• Visiblement, il y avait encore des illettrés dans ce monde, en prêtant serment à l’organisation de la lune rouge, on signait un pacte qui disait que tout homme se permettant de trahir l’Akatsuki serait condamné à des peines inimaginables. C’était pourtant bien clair et pourtant, certaines personnes osaient encore venir ici comme des touristes, ils ne savaient donc pas à quel point c’était important pour lui de préserver un certain mystère sur l’association. Uchiha Madara, l’homme qui avait subi la pire descente aux enfers de l’histoire des Ninjas était assis sur une sorte de trône dans l’ancien repère du clan Uchiha se trouvant non loin de Konoha Gakure no Satô, les jambes croisées et un air sceptique dissimulé derrière un masque en forme de spirales oranges qui le rendait quasiment indifférent à toutes les situations. La pièce était très sombre, en effet, seul un filet de lumière perçait l’obscurité des lieux. Il était l’homme qui avait survécu songeait-il en se redressant et il n’était pas prêt à se laisser marcher sur les pieds par des jeunots qui n’avaient rien d’autre à faire que de tourner leur veste à n’importe quelle occasion, lorsqu’il avait apprit la nouvelle, il était entré dans une colère noire. Jamais il n’aurait pensé que certains pourraient prendre les ambitions de la lune rouge à la légère ! C’était pour lui un manque d’irrespect total qui méritait une mort en souffrance et ce n’était que peu dire par rapport à ce qu’il leur réservait. Croupir dans une prison, c’était encore trop bien pour eux et être assassiné représentait un véritable cadeau, hors de question qu’il ne recourt à ces méthodes en premier temps. Mais le doyen n’aimait guère partir seul ces derniers temps, on ne savait jamais, on pouvait toujours tomber sur des gens qui tenteraient de découvrir son identité, dans ce cas, il avait toujours un acolyte à ses côtés qui tentait d’occuper les adversaires pendant qu’il exécutait les ordres de la mission.
  
  Mais malgré qu’il concevait que face à lui, les chances des trois fuyards de l’emporter étaient minime, il savait pertinemment que ce n’était pas n’importe qui, il savait également que les trois hommes n’éprouvaient aucun scrupule à éliminer une personne de plus. Il les avait formés ainsi, assoiffés de sang et sans pitié, pourtant aujourd’hui, ils trahissaient leur mentor, la situation était totalement intolérable, il fallait qu’il y remédie au plus vite mais avant cela, il fallait qu’il se trouve un équipier pour le couvrir. Il fit appel à sa mémoire qui lui rappela que tous les membres officiels de l’Akatsuki se trouvaient actuellement en mission un peu partout dans le monde des Shinobis et qu’aucun d’eux ne pouvait être rapatrié sous prétexte qu’il avait besoin d’un collègue pour une mission qu’il pourrait tout aussi bien exécuter seul. Une personne lui vint alors en tête, un être qui avait juré la fidélité à l’organisation, c’était la seule personne à laquelle il pouvait faire appel et, s’il s’avérait être un véritable serviteur de la lune rouge, il viendrait immédiatement sans faire trop d’histoires. L’un des derniers descendants du clan maudit saisit un pinceau et un morceau de parchemin où il écrivit rapidement en style calligraphique quelques mots pour l’homme qu’il allait convoquer. Il se nommait Fuusaki Itsu, si ses souvenirs étaient exacts il provenait du village caché de la brume mais il ne savait pas pourquoi il avait abandonné son pays pour venir servir l’Akatsuki. L’Uchiha attacha suite le mot à la patte d’un oiseau voyageur et lui indiqua le destinataire avant de rasseoir.
  
  Il n’avait pas grand-chose à faire ces deniers temps, la plupart du temps, li gérait la paperasse et les traités de non agression qu’il avait signé avec plusieurs pays neutres qui désiraient être épargnés de la guerre qui s’annonçait plus que jamais sur monde des Shinobis. Le co-fondateur du village caché des feuilles était impatient de voir son équipier arriver pour savoir si les hommes engagés à son service étaient assez puissants et assez préparés pour le combat. Il fallait minimiser les pertes humaines durant le conflit, déjà que peu de personnes s’étaient ralliées à eux par rapport aux cinq grands pays qui étaient sur le point de s’unifier. Son objectif final était Konoha Gakure no satô, pour honorer la réussite de son plus, il avait prévu de leur laisser bien des surprises, il avait prévu de manipuler une personne aveugle de l’amour envers son village, une personne si naïve qui pensait qu’en s’emparant du titre de Hokage, tout s’arrangerait et que Hi no kuni ne serait plus lié à aucune guerre. Certains âmes étaient faciles à contrôler songeait Madara en attendant le Nukenin. Les tics tacs incessants ne la montre à moitié détruite l’énervait plus qu’autre chose, pas une seconde de plus que le vieil homme avait déjà bloqué les aiguilles de l’horloge suspendue au mur par un lancer de kunaï rapide, simple mais efficace. Par ce geste presque innocent, l’on pouvait en déduire la vitesse des coups portés par l’héritier du Sharingan mais aussi à quel point son adversaire verrait sa mort pratiquement subite sous ses yeux.
  
  Et « Klang ! » faisait la carcasse métallique qui se fracassa au sol en éparpillant les derniers composants restants de l’horloge qui jonchaient désormais aux pieds d’un homme où le mot « Shinobi » et « Destruction » était lié sans faire de détour. Pour lui, ce terme n’avait qu’une seule définition, le Ninja par définition n’était qu’une arme pour son village et devait respecter le code au risque d’y perdre de la vie, un système qui avait causé de nombreux suicides à l’époque où lui-même se battait encore dans les escadrons au milieu d’un champ de bataille. Désormais cette époque était révolue et malgré leurs intentions conservatrices, les Shinobis n’étaient plus ce qu’ils étaient pas le passé, il n’y avait plus aucune fierté à porter un titre que l’on ne méritait pas et pourtant maintenant, un simple examen était requit pour devenir un soldat, un garant de la paix. C’était bien pour cela qu’il voulait rétablir un ordre dans ce système, qu’il voulait éliminer tous les parasites qui empêchaient les jeunes de chaque nation de libérer son véritable talent. Pour cela des sacrifices étaient nécessaires et pour accomplir ce plan de l’œil de lune, il fallait capturer les neuf Bijûs dans le but de faire revenir à la vie le plus grand des monstres de l’univers, ainsi, sous la terreur et dans le totalitarisme cela allait de soit, le monde retrouverait une paix durable que tant d’hommes avaient désirés avant lui. Et aujourd’hui, trois personnes venaient de se détacher de son point de vue et comptaient raconter ailleurs ce qu’il mijotait et aujourd’hui même encore, ils allaient périr dans les plus atroces souffrances pour avoir tenté de s’opposer au régime auquel ils avaient tous prêté allégeance quelques temps plus tôt. Madara le jura sous le symbole du clan Uchiha tâché de sang, il le jura sur les derniers descendants de la famille maudite qui pourtant perdurait encore.
  
  Un peu plus loin, dans les vastes plaines volait un pigeon qui allait à la rencontre d’un homme qui partageait les ambitions de l’organisation de la lune rouge, vole petit oiseau songeait un gamin sur terre qui s’amusait à le poursuivre. N’importe quoi pouvait représenter un danger dans un monde aussi incertain et pourtant la population faisait mine de ne pas le savoir pour tenter d’oublier que bientôt le chaos serait au rendez-vous et que bientôt, ce ne serait pas le doux parfum des cerisiers qu’humerons nos guerriers mais l’odeur de cadavre oublié dans les champs après une journée où les pertes n’étaient guère négligeables…
  

Nuages rouges sur fond noir sur une grande tunique et vous avez un manteau reconnu par tous. Le signe distinctif de l’organisation criminelle reconnue à travers le monde comme étant extrêmement dangereuse. Seul des ninjas exceptionnels peuvaientt en faire partie. Les seuls élus faisaient partie de la classe des élites du monde ninja et s’approcher de ses élites demandait beaucoup d’effort et d’entraiment. C’était désormais un de ses rêves. Revêtir un jour la même tunique que ces ninjas. Ce rêveur se nommait Fuusaki Itsu et il était un sbire de l’Akatsuki. Un simple serviteur travaillant dans l’ombre en essayant de se faire remarquer par ses supérieurs pour un jour atteindre les sommets de l’organisation et pouvoir se mesurer au plus grand et être traité d’égal à égal. Ce jour n’était pas encore venu, mais il persistaii dans ses entraînements en poussant ses limites toujours plus loin et de cette façon, il attirerait peut-être le regard de son maître, l’homme au masque orange. Cet homme à l’apparence mystérieuse l’avais recruté tout juste après son départ de Kiri lorsque il avait décidé de quitter la nation de la brume sanglante qui ne portait plus aussi bien son nom. Les examens de sélection ne se faisaient plus dans la violence d’autrefois et c’était pour cette raison qu’il avait décidé de partir pour trouver des gens qui partageaient sa vison des choses. Une organisation qui lui permettrait de vivre dans l’excès sans jamais demander pardon à personne. Une organisation qui n’était pas regardant sur la méthode, mais se penchait plutôt sur le résultat d’une mission. Il étais enfin libre de faire ce qu’il voulait faire. Vivre dans la violence et le sang. Vêtu tout de noir, seul dans un grand champ, une petite lueur rougeâtre transperçant l’ombre se dégageant d’un arbre majestueux, le démon dormait après une mission épuisante. La petite lueur provenant de la cigarette s’éteignit lorsque cette dernière tomba de la bouche du démon sans émotion qui dormait d’un sommeil léger. Un seul mot sortit de sa bouche lorsqu’il se réveilla en sursaut sentant ses vêtements devenir plus chaud par le feu de la cigarette.

- Merde!

Fuusaki tapota les flammes qui avaient commencées à abîmer ses vêtements, mais par chance, il évita le pire. Pas trop de dégâts, ses vêtements étaient saufs. Notre héros était à présent réveillé et il se demandait bien ce qu’il allait bien pouvoir faire pour occuper sa journée. Pour commencer, il allait reprendre une cigarette, car il considérait le fait de s’être endormie avec sa dernière ne comptait pas et qu’il pouvait bien en fumer une autre. Fuusaki n’était pas un grand fumeur, mais plutôt un fumeur occasionnel. Du moins, c’était ce qu’il essayait de se faire croire. Il fumait beaucoup plus qu’il ne le laissait croire. Il disait ne fumer que lorsqu’il était stressé. Il y avait aussi le moment où il n’avait rien à faire. Il fumait aussi durant une marche, après un bon repas, tout juste avant un combat… finalement, il fumait beaucoup trop pour un ninja. Cependant, la bonne nouvelle, était que la cigarette n’affectait en rien ses performances physiques, du moins pas pour le moment. Peut-être quand vieillissant, mais Fuusaki vivait le moment présent. Il ne pu cependant pas prendre sa nouvelle cigarette, car le roucoulement caractéristique du pigeon vint interrompre son désir de fumer. C’était pourtant un oiseau parmi tant d’autres, mais lorsque ce dernier ce tenait tout juste à vos cotés, c’était un peu embêtant et déroutant. Fuusaki aperçus alors un petit morceau de papier enroulé sur la patte du pigeon. Ce devait être un message qui lui était adressé, sinon pourquoi le pigeon serait-il venu à lui? Le ninja prit le papier et le lu. Le message lui était bel et bien adressé. C’était une convocation de son maître qui lui demandait de venir le rejoindre le plus rapidement possible pour partir à la recherche de traîtres. Fuusaki ne pouvait pas refuser une mission surtout provenant de son maître vénéré, le chef de l’organisation pour laquelle il avait fait le don de sa propre vie. Prenant rapidement ce qui lui appartenait, Fuusaki partit rapidement en direction du repaire dont le message faisait mention. Avant de partir, il tua le pigeon et brûla le message. De cette manière, il ne restait plus rien qui pourrait trahir les actions du démon sans émotion. Il ne restait plus rien, sauf un petit garçon qui c’était tapit dans les hautes herbes. Ce dernier avait poursuivit le pauvre pigeon sans se douter qu’il allait tomber sur le pire individu qu’il existait sur la terre. Fuusaki n’était pas dupe et il avait repérer le petit qui ne méritait pas ce qui allait lui arriver. La cruauté était la marque de commerce de ce ninja, mais il était aussi troubler par tous ses crimes contre l’humanité. La nuit, le sommeil du ninja si puissant était parfois troubler par de sombres pensées hantées par les fantômes des personnes tuées froidement pour une seule raison : le goût du sang frais. Partant vers le repaire, notre démon laissa croire à sa victime qu’elle était sauvée, mais c’était une supercherie. Faisant rapidement demi-tour, il sauta dans les hautes herbes agrippant sa victime à la gorge qui commençait déjà à suffoquer.

- Profite bien de ta prochaine bouffée d’air, car ce sera ta dernière.

Fuusaki relâche son étreinte laissant le pauvre garçonnet respirer dans un râle témoignant son goût de vivre, mais il n’en fallu pas plus pour que le sang gicle de sa trachée coupée par un kunai que Fuusaki avait employé à la vitesse de l’éclair laissant sa victime tomber mollement au sol en se vidant de son sang. La présence du ninja allait rester secrète dans cette région, mais à quel prix? Maintenant, laissons le corps se décomposer au soleil ardent laissant une odeur nauséabonde s’en dégagé qui aura tôt fait d’alerter un pauvre passant qui se demandera, mais qui avait bien pu faire cela. Un monstre sans aucun doute! D’ailleurs, le monstre était en route pour le repaire de son illustre maître. Il devait se faisait tard et il ne fallait pas arriver en retard. Parcourant à grande vitesse la distance qui le séparait de sa destination finale, Fuusaki pu arriver au repaire avant la tomber de la nuit. Le soleil avait pris une teinte rougeâtre plongeant tout l’horizon dans un paysage rappelant la couleur d’un fleuve où beaucoup de sang avait coulé. Poussant les grandes portes dans un grincement métallique, le ninja vêtu tout de noir, ses cheveux long dansant au rythme du vent entra dans le repaire. Il s’agenouilla devant un homme assit sur un trône de pierre. Ce fut un sourire aux lèvres que Fuusaki Itsu s’adressa à Uchiha Madara.

- Bonsoir sensei, j’ai été retardé, mais j’espère que je ne vous ai pas fait trop attendre…

• L’attente était longue pour une personne aussi insatisfaite que lui, jamais dans sa vie il n’était arrivé à comprendre ses compagnons qui mettaient plus de temps que lui à arriver au repaire et les choses s’étaient encore aggravées lorsqu’il avait commencé à utiliser le Ninjutsu d’espace temps qui lui permettait de se rendre en une fraction de seconde à l’autre bout du monde ou du moins dans une dimension le reflétant. Plongé dans ses pensées, il avait à peine remarqué l’arrivée de son jeune acolyte dans la pièce. Ce dernier s’agenouilla et s’inclina respectueusement devant son maître avant de faire part de ses excuses. Au moins lui était engagé dans l’organisation, il n’était pas comme – veuillez excuser le langage – ces trois salauds qui s’étaient enfuit sans raison et qui croyaient que l’on échappait à un homme de son envergure aussi facilement. Derrière son masque, le vieil homme ferma son unique œil et se leva de son trône de pierre pour s’avancer vers le Nukenin et passer devant lui comme s’il ne l’avait pas remarqué au départ avant de s’arrêter brusquement à la sortie où le soleil était au plus bas pour une banale journée d’été. Il s’empressa de mettre son capuchon noir sur ses cheveux de la même couleur que le reste de son accoutrement avant de déclarer d’un ton froid à son équipier qui le considérait comme maître :
  
  « Ne perdons pas de temps, ils ne doivent pas être loin de la frontière. »
  
  Il ne regarda pas derrière lui et disparut en un saut un peu plus loin dans de paysage, il se dirigeait vers les grands espaces. Ne faisant pas attention à ce que son élève faisait, il stoppa sa course au milieu de la forêt pour poser une main à terre et fermer son sharingan. Il tenta de se concentrer malgré le chant pénible des oiseaux qui traînaient dans les parages. L’un des derniers des Uchiha repérait des présences animales à l’ouest, il sentait leur désarroi et leur peur mais il vit également des traces de pattes et un nuage de poussière pas encore retombé, il n’y avait qu’une seule chose capable de faire paniquer le gibier très loin hormis les catastrophes naturelles. Il l’y avait l’homme affamé, ces êtres capables de tout pour ne recevoir qu’un peu de nourriture. D’après les déductions qu’il venait de faire, les fuyards devaient de trouver à l’est. Il fit un signe de main dans la direction appropriée pour qu’Itsu puisse voir vers quelle voie il se dirigeait. Et comme il l’avait prévu, à quelques kilomètres de l’emplacement où il avait analysé le terrain se trouvait un petit campement fraîchement désinstallé, il y avait encore quelques cendres qui volaient en l’air et quelques braises qui crépitaient à côté de différents branchages arrachés à Dame Nature aménagés comme abris. Non loin de là il trouva encore des restes de petits animaux sauvages et une carcasse qui ressemblait à celle d’un cerf.
  
  « Reste vigilant, j’ignore s’ils savent que nous sommes à leur poursuite. »
  
  Avait-il conclut en montant rapidement dans un arbre pour observer les horizons, il faisait désormais complètement nuit et une présence était facilement repérable dans le noir car il était quasiment sûr qu’ils devront se servir d’un quelconque objet ou du Ninjutsu pour continuer leur route. Madara n’avait presque pas tort, à 70° Est, l’on pouvait apercevoir une faible source lumineuse, il n’hésita pas à se jeter littéralement à leur poursuite, il descendant de la cime de l’arbre pour se poser sur une branche assez solide pour supporter son poids. Il activa son Sharingan pour mieux détecter le chakra des trois personnes qui avaient quitté l’organisation avant de sauter pour se lancer dans un nouveau périple. Le doyen, malgré son âge, arrivait à effectuer de nombreuses prouesses notamment lorsqu’il s’agissait de se frayer un chemin dans la forêt, il fallait parfois se contorsionner pour arriver à passer entre deux arbres plutôt bien rapprochés. Le vent lui fouettait le masque orange lorsqu’il prenait de la vitesse et sa cape noire aux nuages rouges était écorchée de tous les côtés désormais, au moins la chose qui se chargeait de cacher son identité n’avait pas cédée ou du moins pas encore. La matière était réellement solide et il ne regretta pas de l’avoir pris bien que question esthétique, ce n’était pas encore cela. Ils n’étaient plus très loin d’ici songea l’héritier des pupilles magiques lorsqu’il arrêta une nouvelle de courir pour se cacher derrière le tronc d’un arbre au moins centenaire.
  
  Un seul signe que tout le monde connaissait bien pour montrer qu’il fallait se taire, celui qu’il exécuta pour faire comprendre la situation à Fuusaki tandis qu’il observait les trois hommes se tenir par les épaules. C’était trois grands gaillards plutôt bien bâtis contrairement au deux qui venaient les chasser mais comme disait le proverbe, soit on l’a dans le physique soit on l’a dans le crâne. Cela marquait bien l’écart entre les cinq protagonistes de notre mission. Comme il ne fallait pas que toute l’attention aille sur eux en premier lieu, il avait décidé de faire diversion pour les perturber. Il fit signe à son coéquipier de se baisser, il allait lancer un fumigène pour étourdir ses adversaires mais pas n’importe lequel, il avait un effet de somnifère. En d’autres termes, la personne la moins bien immunisée du groupe commencera à somnoler tandis que les autres tenteront tant bien que mal à essayer d’échapper au gaz qui s’échappera de la sorte de mini bombe. N’était-ce pas un plan machiavélique digne de celui qui avait survécu aux trois grandes guerres des Shinobis ? Et encore, il n’avait pas récupéré cent pour cent de ses capacités alors qu’en sera-t-il lorsqu’il sera enfin prêt pour l’affrontement ? Le leader secret de l’Akatsuki expliqua brièvement en quoi consistait son plan à son équipier avant de commencer à se mettre en action ? D’un geste vif, il lança le projectile non loin de ses ennemis avant de quitter les branchages pour se réfugier au pied d’un arbre qui se trouvait un peu plus au nord de leur précédente position.
  
  Le possesseur des pupilles rouges aux virgules se baissa pour être quasiment nez à nez avec la terre, enfin façon de parler puisque son visage était entièrement recouvert par son masque à spirales. Ses doigts étaient quant à eux crispés et ses coudes relevés pour qu’il soit prêt à récupérer le corps immobile de celui qui avait succombé au gaz soporifique. Quelques minutes après seulement, lorsque la moitié de la fumée s’était dissipée il put sortir de sa cachette pour aller chercher le corps inerte de l’un des trois hommes. C’était un gaillard d’environ un mètre quatre vingt et qui pesait une centaine de kilos, ses bras et son abdomen étaient sculptés par l’entraînement intensif qu’il avait dû subir alors qu’il faisait parti des rangs de l’organisation de la lune rouge, si l’on se répertoriait grâce à l’impression générale, l’on pourrait facilement croire qu’il s’agissait d’un gros bourrin qui n’avait pas une cacahuète dans le cerveau, c’était en tout cas ce que sa tête en laissait déduire. Traînant la masse derrière lui et le rapportant chez son équipier, il sortit un kunaï aiguisé le planta violemment dans les quatre membres de l’endormi qui grogna de douleur. Mais ce cri fut vite étouffé par l’Uchiha qui avait prit ses précautions et avait déjà posé sa main gantée sur la bouche de l’assailli. Désormais même s’il ne succombait pas à ses blessures il était impossible qu’il puisse de déplacer tout seul en vue de la profondeur des entailles qu’il avait fait dans les deux bras et les deux jambes de celui qui avait osé trahir la lune rouge. Il redressa ensuite la tête pour voir son interlocuteur et lui confia :
  
  « Nous conservons le corps, demain à l’aube, nous leur jetterons les restes de leur ami dessus alors qu’ils se remettront d’une douce nuit cauchemardesque. Nous pouvons à présent nous reposer quelques instants, les éliminer maintenant…Ce serait nettement moins drôle, je veux voir de quoi sont capables les hommes qui ont servi l’Akatsuki durant quelques années. »
  
  Madara rejeta le corps mutilé par terre avec dégoût, ses mains étaient désormais tâchées du sang impur d’un autre homme, il arracha un pan encore propre de la tenue de son adversaire qui commençait de plus en plus à sombrer dans la mort pour s’essuyer les gants. Il s’adossa ensuite contre un tronc d’arbre et contempla les deux déserteurs illuminés par le clair de lune, demain était leur dernier jour de vie, qu’ils se préparent à partir tous ensemble…
  

À peine arrivé et il fallait déjà repartir. L’homme sans cœur devait immédiatement repartir en suivant son maître, car ce dernier semblait déjà irrité par la perte de temps causé par le voyage du jeune shinobi. L’homme au masque orange parti sans adresser un seul regard à Fuusaki, comme s’il n’était pas présent. Fuusaki n’était qu’un pion comme tous les autres et il n’était pas dupe. Il le savait bien, mais c’était la route qu’il avait décidé de suivre. Maintenant qu’il c’était engagé dans ce sentier sinueux, il ne pouvait plus revenir sur ses pas. C’était un aller simple. Un aller simple vers l’enfer. Prêter allégeance à l’Akatsuki c’était comme signer un pacte avec le diable. Un pacte maudit dont on ne se défait jamais. Itsu ne pouvait pas partir de l’organisation. Il était lié à cette dernière et la trahir signifierait la mort tout comme les trois traîtres que le maître et son jeune élève poursuivaient. Ces trois là pouvaient déjà se considérer comme mort, car à la seconde où il prirent la décision de prendre la fuite et de déserter l’organisation, les aiguilles de leur monstres calculant leur espérance de vie s’arrêta. Leur dernière heure était arrivée. La folie de l’homme, du shinobi allait frapper fort sur ces hommes et de terribles souffrances surviendront dans les prochaines heures. Souffrances que l’homme appelé Tobi semblait particulièrement apprécié. Cet homme, Tobi, à l’allure inoffensive était en fait le grand Uchiha Madara pourtant mort. Cependant, ce secret était bien gardé et Fuusaki ne connaissait rien de la véritable identité de l’homme qu’il considérait comme son maître. Un maître fourbe capable de tout pour réaliser ses propres ambitions. Prêts à sacrifier ses propres ninjas pour atteindre ses buts. Fuusaki était un soldat comme un autre. Un pion que l’on déplace sur le grand échiquier de la guerre. Un pion remplaçable par un tout autre soldat dévoué et aveugle. Une cécité causé par le désir de puissance. Un désir, une soif qu’on ne peut étancher qu’avec une simple bataille en acquérant de l’expérience. Il fallait plus que cela et c’était bien le but de Fuusaki Itsu, déserteur de Kiri. Il profitait des rares moments passés avec Tobi-sama pour créer une sorte de lien qui pourrait lui être utile pour son avenir. Il désirait apprendre des technique puissantes, mais pour cela, il fallait qu’il le mérite en montrant qu’il en était digne aux yeux de son maître.

« Ne perdons pas de temps, ils ne doivent pas être loin de la frontière. »

Ces mots résonnèrent dans la tête de l’homme au cœur de pierre qui le sorti de sa torpeur. Toutes ces divagations mentales l’avait fait oublier dans quel endroit il était et pourquoi il était ici. Il devait à présent partir à la poursuite des traîtres. Sans perdre de temps, le maître prit les devants sans attendre son jeune disciple et puis ce dernier prit lui aussi la route pour suivre son maître du mieux qu’il le pouvait. L’homme au masque orange était rapide, mais Fussaki tenait bien la cadence. Après quelques instants, les deux ninjas s’arrêtèrent pour examiner les vestiges d’un ancien campement. C’était le campement des déserteurs sans aucun doute. Ces derniers savaient peut-être qu’on les poursuivait et ils essayaient peut-être de nous semer, mais c’était peine perdu. L’équipe de recherche était constituée d’un ninja à la tête d’une des plus grandes organisations criminelles et l’autre était un ancien ninja d’élite de Kiri. Leurs chances de réussir à fuir étaient minces. Ces déserteurs n’atteindront jamais le village de Konoha Gakure no Sâto. Ils seront capturés, torturés et tués pour leur désertion. Tel était le sort réserver aux shinobi qui avaient décidés de renoncer à leur serment fait envers l’Akatsuki. Après avoir examiner le campement, Tobi prit une autre fois la parole.

« Reste vigilant, j’ignore s’ils savent que nous sommes à leur poursuite. ».

Sans attendre, le ninja mystérieux grimpa dans les arbres pour essayer d’apercevoir la présence des pourchassés. Une fois repéré, il partit à la poursuite de ses cibles à une vitesse hallucinante évitant les branches des arbres et tout le feuillage. Il faisait preuve d’une incroyable agilité. Pendant ce temps, Fuusaki essayait de suivre tant bien que mal son maître dans cette course effréné. Itsu était habile, mais dans le noir le plus total, il était difficile de ne pas se prendre une branche en plein visage. Ce fut donc le visage en sang que la course se termina. Il avait prit une branche en plein visage et son front fendu laissait couler du sang le long de son visage lui donnait un air plutôt malsain. La course folle se poursuivi jusqu’à ce que l’homme masqué fit signe au déserteur de Kiri d’arrêter et il lui fit des signes lui expliquant ce qu’il allait faire. Les deux ninjas se tapirent au sol et Tobi lança un fumigène qui sema la pagaille dans les rangs des déserteurs. L’un d’eux sombra dans le sommeil et les autres prirent la fuite. Celui qui venait tout juste de s’endormir fut récupérer quelques instants plus tard par le maître. Le pauvre homme allait bientôt souffrir pour ce qu’il avait fait. Rapportant le corps auprès de Fuusaki, le traître fut blessé par un kunai sur ses deux bras et ses deux jambes. Il ne pouvait plus se défendre ni se déplacer seul. Le somnifère contenu dans le fumigène faisait toujours effet. À son réveil, le déserteur allait se trouver en bien fâcheuse posture, capturé comme une proie par des prédateurs très affamés. Le maître se releva alors de toute sa grandeur.

« Nous conservons le corps, demain à l’aube, nous leur jetterons les restes de leur ami dessus alors qu’ils se remettront d’une douce nuit cauchemardesque. Nous pouvons à présent nous reposer quelques instants, les éliminer maintenant…Ce serait nettement moins drôle, je veux voir de quoi sont capables les hommes qui ont servi l’Akatsuki durant quelques années. »

Fuusaki aurait bien aimé continuer la poursuite pour en finir immédiatement, mais les plans machiavéliques du maître prônait sur tout et il fallait donc attendre l’aube pour continuer la traque. Cependant, Fuusaki voulait ramener un trophée pour prouver son allégeance. Quoi de mieux que de capturer un ninja à lui seul. Luttant contre le sommeil, il attendit que son maître soit assoupi où du moins c’était ce qu’il essayait de faire croire, pour prendre la poudre d’escampette et partir à la recherche de leur objectif. Traversant la forêt à une vitesse soutenue, le ninja tout vêtu de noir, la chevelure virevoltante au vent, suivait la trace des déserteurs. Ces pauvres imbéciles alarmer par la précédente attaque ne prenaient plus autant de précaution pour cacher leur présence. Pour un ninja traqueur comme Fuusaki Itsu, c’était une tâche plutôt aisée de suivre les ninjas à la trace. Par contre, il fallait retenir que le combat allait se jouer à 2 contre 1 et il fallait les avoir vivant, car les tuer seraient trop facile. Le privilège d’une mort digne et rapide leur avait été retiré. La torture et la souffrance, c’était tout ce qui leur restait. Courant à perdre haleine, Fuusaki se rapprochait de plus en plus des sources de chakra qui semblaient être celles des déserteurs. À la distance où il se trouvait, il ne distinguait pas très bien les deux individus. Il essaya alors de se rapprocher d’avantage quand tout à coup, un sifflement retenti et s’ensuivit une douleur semblable à une brûlure. Itsu venait d’être blessé par un kunai qu’il ne pu éviter. Il était trop concentré par les présences de chakra qui se trouvaient au loin. Il apprendra plus tard que les présences n’étaient pas celles des déserteurs, mais de konohajins qui venaient prêter assistance aux déserteurs qui avaient des informations sur l’Akatsuki. L’heure était grave. D’un côté une équipe de ninjas arrivait en renfort et de l’autre, l’ancien kirijin venait de se faire prendre en embuscade par les traîtres. Le chasseur était maintenant le chassé. Essayant de parer les kunais et les shurikens qui arrivaient de tous parts, Fuusaki essayait de remettre ses idées claires pour préparer la contre attaque. Une simple embuscade n’était pas suffisante pour l’arrêter. Certes il était blessé, mais il allait être capable de lutter malgré cet handicap. La contre attaque allait être violente!

Durant sa retraite temporaire, Fuusaki fit quelques mudras et il gonfla ses poumons pour ensuite expulser une grande quantité de cendres tout autour des adversaires qui le poursuivaient. En un claquement de dent, les cendres prirent feu et une détonation s’ensuivit en créant une boule de feu. L’explosion dévasta la zone de combat créant une zone dégagée. Pas très discrète cette attaque, mais il fallait se défendre et ne pas perdre son temps à essayer de faire dans la discrétion. Sans perdre un instant, Fuusaki bondit en avant traversant les flammes qui n’étaient pas encore éteintes. Pendant que la fumé se retira, Itsu profita de la situation pour essayer d’asséner un violent coup à l’un des adversaires. Ce dernier évita le coup de justesse. Un combat au taijutsu s’enclencha et Itsu en fut le vainqueur. Son adversaire gisait désormais au sol. Il n’était pas mort, mais ce n’était qu’une question de temps. De son côté, notre jeune ninja avait été blessé durant l’affrontement et ne savait pas où se trouvait l’autre déserteur. La ferveur du combat lui avait fait perdre la trace de ce dernier. Les flammes ravageaient les arbres. L’endroit n’était plus sûr. Il fallait partir d’ici avant que la situation difficile ne le devienne encore plus. Attrapant l’homme inerte au sol, il le mit sur ses épaules et partit à toute vitesse comme si sa vie en dépendait. Il fallait se mettre à couvert et faire le point sur la situation. Repérer les autres présences étaient primordiale pour sa survit. Maintenant seul entre les arbres, il voyait au loin les flammes qui prenaient de l’ampleur avec tout le combustible qui était à leur disposition. Il parcourait une courte distance, car dans l’état dans lequel il était, c’était tout ce qu’il pouvait parcourir. Il avait besoin de se reposer un peu. Camouflé parmi les arbres, le jeune Itsu prit sa trousse de premier soin et commença à bander ses blessures du mieux qu’il pu. Ce n’était pas aisé de le faire seul, mais il fallait arrêter les saignements. Perdre trop de sang ne le mettrait pas dans une position dans laquelle où il aurait l’avantage. Le déserteur précédemment capturé était toujours inconscient.

Tout à coup, Fuusaki senti une présence se rapprocher de lui. Encore sous l’effet de l’adrénaline du combat, il décida de mettre fin à tout ceci. Ce jeu de cache-cache commençait à l’énerver. Il n’aimait pas désobéir aux ordres, mais il voulait vraiment tuer les gens qui restaient dans les parages. Avec l’unité de Konoha qui devait arriver, Fuusaki devait faire vite pour se débarrasser du déserteur restant. En utilisant le sang qui coulait sur tout son corps, il fit une invocation.

Kuchyiose no jutsu, Kirikiri no Mai

Le disciple du vent sous l'apparence d'un furet commença à dévaster toute la région, mais Fuusaki n’avait même pas prit le temps d’identifier la personne qui se dirigeait vers lui. Était-ce vraiment le dernier déserteur?

• Le combat reprit dès l’aube et pourtant, malgré le laps de temps entre les deux périodes, le vieillard n’avait pas fermé l’œil, mieux que cela même, il avait passé le restant de la nuit à observer les deux survivants, il était bien conscient que son acolyte était parti sans l’attendre, il l’avait vu se lever lorsque les deux déserteurs avaient repris la route mais il n’était pas parti avec lui, il voulait voir de quoi il était capable contre peut-être des anciens coéquipiers à lui, il voulait voir s’il restait encore quelques traces de pitié dans son cœur. Parfois, il advenait qu’un Shinobi décide au dernier moment de renoncer à sa voie par simple et pure subjectivité, juste parce qu’on avait un pressentiment. L’espèce humaine était compliquée à comprendre et il était indéniable que tout le monde soit parti du même point, tous nés de la même façon pour avoir un avenir cependant c’était déjà dès la naissance que les inégalités étaient grandes. Quoi de plus cruel de connaître le talent et de savoir que l’on en était sois même dépourvu ? Quoi de plus affligeant que d’être rejeté parce que l’on est le numéro un partout ? Deux cas qui s’opposent où chacun des deux protagonistes de l’histoire finissent par se haïr en enviant l’autre, l’antagonisme de vies, un fait si facile à comprendre et pourtant tellement difficile à assimiler, un simple cercle vicieux qui n’en fini jamais. Les dés étaient jetés depuis longtemps, le destin était déjà tracé, l’avenir du monde des Shinobis était clair comme de l’eau pure, rien ne pouvait être aussi chaotique que ce qui se préparait dans le ciel actuellement, le volcan menaçait d’exploser après des années d’inactivité et cette éruption serait le symbole d’une haine entre êtres humains gardée depuis trop longtemps pour sois. De là, certains vieillards préféraient sombrer dans la dérision pour éviter de voir le conflit à l’horizon, ils prétendent ne voir qu’une simple rafale mais lorsque l’ouragan balaiera et dévastera leur famille et tous les êtres qui leur sont chers, alors là, ils ressentiront une once de douleur qui en s’accumulant deviendra un regret qui lui-même muera en haine, c’était un cycle interminable, les humains n’étaient pas faits pour vivre ensemble. Madara avait pourtant la solution à ce problème, le fameux plan œil de la lune, mais visiblement, les autres nations étaient aveugles aux guerres civiles qui se montaient, comme prenons exemple, la révolution de Kiri Gakure no Satô il y a quelques mois.
  
  Si personne ne croyait en lui, il n’y avait donc qu’un seul moyen, faire parvenir ses méthodes au sommet par l’usage de la force, sa doctrine était de prôner la paix par la guerre. Et un jour, ils le remercieront même étant aveugles, même était tyrannisés par le maître absolu du Sharingan, celui qui avait rétabli la paix durable et non éphémère. Serrant le poing sur un pan de sa cape déchirée, l’un des derniers des Uchiha s’énumérait des phrases plus ou moins philosophiques qu’il pourrait sortir le jour où sa victoire serait imminente, en attendant, il marchait pour ne pas perdre Itsu de vue dans cette forêt immense où chaque pas en était un vers l’inconnu. Il sentit les pas s’arrêter, les respirations s’accélérer et le combat commencer, bien que ne voyant encore rien par son unique œil, il ressentait cela par la nature qui souffrait…qui souffrait de voir tous ces hommes s’entre tuer avec pour seule conviction de survivre. Il sentit qu’un disciple du vent était arrivé et il fit le furet s’avancer vers l’un des déserteurs et en voyant le signe de se dernier, il savait que ce n’était pas le dernier, une escouade venue de Konoha Gakure était venue soutenir les informateurs venant de l’Akatsuki, ils étaient moins d’une dizaine mais la puissance qui émanait d’eux via leur chakra était impressionnante. L’homme masqué activa sa pupille rouge aux multiples virgules et vit l’ennemi se rapprocher de son élève sans qu’il ne s’en aperçoive apparemment, il était prit au piège, encerclé par une troupe fraîchement arrivée. Sans lui, les chances de remporter cet affrontement étaient d’à peu près 20%...Autant dire que c’était presque une mort assurée. Alors que deux Jônins s’élançaient vers Itsu, le leader secret de l’Akatsuki utilisa sa technique d’espace temps et passa à travers le décor pour enfoncer un kunaï dans la tempe de chacun des adversaires. Il saisit ensuite un shuriken et le balança dans l’arbre pour faire diversion alors qu’il composait rapidement les signes pour effectuer une technique de Ninjutsu type Katon.
  
  « Katon ! Dai Endan ! »
  
  Une grande boule de feu apparut alors et commença à balayer toute la végétation sur son passage, au dernier moment, le co fondateur du village caché des feuilles eut l’idée de ressortir le cadavre de l’homme qu’ils avaient tué la veille. Il savait que leurs adversaires les regardaient et de ce fait, il souleva la masse inerte bien en haut pour leur montrer le corps et de son autre main, il saisit un kunaï et en une seconde seulement, trancha la tête du cadavre. Cette dernière rejeta encore un bon demi litre de sang lorsqu’elle roula à terre pour s’enfouir dans les flammes sans compter que le surnommé Tobi jeta les restes du corps avec dans l’incendie, il n’y avait désormais plus aucune preuve que cela soit un meurtre. Il en vit un caché dans les arbres, il était horrifié à la vue du corps calciné, c’était peut-être la première fois qu’il voyait un homme faire autant preuve de cruauté, et encore il n’avait rien vu. Quoiqu’il advienne, Madara était resté tellement longtemps enfermé dans sa caverne de l’Akatsuki qu’il savourait désormais ces assassinats et n’ayant aucune envie de diminuer son taux de plaisir, il voulait jouer avec ses victimes avant de les réduire à l’état de cadavre. Sa pupille rouge sang brillait lorsqu’elle croisait les flammes flamboyantes qui brûlaient les arbres, il sentait plusieurs chakra perturbés un peu tout autour de lui, seule une personne semblait indifférente aux crimes commis, c’était Itsu. Il lui indiqua donc quelques recommandations pour la suite du combat :
  
  « Il reste maintenant 4 Shinobis de Konoha en vie…J’en prends deux et tu en prends deux…Cependant je veux que tu m’en gardes un vivant. Lorsque nous auront fini avec eux, tu rentreras au repaire et moi je partirais vers le village caché de la feuille, j’ai quelques comptes à régler avec certaines personnes… »
  
  Ses ordres s’achevèrent ainsi, ils étaient clairs, nets et précis et ne voyait pas en quoi quelque chose pouvait sembler difficile, les raisons qui le poussait à se rendre à Konoha Gakure no Satô étaient purement diplomatiques et seul lui pouvait s’adonner à cette tâche, il fallait qu’il rencontre un autre homme important dans la guerre qui s’annonçait, il fallait qu’il voit Shimura Danzô. Mais avant cela, avant de passer à la politique et à la stratégie, il avait encore le temps de s’amuser notamment avec les deux Ninjas qui l’observaient et tentaient de déceler à quoi servait chacun de ses pouvoirs. L’un d’eux était toujours positionné en appui sur une branche, il était dissimulé derrière un tronc d’arbre et relevait la tête de temps à autre pour voir où étaient ses équipiers, celui là allait être sa première victime songeait le doyen et actionnant une autre partie de son pouvoir. Les symboles de son œil droit changèrent du tout au tout en formant désormais une spirale étrange semblable à son masque, il fixa ensuite son adversaire qui tomba d’un coup à terre en se retenant de crier, il savait que cela n’allait pas être facile pour lui, un Genjutsu qui lui faisait voir sa propre mort, les pires instants de sa vie ou encore l’assassinat de ses proches. Un pouvoir réservé au clan maudit des Uchiha, un pouvoir interdit par ce dernier pour éviter les meurtres en famille qui avaient souvent lieu alors qu’il venait tout juste de découvrir ces nouvelles pupilles, plus puissantes que jamais. Et encore, ce n’était pas la phase finale, l’ultime pouvoir de ce Dôjutsu résidait à réveiller le montre qui avait jadis fait tremblé le monde des Shinobis selon la légende. Beaucoup de choses trottaient dans la tête de l’homme d’âge mûr alors qu’il s’introduisait dans la tête de son adversaire pour y capter souffrance et information. Sa vision commença à devenir négative, les couleurs changèrent d’un coup et il s’avança dans l’illusion, rejoignant son piètre ennemi qui se serrait les entrailles en hurlant de douleur cette fois-ci. Mais s’il criait à en perdre la voix dans cette dimension, il ne pouvait pas émettre un son dans la réalité.
  
  « Fais-moi voir un peu tes craintes et tes peurs… »
  
  Au fur et à mesure qu’il se rapprochait du jeune Jônin, il pouvait apercevoir qu’il devenait de plus en plus livide. Le décor changea encore une fois, il le vit au bord d’une falaise alors que quelqu’un le poussait dans le vide, en bas des roches se trouvaient de grands pics où finalement, le Ninja de niveau supérieur fut littéralement embroché, du sang gicla partout et finalement, ils changèrent une nouvelle fois de décor. Le descendant du clan maudit observa les alentours, il se trouvait au sein de Kiri même ou du moins dans l’illusion, il vit une foule amassée autour de la place publique, il s’avança et lorsqu’il passa à travers les multiples personnes qui formaient l’assemblée, il aperçut un homme sans bras ni jambes qui baignait dans un liquide rouge et épais. Le Shinobi de l’Akatsuki releva la tête, juste en face se trouvait un petit garçon qui pleurait à chaudes larmes, la situation était évidente. L’enfant était le Ninja de Konoha qui lui faisait actuellement face et l’homme assassiné était son paternel. Voilà donc des choses intéressantes songeait le maître des dimensions du Sharingan en annulant sa technique d’illusion. Lorsqu’ils revirent à la réalité, le paysage était toujours aussi enflammé, en face de lui se trouvait justement sa victime, elle bavait, pleurait, gémissait et se tortillait par terre. Comme dans le cauchemar précédent, il s’avança vers lui et juste au moment où il ouvrit les yeux, il les referma en hurlant :
  
  « Non pitié…Pas vous ! J’en ai assez vu ! Ne recommencez plus ! »
  
  « Je n’ai aucunement l’intention de recommencer…Juste l’intention de m’amuser encore avec toi. Alors comme ça, tu caches un lourd passé à tes compagnons, ce n’est pas bien de mentir tu sais. Hmm…Comme punition, je vais t’achever comme ton imbécile de père, cela me paraît équitable, le Hokage saurait me remercier d’éliminer la vermine que tu es. »
  
  Ses yeux s’écarquillèrent au moment où le chef de l’organisation de la lune rouge lui entailla le bras droit avant de planter sévèrement l’arme dans son épaule pour ainsi mieux découper. Plus aucun son ne sortait de sa bouche, il était tellement stupéfait par la douleur, cette dernière était si forte qu’elle se suffisait à elle-même pour anesthésiant et apparemment, il n’avait pas encore assez subit pour lui dire à quel point il avait mal. Derrière son masque, il affichait un sourire presque jubilatoire comme s’il s’agissait d’une juste compensation à ses actes. Il leva sa main ensanglantée et la rabaissa cette fois ci au niveau de la jambe. Cette fois ci l’effet fut immédiat, le cri aurait sans doute pu réveiller une forêt entière. Haletant, il le regarda, son front recouvert de sueur, de son unique bras il saisit le survivant aux trois guerres Ninja par le colle et lui chuchota :
  
  « S’il vous plaît…Achevez-moi alors. »
  
  « D’accord…Si telle est ta dernière volonté ! Je sais me montrer bon homme aujourd'hui, tu as de la chance, c'est mon jour de bonté.»
  
  Son kunaï se planta cette fois ci dans le cœur de l’adversaire et le sang fut plus abondant que jamais, son masque était désormais recouvert du seul liquide rouge que l’on possédait à l’intérieur de nous même. Jetant un coup d’œil en arrière pour voir comment s’en sortait son équipier, il ne l’aperçut pas et conclut donc qu’il était en pleine lutte contre ses deux ennemis, il ne lui en restait plus qu’un, mais où donc se cachait-il songeait le doyen en cherchant une présence humaine aux alentours. Il n’eut pas vraiment besoin de chercher loin, l’autre semblait plus courageux que celui qu’il venait d’achever à l’instant même, il était venu le chercher de son plein gré et malgré la veine palpitante qui prouvait qu’il éprouvait tout de même de la peur, on pouvait apercevoir de la détermination dans son regard. Il aimait ça, il voulait voir leur flamme brûlante dans les yeux s’éteindre lorsqu’il l’abattrait de ses propres mains. Cependant ne soyons pas égoïstes et surtout, laissons une part de mystère pour la fin, j’imagine que vous avez hâte de voir comment s’en sort Fuusaki non ? Laissons lui donc la parole pour quelques temps afin qu’il ne explique son ressenti vis-à-vis de son affrontement contre les Shinobis de Konoha.
  

(Mission terminée)