenant que je pouvais tout voir, je devais esquiver. Tout d'abord, je me concentrai dans un premier temps sur un seul objet à la fois, l'évitant avec aisance, mais en subissant toujours les autres. Puis plus le temps passé et plus le nombre d'esquives simultanées augmentées. Jusqu'au jour où, en un seul mouvement, et en une fraction de seconde, je réussi à éviter toutes les attaques des clones, qui avaient été lancées à vives allure. Cela m'avait prit plusieurs semaines ainsi que de très nombreuses bosses et coupure, mais j'avais réussi au final. Voyant ça, mon père me fit accéder à la dernière étape, et m'arma de son sabre. La dernière chose que j'avais à apprendre était de lier ma vue à mes mouvements pour pouvoir parrer et non esquiver, ce qui n'était d'ailleurs pas si simple. Ainsi, alors que les clones continuaient à m'envoyer des choses, j'essayai de parer. Cela fut difficile, car bien que voyant ce qui arrivait vers moi et étant capable de les éviter, il était dur de faire en sorte que le sabre touche chaque projectile. Parer un sabre était simple, car l'angle de la lame est toujours facile à reproduire à l'inverse pour stopper l'assaut, mais là, c'était une tout autre question. Ainsi, j'esquivai de multiples fois sans utiliser mon sabre, jusqu'au moment où je me rendis compte qu'il me fallait réussir. Manier ce sabre était difficile pour un enfant de mon âge, car il était presque plus grand que moi et lourd. Ainsi, c'est par bride que je parai. Comme lors de l'étape précédente, je me concentrai sur un seul clone. Les cailloux passèrent souvent sur les côté de la lame pour atterrir dans ma face, mais cela ne m'arrêta pas. J'essayai encore et encore pour enfin parvenir, après une demie journée d'entraînement, à contrer une attaque. Cela me fit bien plaisir, mais je revins sur terre lorsqu'un choc sur la joue gauche me fit perdre l'équilibre. En effet, je n'avais pas encore réussi. Alors je me relevai et repris calmement. Tout en reprenant les bases que j'avais appris plus tôt dans ce long entraînement, je me mis à bouger rapidement tout en étant attentif à ce qui m'entourait. En ayant compris le principe de la parade, je me mis à avoir des mouvements fluides et souples tout en parant de plus en plus de projectiles. Jusqu'au moment où, comme précédemment, j'avais stoppé toutes les attaques d'un seul coup de sabre avec une grande rapidité. Mon père étant alors au Dôjô, en train d'entraîner ses élèves, ordonna à ses clones de m'attaquer physiquement. Bien sûr, je n'avais pas été prévenu. Alors ils prirent des bâtons au sol et se ruèrent sur moi. Le temps que je comprenne ce qu'il se passait, ils étaient déjà là. Ainsi, en me mettant accroupi, et en adoptant une garde haute, je parai leurs attaques verticales, avant de rouler entre les jambes de l'un des clones pour me retrouver derrière eux. Rapidement, alors qu'ils se retournèrent, je me concentrai rapidement. Puis ils se jetèrent sur moi. Bien sûr, ils n'utilisaient pas toute leur force physique, mais seulement leur rapidité, comme plus tôt. Et alors que mes attaquants se rapprochaient un à un, ou à plusieurs, je parai, esquivai et contrer, détruisant ainsi les clones fait d'eau, un à un. Au final, une étendue aqueuse se trouva devant moi, alors que le Soleil se couchait.

Mon père, qui mit une pause à son entraînement, me rejoint pour me dire :

« Je vois que tu as réussi. Tu as mis du temps, mais ce qui compte au final, c'est que tu maîtrise cette technique. Tu es parvenu à le faire sans le Kurotsuki, alors je n'imagine même pas le niveau que tu auras lorsque tu pourras l'utiliser ! Je suis très content de toi Tsuki, tu es le premier à avoir fait une telle prouesse. Continus comme ça ! »

Puis suite à ces paroles, il disparut pour reprendre ses cours en suspend, me laissant ainsi rentrer chez moi avec le sourire.

~ Back to the Present ~

x Il avait raison, avec le Kurotsuki dans les poches, mon niveau avait grandement augmenté, au point même de le tuer. Si seulement il ne m'avait pas apprit si tôt cette technique, jamais je n'aurai pû le tuer ce soir là. J'ai apprit très tôt à danser avec l'éclipse, et même si cela m'aida de très nombreuses fois, ma famille me fut enlevée en grande partie par cet art et par ma main.

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