Assis dans la petite pièce lugubre qui me donnais le goût de prendre une grande bouffé d'air fraîche pour éviter à mes poumons de se remplir de moisissure et de poussière, je regardais le grand homme aux cheveux noir et au visage plutôt étiré qui était assis devant moi. Cet homme n'était nul autre que le chef de l'Akatsuki, cette organisation criminelle réunissant seulement des Nukenins de rang S ayant pour but de traquer et capturer les jinchuurikis du monde afin de leur retirer, de manière plus que brutal s'il le faut, leur précieux démons à queue recherchés par tant de personnes et de pays dans le passé pour leur pouvoir destructeur inimaginable. Il était le seul homme dont j'avais eu réellement besoin dans ma vie, mis à part mon ancien maître qui m'avait appris énormément de chose, puisqu'il était en quelques sorte la clé de mon but, de ma vengeance personnel ainsi que de ma quête de pouvoir et de prestige. J'avais traversé tant d'épreuves pour pouvoir arriver dans cette chaise, afin d'avoir cette discussion si cruciale avec cet homme qui semblait ce surestimer, avec ses grands airs d'homme invincible ne pouvant être surpassé par aucune personne dans ce monde de souffrance, de guerre et de colère. Peut-être était-il vraiment puissant à ce point, mais chacun à ses points faibles et sa confiance excessive risque de lui faire oublier ses faiblesses plutôt que de tenter de les corriger le plus possible. L'importance de cette rencontre me permettait de supporter l'odeur putride de la grande tour de métal qui m'aurait normalement donné le goût de vomir, n'étant pas habitué à être dans ce genre d'endroit lugubre, au point de me faire tourner la tête et de me donner de léger vertige. Plus la conversation avançait, plus je m'habituais à cette ambiance étrange et aux odeurs ne me permettant pas de me sentir bien à l'aise. La discussion allait de bon train et, heureusement pour moi, elle m'était favorable, j'allais pouvoir compter sur l'aide de l'Akatsuki ainsi que de Ame pour prendre le contrôle de Suna et devenir ainsi le Kazekage, je n'avais simplement qu'à être allié au chef de l'Akatsuki, qui conterait alors sur la puissance d'un second village avec Ame. J'aurais ainsi ma vengeance sur la vie qu'ils m'ont enlevé, la vie que j'ai passé à Kiri, dans un village où l'on devait absolument tuer ses camarades comme des sauvages pour avoir une chance de grandir et de survivre, pour avoir une chance de devenir quelqu'un, ils m'ont enlevé l'enfance paisible que j'aurais eu à Suna avec mes parents, dans ce grand désert sec et aride, loin de la violence entre camarade, loin de la maudite brume des montagnes, loin de toute cette haine qui vie en moi depuis plusieurs mois. Moi qui était un homme patient et juste, la souffrance de la vérité m'a transformé en se que je combattais plus jeune à Kiri, la brutalité gratuite, la colère infini, la grande méchanceté de l'âme humaine, toutes ses émotions noires qui hante le coeur des hommes, mais qui, contrairement à ce que je pouvais penser, me rend beaucoup plus puissant que je ne l'ai jamais été. La fureur de mon coeur me donnait ainsi une nouvelle force, comme si je ne pouvais en aucun cas tomber au combat, que là où un ninja ordinaire serait mort, ma fureur me revitalise pour me permettre de me relever, comme de l'essence dans un feu qui est sur le point de s'éteindre. Cette rage incommensurable qu'ils m'avaient conféré serait ma plus puissante arme pour ma vengeance et j'avais également accepté depuis un bon moment cette rage qui, même une fois ma vengeance accomplie, ne me quitterait plus du restant de mes jours. Je n'avais maintenant plus rien à faire dans cette tour immonde du village caché de la pluie, je devais immédiatement me mettre en route pour ce qui allait certainement être le dernier voyage de ma quête de vengeance à laquelle j'apportais tant d'importance. Je n'avais qu'une seule chose à faire, combattre en duel le prétendant au poste de Kazekage des révolutionnaires du village, le chef de l'Akatsuki m'ayant assuré de s'occuper du reste. Je n'avais qu'un seul ennemi en vu et je ne comptais pas perdre, peu importe ce qui pourrait se trouver sur ma route, j'allais le détruire car je ne pouvais pas laisser quelqu'un ou quelques chose tenter de contrecarrer mes plans.

Je me suis levé de la vieille chaise sur laquelle j'étais assis, qui allait certainement cédé d'une minute à l'autre étant donné son état lamentable, afin de me diriger vers la seule porte, qui était étrangement dans un très bon état contrairement au reste des objets se trouvant dans la grande tour de métal, qui donnait accès au couloir. Je suis sorti de la pièce sans même prendre la peine de me retourner pour regarder le chef de l'Akatsuki, puisque cela ne serait qu'une perte de temps. J'ai ensuite suivit le long couloir étroit de métal afin d'atteindre la cage d'escalier qui menait à l'extérieur de la tour principal de Ame. La pluie battait à tout rompre à l'extérieur, exactement comme au moment où je m'étais présenté aux portes du village, ce qui ne m'enthousiasmais pas vraiment. J'ai traversé le village après avoir mis mon capuchon afin de ne pas être complètement trempé sans prendre la peine de parler aux passants, je voulais me faire discret et simplement quitter cet endroit maudit et si humide qui me rappelait tant le pays de l'eau et encore plus Kiri, le village caché de la brume, Quelques minutes de marche plus tard, je voyais les portes de la ville qui étaient grandes ouvertes comme pour me laisser partir et j'ai emprunté le grand portail en suivant le chemin vers mon destin, vers le village de Suna. Un petit moment plus tard, je quittais la pluie pour de bon, je pouvais encore la voir tomber derrière moi, mais j'étais maintenant au sec, mais j'ai décidé de garder ma cape ainsi que mon capuchon afin de rester encore une fois discret, je devais garder mes forces pour le combat qui allait venir puisqu'il serait certainement l'un des combats les plus importants de toute ma vie. Plus j'avançais sur le chemin, plus le climat devenait chaud, aride et sec, ce qui me plaisait de plus en plus exactement comme la dernière fois que j'ai foulé le sol des déserts chauds de Suna, où les milliards de petits grains doré brille de mille feux comme de grandes vagues d'eau brillantes réfléchissant sur notre peau les doux rayons chauds du soleil. Je fut empli d'une joie incommensurable lorsque j'ai finalement aperçu les déserts à perte de vue du pays du vent, l'endroit où je souhaitais passé le reste de mes jours en temps que chef des ninjas, le plus puissant et respecté ninja de ce pays ayant le titre de Kazekage. Le voyage n'était par contre pas terminé, je commençais alors à avancer dans ce que certains hommes appelaient un enfer de chaleur afin d'arriver au village caché du sable. Ce voyage ne fut pas très long, malgré les nombreuses poses que j'avait faite dans le désert, mais je n'avais pas le choix si je ne voulais pas combattre en étant totalement épuisé. Je voyais finalement les grandes murailles du village de Suna, ma destination finale, là où tout allait ce jouer. là où le grand combat final allait avoir lieu. Ce soir là, je m'étais endormi tôt pour que le jour décisif arrive plus rapidement, quelques heures et j'allais combattre.

Je m'étais réveillé le lendemain avec les rayons du soleil tapant sur mon visage après cette longue nuit bienfaitrice. Ce réveil fut agréable et énergisant, j'étais prêt à soulever des montagnes ou alors à combattre à mains nu l'un des bijuus! Je savais que le chef de l'Akatsuki allait accomplir sa part du marcher, je me suis donc diriger face à l'entrer du village en attendant que le prétendant au poste de Kazekage daigne se montrer le nez hors de l'enceinte. Je me demandais de plus en plus de quoi cet homme pouvait bien avoir l'air, serait-il un possesseur d'un kekkei genkai extraordinaire, peut-être est-il un jinchuuriki, ou alors il n'est peut-être qu'un faiblard ne faisant à peine qu'une petite ombre sur mes plans. Peut importe ce qu'il pouvait être, j'allais le découvrir bien assez tôt...

Plus les jours passaient, plus je m’inquiétais pour Suna. Cela faisait bien longtemps que le village caché du sable n’avait eu de Kazekage, depuis l’attaque de l’Akatsuki et ce qui était arrivé à Gaara-sama. Le problème était que le village était annexé, et il ne manquait plus qu’Ame envoie l’un des leurs pour diriger Suna. Et ça, c’était insupportable pour moi. Moi qui avais toujours réussi à m’améliorer grâce à mes efforts, moi qui avais appris une philosophie sur laquelle l’indépendance et le libre choix étaient les bons moyens d’avancer, il s’agissait maintenant d’appliquer cette vision des choses au village. Il fallait se rebeller. Mais nous étions en sous-effectif, ou en manque de puissance, allez savoir. Difficile de faire face à un village allié à l’organisation la plus dangereuse du monde.

Je me promenais ainsi dans Suna, réfléchissant à ce qui se passait. Je me rappelais de ces Amejins à qui j’avais dû faire croire que j’étais neutre. Les résistants devaient se terraient, se taire et faire attention. Ce n’était pas une question de survie de soi-même, mais plutôt d’une survie du village. Les ninjas de la pluie, lors de notre « confrontation », avait menacé les habitants de Suna. Ils utiliseraient n’importe quel prétexte pour s’attaquer aux villageois… Il fallait éviter le pire.
Mais je n’étais pas le seul à m’inquiéter du sort de Suna. Pendant ma promenade, j’entendis deux ninjas discuter de l’inquiétude d’un Kazekage ennemi au village, le dirigeant d’une main de fer. Je m’approchais d’eux, leur disant que j’étais de leur côté. Nous discutâmes alors de ce qu’il fallait faire. Nous étions finalement, au bout d’une dizaine de minute, qu’il fallait qu’un résistant devienne le chef du village. Je m’aperçus alors que je trompais sur l’une des parties de ma philosophie. Il ne fallait pas éviter que l’on s’en prenne aux villageois, il fallait les protéger ! Je leur proposai alors de devenir moi-même le chef du village. L’un des deux ninjas me jaugeait du regard. Il avait vu que je n’étais qu’un genin et fit part de ses doutes sur mes compétences. Encore une fois on me sous-estimait. Depuis quand être genin voulait dire être faible ? Surtout quand on a entendu parler d’un certain Naruto Uzumaki, genin de Konoha, qui aurait battu Gaara du Désert, notre cinquième Kazekage… Je regardais d’un air sombre celui qui doutais de moi, mais son ami n‘avait rien dit. Il m’observait plutôt. Puis il me dit de le suivre.

Le ninja me conduisit alors dans un lieu peu fréquenté, le quartier des Myujas, quartier que je ne connaissais pas non plus pour ne jamais y être allé. Puis nous entrâmes dans l’une des maisons. Je n’avais rien retenu du chemin, c’était bien trop rapide, ce qui était normal : tout résistant devait se montrer discret. La « maison » dans laquelle nous étions entrés avait été aménagé pour en faire une grande salle au rez-de-chaussée. Un bon nombre de personnes se trouvaient là. Et pour la plupart, il s’agissait de ninjas. J’étais surpris de voir un tel rassemblement.
L’un d’entre eux, placé parmi ceux qui se trouvaient devant tout le monde, fit remarquer aux ninjas qui m’avaient demandé de les suivre qu’ils étaient en retard. Ils expliquèrent alors la situation et me présenta. L’autre ninja me demanda alors de venir au devant et commença à me poser quelques questions.

Maku, nous voulons connaître ton grade, d’abord.
Je ne suis qu’un genin actuellement.

Il y eut quelques rires dans la salle. Je faisais semblant de les ignorer, et mon questionneur restait neutre afin de poser sa question suivante.

Bien… tu te crois capable de protéger Suna ?
Non.

La réponse eut un impact sur la foule, et de nombreux murmures la parcouraient. Je continuai alors ma réponse.

Non, je n’en serais pas capable. Du moins pour le moment. Ni tout seul. Et c’est là tout le problème. Je ne serais pas capable de protéger le village seul, nous devons le faire ensemble ! NOUS ! Qu’est-ce qu’un chef sans son peuple ? RIEN ! Je ferais tout pour que le village sorte de son occupation ! Nous délivrerons ensemble Suna, et nous sécherons le sable de cette pluie maudite !

Je m’étais presque emporté. La notion de famille, la notion d’ami, la notion de camarade… Cela faisait un tout, un ensemble inséparable. Ma hargne contre les ninjas d’Ame s’était étalé le long de mon petit discours. Mais j’avais réussi. J’avais réussi à me faire accepter, la plupart des ninjas présents me félicitaient. Je ne savais pas comment exactement, mais j’avais réussi à me faire respecter, à trouver des personnes qui me soutiendrons. Le ninja qui m’avait questionné me remercia ensuite d’avoir répondu et me demanda d’aller à l’étage le temps qu’ils prennent une décision. Je montai donc par les escaliers présents près de l’un des coins de la pièce. J’attendais alors quelques minutes, pendant lesquels je me calmai et réfléchissais. Puis ils m’annoncèrent la décision prise : ils étaient d’accord pour me soutenir dans ma tentative de devenir Kazekage, mais durant la semaine qui allait suivre, j’allais devoir combattre chacun d’eux afin de m’améliorer. Une décision que j’acceptai.
Le tournoi d’Automne m’avait rendu combatif : j’affrontais un par un les ninjas sans rechigner. Je perdais ou gagnais des duels, mais je m’améliorais au fur et à mesure des affrontements. Il me fallait affronter diverses situations pour en tirer des enseignements. Et je m’entrainais ainsi pendant quelques jours… jusqu’à ce qu’une mauvaise nouvelle arrive.

Maku ! Désolé, mais on va devoir s’arrêter là. J’ai une très mauvaise nouvelle.
Comme quoi ? demandais-je. Le ton que le ninja avait pris me faisait craindre mes pensées.
Comme nos pires cauchemars.

Aucun doute, je savais ce qu’il se passait. Nous, les résistants, craignons ce moment… nous avions été trop lent… apparemment.

C’est pas vrai… Tu sais qui ils ont envoyés ?
Non, mais il est en route pour Suna. Il sera là demain pour te combattre.

Cela avait été très rapide. Toshio, celui qui m’avait questionné il y avait quelques jours de cela lors de notre première rencontre, avait déposé ma candidature en prenant soin de laisser présager que j’étais neutre. Et par malchance, voilà qu’un ninja venant d’Ame s’amenait pour prendre le pouvoir. Je décidai alors de me reposer pour la confrontation du lendemain, en commençant par vérifier mon équipement et mes projectiles. Je pris au passage quelques parchemins explosifs, car il ne s’agit plus d’un simple combat, mais d’une bataille entre deux prétendants à la place de Kazekage.
Le lendemain, je pris la peine d’écrire une lettre pour ma famille. Je n’avais aucune idée de comment le combat allait tourner… je devais donc, au cas où, les prévenir et leur conseiller de partir du village si je n’étais pas rentrée le soir même. J’avais le cœur qui battait à tout allure, mais il ne s’agissait plus de se défiler : le futur de Suna devait être décidé sur ce combat. Je marchai alors doucement vers le désert, emplacement de la confrontation.

J'attendais avec impatience celui qui voulait devenir le nouveau Kazekage, celui que je devrai combattre pour avoir le contrôle du village de Suna, que je désirais plus que tout au monde. Chaque seconde dans ce désert aride paraissait comme des heures, le temps c'était presque arrêté comme pour m'empêcher de combattre, pour m'empêcher de savourer la vengeance, comme pour protéger les vieux scélérats du village caché du sable de mes sombres intentions meurtrières qui auraient tôt fait de les réduire au silence tel de vulgaire corps inanimé et sans vie. Ce but était presque devenu un fantasme pervers de meurtre, de pouvoir me satisfaire de la vie quittant le corps de ceux qui m'avait privé de ma famille, de mon pays d'origine, de tout ce qui peut vraiment compté dans la vie d'un homme dans un monde de haine et de violence comme celui-ci. La seule et unique chose restant de cet univers pour moi serait l'amour inconditionnel d'une femme, mais avec toute la colère qui est en moi et tout ces désirs de meurtre, de sang et de pouvoir, comment pourrais-je aimer une femme alors qu'il n'y a plus de place en moi pour de nouvelles émotions ? Ma colère prend toute la place disponible dans mes émotions, rendant le reste superflu ou inexistant, ma rage est infini, elle ne connait aucune limite et ne peux pas laisser de place dans mon coeur pour autre chose. Peut-être ma vengeance apaisera-t-elle mon coeur de toute cette colère ainsi que de toute cette souffrance, me permettant ainsi de goûter à la vie des personnes ordinaires, des personnes n'étant pas empli de haine et de colère ou alors cette colère ne disparaîtra jamais, ce qui ne me dérange pas trop puisque cela résulterait en une source infini de puissance à porter de mains. Voilà selon moi la raison principale pour laquelle l'Akatsuki est l'organisation la plus dangereuse au monde, ils ne font pas de liens, pas d'attachement et ainsi pas de faiblesse. Ils ne peuvent pas être victime de chantage d'aucune façon, ce qui confère une protection considérable contre certains types d'individus.

Mon opposant était sur le point d'arriver d'une minute à l'autre, je n'en pouvais plus de cette attente, c'était insupportable, chaque secondes supplémentaire faisait augmenter mon désir de vider de son sang celui qui se mettait sur mon chemin, le tuer n'était pas nécessairement mon intention, mais s'il me faisait attendre encore trop longtemps, je ne pourrai plus me retenir et deviendrai plus sanguinaire que tout ce qu'il a pu voir dans sa misérable vie de ninja. Je pouvais finalement apercevoir une silhouette à l'horizon, près de la porte principal du village caché du pays du sable. Plus elle se rapprochais, plus je devenais convaincu que c'était mon adversaire et plus je pouvais distinguer son apparence. Il semblait plutôt grand et semblait être un jeune homme, il était donc impossible qu'il me surpasse grandement en raison de l'expérience comme cela aurait probablement été le cas avec l'ancien Tsuchikage. Il était alors beaucoup plus près et je pouvais distinguer ses cheveux de couleur brun pâle, il ne semblait pas extrêmement musclé, ce qui me laissait pensé qu'il n'était probablement pas un adepte de taijutsu, mais je pouvais me tromper. Il semblait également porter un costume de ninja de Suna plutôt banal, n'ayant rien de vraiment tape-à-l'oeil. J'avais bien analysé le champ de bataille et j'avais deux choix, utiliser le kenjutsu avec mon ninjutsu de type fuuton contre lui en espérant qu'il est faible au corps à corps, ce qui était risqué puisque je ne connais pas ses capacités, ou alors d'utiliser la technique Baku Suishouha pour inonder le terrain et ainsi de me donner l'avantage du terrain et de pouvoir également utiliser mes techniques suiton en plus de mon kenjutsu fuuton, mais cela pourrait me coûter chère s'il utilise de puissantes techniques raiton ou suiton. J'ai donc décidé de prendre celui qui avait le moins de risque pour moi en espérant que cela ne l'avantagerais pas lui. Je voulais tout de même lui parler tout d'abord un tant soit peu, il était finalement assez près devant moi pour que je distingue ces yeux vert clair, mais trop loin pour l'atteindre avec un coup d'épée.

Tu me fais attendre depuis trop longtemps! Je suis ici pour devenir Kazekage et tu ne m'arrêtera pas! Prépare toi a fuir pour ta vie ou à mourir en recevant ma lame directement dans ton coeur. Ce sera le dernier combat de toute ton existence!

Sans prendre la peine d'écouter ce que le jeune homme avait à répondre, j'avais pris une très grande inspiration en faisant les signes de la mains et en disant: Baku Suishouha! et quelques secondes plus tard je crachais pas ma bouche un grand raz-de-marré d'eau fonçant dans tous les sens pour inonder l'air de combat. Le combat avait finalement débuté!

Mon arrivée sur le lieu de la confrontation n'était plus qu'une question de secondes. Je respirai lentement, tentant de dissimuler mon stress. Jamais je n'avais combattu pour un si grand enjeu. Cependant, pour ajouter aux différences, j'avais un groupe de camarade derrière moi qui me soutenait. Non, pas un groupe, ce n'était pas le mot exact. Tout une partie de Suna était avec moi. Je n'avais pas le droit de perdre. C'était ça la vérité. Suna espérait pouvoir se libérer enfin d'une annexion qui durait, espérait avoir un chef digne d'eux, et surtout espérait avoir un avenir plus radieux. Depuis la chute de Sabaku no Gaara, Godaime Kazekage, nous n'avions plus de chef pour nous défendre. Il était temps que quelqu'un s'en occupe. Et ce quelqu'un devait être moi, pas ce ninja allié à l'Akatsuki ou à Ame... C'était le moment de devenir quelqu'un d'important.
Mes pensées me redonnèrent confiance, mais plus encore, ils me motivèrent. Je gardai mon expression grave, celle qui était gravé sur mon visage depuis des lustres, celle que j'essayais de ne plus montrer. Car c'était le moment d'être moi-même, d'être ferme et sans appel. Ce n'était pas une décision, c'était une obligation.

Je franchis l'entrée de Suna, puis je continuai d'un pas déterminé mon avancement dans le désert. Au fur et à mesure que je m'approchai, je voyais le ninja que je devais affronter. Il avait les cheveux d'un rouge plutôt foncé et je voyais distinctement une épée avec lui. Le combat n'avait pas encore commencé qu'il était évident que mon adversaire savait utiliser le Kenjutsu. Quel avantage de s'être entrainé avec Hisato, mon coéquipier qui savait bien utiliser le Kenjutsu... mais peut-être à un niveau moins haut que le ninja ennemi, mais ce n'était pas une raison pour m'inquiéter. J'aperçus ensuite son tatouage à son œil droit, puis la couleur bleue des yeux du ninja. Je m'arrêtai alors à bonne distance de mon ennemi, c'est-à-dire ni trop proche ni trop loin. Ce fut lui qui parla en premier.

Tu me fais attendre depuis trop longtemps! Je suis ici pour devenir Kazekage et tu ne m’arrêteras pas! Prépare-toi à fuir pour ta vie ou à mourir en recevant ma lame directement dans ton cœur. Ce sera le dernier combat de toute ton existence!

Déjà des menaces. Il était bien trop sûr de lui. Il était impatient d'en découdre aussi. Un défaut que je ne pu m'empêcher de lui faire remarquer. Mais il avait fait fit de mes paroles et commençai déjà à faire quelques signes. Réagissant vivement, j'en fis aussi pour ma part afin de créer des clones de terre. Une très bonne réaction car le terrain se trouva inondé par les soins du ninja-épéiste. Je soupirai intérieurement : le combat avait à peine commencé que je me retrouver amputé de quelques techniques. Ayant activé le Suimen Hoku No Gyou afin de rester à la surface, je calculai la profondeur du point d'eau artificiel. J'avais d'ailleurs directement un deuxième renseignement sur mon adversaire : il utilisait le Suiton. Je regardai de nouveau mon adversaire et je décidai de ne pas le faire languir. Pressé comme il est, autant la jouer directement sans broncher. Mes clones et moi-même prirent chacun un shuriken et l'envoyèrent simultanément. Ensuite deux clones me suivirent, me prirent mes bras et me jeta en avant afin de me lancer vers mon adversaire. Les deux derniers clones rattrapèrent ensuite ceux qui m’avaient lancé et s'élancèrent pour une attaque au corps-à-corps. Quand à moi, planant au-dessus de l'eau, je fis quelques signes et déclarai ma technique :

Fuuton Fuusajin !

Et voilà une attaque en trois temps - projectiles, Fuusajin, clones - qui était censé faire effet. Ce combat n'était pas comme celui face à Akahito, je ne pouvais me permettre d'attendre d'obtenir des renseignements avant de me mettre vraiment à attaquer.

Ma technique Baku Suishouha venait de se terminer et j'avais pu inonder une bonne partie du champ de bataille, mais je continuais d'espérer que mon adversaire n'utilise pas de ninjutsu suiton, puisque la faiblesse de ce type de ninjutsu est que cela prend une grande surface d'eau et que je venais d'en créer une. Malheureusement, mon raz-de-marré n'avait pas atteint le ninja, ni aucun de ses clones de terre que je venais juste de remarquer. Un bel indice que je venais de recevoir, il utilisait des techniques de ninjutsu de type Doton. Ma technique m'avait donc donné un certain avantage puisqu'il avait coupé l'accès à la terre qui était nécessaire pour la majorité des jutsus de types Doton. J'avais tout de même un petit problème puisque l'ennemi avait tout de même quatre clones avec lui, qu'il avait probablement fait en même temps que je faisais ma propre technique. Cela pouvait causer un problème, je devais les détruire, mais je devais tout de même rester sur mes gardes pour ne pas me faire avoir stupidement par une attaque stupide. Je voulais rapidement commencer le combat, mais je n'allais tout de même pas agir précipitamment et sans réfléchir pour autant, j'ai donc décidé de simplement dégainer mon épée en utilisant le Asshuku Kaze sur celle-ci, je ne pouvais pas me permettre de simplement utiliser mes poings et mes pieds, puisque mon adversaire devait être un personne très puissant, je contais donc sur mon épée ainsi que sur mes pieds, puisque je pouvais utiliser Asshuku Kaze sur mes pieds également. Je me suis alors placé dans une position de défense en observant bien mon adversaire et ses clones pour ne pas me faire avoir et riposter à l'attaque qu'il allait bientôt me lancer. Il semblait évaluer l'étendu de l'eau de mon Baku Suishouha, ou peut-être cherchait-il à savoir si cette eau avait une particularité spécifique, mais je restais tout de même sur mes gardes. Ils me regardaient puis se sont mis en action en commençant par me lancer cinq shurikens, puis ils lancèrent l'un des adversaires dans les airs pour finalement foncer sur moi à toute vitesse. C'étais un bon enchaînement, mais le lancer de shuriken aurait pu être mieux exécuter, ce qui me donnait un bon indice que mon adversaire n'était pas un jounin, mais ce n'est pas pour autant que je dois baisser ma garde, car il reste un adversaire dangereux surtout s'il compte devenir Kazekage. Le temps de réfléchir à cela et le ninja qu'ils avaient lancé était rendu au dessus de moi bien haut dans les airs. J'ai immédiatement remarqué qu'il était sur le point de me lancer une technique de ninjutsu puisqu'il faisait des signes de mains, je devais donc agir rapidement.

Trois choix s'offraient à moi, foncer dans les airs vers celui qui faisait une technique de ninjutsu et tenter de le frapper avant que son jutsu soit prêt ou contrer son attaque, d'éviter l'attaque provenant du ciel en fonçant vers les 4 adversaires fonçant sur moi en tentant de les attaquer ou bien finalement de simplement reculer pour éviter. La première option me paraissait tout simplement ridicule, puisque je risquais de recevoir son attaque en pleine figure, puis que les 4 adversaires fonçant sur moi m'achève, la deuxième idée était légèrement mieux, mais tout de même ridicule puisque peut-être que celui faisant le jutsu dans les air n'est pas le vrai prétendant au titre de Kazekage, et qu'ils seraient donc parmi les autres et je me ferais avoir facilement si c'était le cas et je n'avais pas le loisir de laisser une telle chose se produire. J'avais donc décidé de faire un grand bon vers l'arrière et au moment où je prenais mon élan, j'ai entendu très clairement Fuuton, Fuusajin. J'ai donc pu évité la technique de justesse, l'épée à la main en bloquant les shurikens qui fonçait vers moi assez facilement. J'avais cependant encore un problème, 5 ennemis fonçait encore sur moi à plein vitesse et je devais réagir. J'ai donc déposé ma main à la surface de l'eau en disant Goshokuzame, ce qui fit apparaître un requin du bout de chacun de mes doigts qui grossissait de plus en plus. Je me mis une seconde fois en position de défense, l'épée à la main, en attendant l'arriver de mes adversaires qui allaient bientôt recevoir une belle petite surprise venant du fond de l'eau.

Comme à chaque combat, je cherchais à récupérer des renseignements sur mon adversaire afin de préparer une stratégie ayant pour but de défaire ce dernier. Pour cela, je cherchais trois types de renseignements : premièrement, sa spécialisation et ses affinités. Connaître les éléments de celui que j’affronte me permet de savoir quel genre de technique je devais ou non utiliser. Deuxièmement, ses points forts et troisièmement ses points faibles. Tous deux sont des renseignements cruciaux pour le bon déroulement des stratégies mises en place. C’était évident pour tout le monde : il valait mieux éviter de s’attaquer là où son adversaire le surpasse et de le prendre à revers en profitant de ses points faibles. Les seuls choses, c’était qu’il fallait bien les analyser. Et ça, c’était un de mes points forts.

Le Fuusajin, la seule technique que je maîtrisais lorsque j’étais sorti de l’Académie, était une technique sur laquelle je m'étais beaucoup entrainé ces derniers temps. Bien que je l’aie maitrisé correctement depuis mes débuts de Genin, il y avait bien des différences depuis ce temps. D’un but défensif, j’avais trouvé le moyen de l’utiliser pour un but offensif – avec l’aide de mon père qui m’avait mis sur la voie. C’était sur ce but que je m’étais entrainé, car il n’en était pas moins facile de la maîtriser dans un objectif différent. De plus, je ne pouvais utiliser cette technique en attaque qu’avec l’aide d’une autre technique en coopératif.
Cependant, sur ce type de terrain, créé par mon adversaire, ma façon d’utiliser cette technique était limitée. Je ne pouvais l’utiliser qu’en fendant l’air grâce à l’aide de deux clones, car la mer était différent de la terre. Le Dochuu Eihyo permettait un déplacement sous-terrain comme si nous étions dans de l’eau, c’est-à-dire qu’il était facile de se déplacer. Mais il existait bien une différence : sous la terre, je pouvais utiliser mon chakra pour augmenter ma vitesse, ce qui n’était pas le cas sous l’eau. Ou du moins, la pression exercée par cette dernière ralentissait le mouvement. Il n’existait plus qu’un moyen : fendre l’air. Et sur ce coup, j’avais développé une combinaison efficace… enfin, face à des adversaires pas aussi puissants.
En effet, premièrement, mon adversaire avait bloqué ma salve de shurikens avec son épée. Ensuite il m’avait évité d’une extrême justesse et je me retrouvai dans l’eau la seconde qui suivit. Il ne restait plus que mes clones. Et sur ce coup, mon ennemi n’avait pas bougé, mais avait prononcé une courte parole. Mes clones étaient arrivés proche de lui quand un autre évènement surgit : quatre requins surgirent pour les attaquer. Deux d’entre eux furent touché, tandis que les deux autres avaient réussi à esquiver, mais cela avait fait annuler la fin de ma combinaison. De mon côté, un requin me poursuivait. Je réussi alors à remonter à la surface et à activer de nouveau le Fuusajin pour le contrer. Abîmé, le requin disparu. En voilà déjà un de moins. Voilà une technique impressionnante. Créer plusieurs requins d'eau en si peu de temps... voilà qui était impressionnant. C'était évident que mon adversaire était un ninja puissant.
Je décidai alors de nous regrouper. Je réfléchissais à la meilleure option à utiliser… Il y avait une trop grande profondeur pour que le Doroku Gaeshi puisse apparaitre à la surface, et toute autre technique Doton était irréalisable. Je devais rester sur mes techniques Fuuton. Pas le choix, je n’avais plus qu’une seule technique réalisable pour le moment. Mes deux clones restant à mes côtés pour surveiller et bloquer les attaques des requins, je concentrai mon chakra puis fit quelques signes afin d’activer ma plus puissante technique Fuuton.

Fuuton, Boufuu no Jutsu !

Deux tornades se levèrent sur l’étendue d’eau et s’imprégnèrent du liquide. Mes pensées étaient exactes : en plus du vent, mes tornades avaient absorbé la technique Suiton pour en faire une vague qui arrivait rapidement sur mon adversaire. Un effet que j’avais déjà observé lors de ma dernière mission de rang C. Je pris en même temps l’un de mes kunaïs et le jeta vers mon adversaire. Emporté par ma technique de la Tempête Violente, elle s’accéléra afin de passer la vague d’eau et attaquer en premier. Une autre attaque combinée, qui m’avait été inspiré d’Akahito, bien que ce dernier l’ait fait avec trois shurikens et la technique Katon Goukakyuu No Jutsu. Mais le temps pressait, et je savais que mes clones ne pouvaient pas tenir ainsi face aux attaques successives des requins.

J'avais réussi à éviter les attaques de mon ennemi de justesse, je ne devais vraiment pas le sous-estimé, car cela me coûterais la vie et je n'étais vraiment pas prêt à la laisser aller, je n'avais pas encore accompli ma vengeance. Il était évident que mon adversaire utilisais des ninjutsus de types Futon et Doton et c'est deux types je les utilisais également, je ne pouvais donc pas avoir d'avantage puisque je n'utilise ni le Katon, ni le Raiton et je devais absolument détruire ces satanés clones qui m’empêchais de trouver le bon adversaires. Mais un bon point pour moi, j'étais certains qu'il n'était pas un jounin, ce qui m'assurais qu'il n'était pas spécialisé en autre chose que le ninjutsu. Je devais réussir à m'approcher de lui pour l'atteindre, mais je voulais pour le moment rester en retrait pour détruire ses clones et ainsi savoir qui attaquer directement. Mes requins avaient commencé à entrer en action, sortant de l'eau pour attraper les adversaires qui se trouvaient plus loin et ainsi détruire les clones ou blessé mon adversaire véritable, ils étaient tous pris en chasse, cinq requins contre cinq adversaires. Deux requins avaient finalement réussi à attraper deux ennemis par la jambes et à les déchiquetés sous l'eau, mais ils disparurent tout deux dans un nuages de fumés puisqu'ils n'étaient que de simples clones de terre, mais l'un des trois adversaires restant avait profiter du fait que l'un de mes requins était sorti de l'eau pour le détruire. Il ne restait plus que trois adversaires, mais j'avais encore à ma disposition quatre requins, mais il semblait avoir trouvé le moyen d'éviter mes requins en étant en dehors de l'eau, je devais donc le faire entrez sous l'eau ou attendre suffisamment longtemps pour qu'il s'épuise et se fasse prendre par mon jutsu. N'étant vraiment pas quelqu'un de très patient, il était clair que je n'allais pas attendre qu'il se fatigue, je devais donc trouver une solution pour l'attirer dans les profondeurs pour mes requins se nourrissent de sa chair et qu'il tremble de peur en découvrant que sous l'eau, mes requins se régénèrent sans arrêt.

Je réfléchissais à ce que je pouvais bien faire pour l'emmener sous l'eau en croyant qu'il était trop occupé avec mes requins pour se préoccupé de moi au loin, mais au contraire il semblait avoir décidé de rapidement m'attaquer et d'oublier les requins, ce qui n'était pas du tout ce que j'avais prévu. Il utilisa une techniques Futon qui créa deux grandes tornades, j'ai donc reculé en vitesse pour ne pas être pris par le jutsu, mais les tornades ne fonçaient pas sur moi comme je l'avais prévu, elles semblaient prendre de plus en plus d'eau, même si elles n'en prenaient pas du tout assez pour tout assécher. C'est tornades commençait de plus en plus à me troubler, mais à quoi pouvaient-elles bien servir ? J'avais eu ma réponse quelques secondes après, lorsque l'un de mes adversaires m'avait lancé un kunai en même temps que l'eau absorbé par les tornades ne foncent sur moi tel des raz-de-marrés. Je devais éviter cela à tout pris en faisant un bon vers la gauche, mais à ma grande surprise le kunai lancé précédemment avait traversé la vague et venait vers moi à une vitesse beaucoup plus élevé que lorsqu'elle avait été lancé. Il était clair que les tornades étaient responsables de cette augmentation de vitesse, cette surprise totalement inattendu m'avait empêché d'éviter le kunai, qui m’écorcha légèrement le bras, sans pour autant n’empêcher de l'utiliser. Malgré ma tentative d'esquive et en plus du kunai qui m'avait presque fait perdre l'usage de mon bras, la grande vague m'avait frappé sur le côté ce qui ne m'avait pas vraiment fait de dégât, mais qui m'avait repoussé plus loin et m'avait sonné un petit peu. J'avais repris mes esprits en une fraction de seconde et je ne supportais pas de m'être fait avoir de cette façon, je comptais revenir dans le combat avec plus d'hardeur. À peine j'étais de retour sur mes pieds que je commençais à faire des signes de mains alors que mes trois requins restant, puisque l'un deux s'était fait prendre dans l'une des tornades, continuaient d'harceler mes adversaires.

Suiryuudan no Jutsu !

Un grand dragon d'eau fonçait alors vers mon adversaire et ses trois clones pour les détruires, je prévoyais également de créer deux clones aqueux dès que mon dragon aurait atteint une cible, en espérant que je puisse détruire les clones restant.

Je n’avais fait que peu de combat en un contre un depuis mes débuts et avant que je décide de tenter le poste de Kazekage. Mais malgré mon manque d’expérience là-dessus, j’avais beaucoup appris que chacun d’entre eux. Du duel d’entrainement avec ma première coéquipière Nariwen à ceux de ces derniers jours, en passant par celui face au Konohajin Akahito qui n’avait pas un but éducatif, j’avais appris à mieux analyser les capacités adverses, j’avais appris de mes erreurs et de mes défaites, j’avais retenu la style de chacun des ninjas que j’avais combattu. Ma mémoire et ma logique étaient de précieuses alliées, bien que je n’aie pas le même niveau des véritables stratèges.
Mais contrairement aux autres combats où je prenais le temps de bien analyser mon adversaire, j’avais décidé d’y aller à fond sur ce combat. Je ne pouvais pas me permettre de me laisser aller ou de me laisser toucher par mon adversaire car l’enjeu était bien trop important. C’est ainsi que j’avais pris l’initiative d’une première attaque en combinaison, mais qui rata de justesse. Entre l’esquive et les requins aqueux qu’il avait invoqué pour contrer mes clones, j’étais passé du cinq contre un au trois contre cinq, du fait que j’avais réussi à avoir l’une de ces créatures marines.

Faisant fit de mon désavantage, je décidai d’utiliser le Boufuu ne Jutsu afin de tenter une attaque qui pourrait suffire à toucher mon ennemi. Je m’étais rappelé de ma mission avec quelques Chuunins et principalement de l’attaque en coopérative effectuée lors de la dernière bataille, où grâce à ma technique celle de l’un de mes camardes, le Mizu Rappa, avait été amplifié en vitesse et donc en puissance. Ainsi, avec mes tornades qui absorbèrent une partie de l’eau du terrain sans pour autant assécher la zone, les tornades se transformèrent en trombes d’eau et, au lieu d’un mur de vent, ma technique créa un « mur » d’eau, représenté par une vague puissante projeté vers mon adversaire. Et j’étais content de voir le résultat, car ma technique n’était pas à sa phase la plus puissante d’après mon grand-père. Je me demandais ce que ça allait être à ce moment-là, ce que cela pouvait donner si ma technique était au plus grand de sa puissance… Evitant de trop rêver, je décidai d’utiliser une combinaison inspiré du combat face au Konohajin : j’envoyai un kunaï à travers ma technique. J’attendais le résultat de ma combinaison quand l’un de mes clones me prévint d’une attaque simultanée des requins. Ce clone et moi-même réussirent à échapper à cet assaut, mais ce n’était pas le cas pour mon autre double. Entrainé dans les profondeurs par les mâchoires du monstre qui s’était attaqué à sa cheville, le clone tenta de lui trancher la nageoire avec son kunaï. Le requin lâcha prise, mais se régénéra aussitôt. Surpris, mon clone ne résista pas à un assaut de deux autres requins.
Cette donnée me surpris. Le requin que j’avais battu avait pourtant disparu. Pourquoi l’autre n’avait-il pas fait de même ? Ne serait-il faible qu’au Ninjutsu, ou alors… Ou alors ils étaient invincibles dans l’eau… Oui c’était plus probable. Il me fallait donc battre ces requins quand ils sauteraient hors de l’eau. Cette technique allait me gêner… Je regardais de nouveau mon véritable adversaire et vit qu’il préparait déjà une autre technique. Est-ce qu’il avait évité ma technique ? Il était bien trop loin pour que je voie correctement si c’était le cas ou non, mais ce qui était sûr, c’était qu’il n’avait pas pris ma vague de plein fouet du fait qu’il ne semblait pas complètement mouillé. Il fini par invoquer sa technique et un dragon aqueux se forma. Cette technique… me rappelait celle de Kyosho, bien qu’il fût d’affinité Raiton. C’était certain, mon adversaire était Jonin, de toute façon je m’en doutais. Mais le problème était le suivant : soit je tentai de faire face à son dragon, soit j’affrontai les requins de face. Mais si je faisais face à sa technique du dragon aqueux, j’allais servir par la suite de repas aux requins. Je n’avais pas le choix. Je plongeais donc avec mon clone assez profondément pour éviter le moindre choc du dragon. Etant fait d’eau, ce dernier ne se limiterait pas à la surface de l’eau, ou du moins directement. Ainsi, pendant ce temps, mon clone et moi-même affrontèrent dos-à-dos les requins, en tentant de les repousser le plus longtemps possible. Mais ma respiration n’étant pas limitée, je restais ainsi une petite minute avant de remonter avec l’aide de mon clone. Celui-ci se fit déchiqueter par l’un des requins. Je nageait le plus vite possible afin de remonter à la surface, mais un autre requin me rattrapa et attrapa ma cheville. Je lançai alors mon kunaï vers mon agresseur qui lâcha prise, non sans me laisser de blessures. J’arrivai enfin à la surface et vérifiai ma cheville. Les blessures n’avaient par chance pas touché mes ligaments, mais plutôt mes nerfs. Je ne sentais plus du tout mon pied. Ca, ce n’était pas terrible. En plus de ça, l’eau irritait mes blessures, ce qui me faisait mal.
Je décidai de tenter un nouvel assaut contre le Jonin, mais je n’avais pas l’habitude de marcher son contrôler mon pied et je trébuchai. Un requin tenta alors un assaut en sautant sur moi. A la dernière seconde, je réussi à lancer un kunaï dans sa gueule et il disparut en m’éclaboussant. Je me relevai alors et me préparai à esquiver les autres requins. Je n’avais plus le choix, je devais me débarrasser d’eux avant de me concentrer sur mon adversaire.

Après avoir créé mon dragon aqueux et l'avoir dirigé vers mon adversaire, je me suis rendu rapidement compte qu'il avait disparu, mon dragon aqueux s'était bel et bien écrasé à l'endroit prévu, mais n'avais pas atteint le ninja ennemi ni l'un de ses clones. J'avais alors immédiatement remarqué que mon ennemi et ses clones avaient complètement disparu sans laissé la moindre trace, mais où pouvaient-ils bien se trouver ? Dans le ciel peut-être, mais peut importe où je regardais, il n'y avait que des nuages d'un blanc impeccable ainsi que du bleu pâle englobant le soleil chaud qui frappait le désert. Puisqu'il n'était pas dans le ciel, il devait être sous mes pieds, qu'il soit dans le sol serait possible du fait qu'il est un utilisateur du Doton, mais il y avait trop d'eau pour qu'il puisse atteindre le sol de sable, alors était-il vraiment dans l'eau ? Il aurait donc préféré affronter mes requins plutôt que mon grand dragon aqueux, mais cela était vraiment incompréhensible comme décision puisque mes requins se régénèrent sans cesse dans l'eau, mais cela il n'était probablement pas encore au courant. Je me suis alors dit que peut-être le combat était-il finit, que mon adversaire ainsi que ses clones étaient tous mort sous l'eau par mes merveilleux requins et j'avais finalement accès au poste de Kazekage que je convoitais tant, j'allais également pouvoir savourer le plaisir de tuer un à un les vieux membres du conseil des sages de Suna, ceux responsable de la mort de mes parents, regarder leur sans couler dans le sable chaud ainsi que de voir leur âmes quitter leur corps inerte et sans vie que j'aurais pris la peine de découper soigneusement avec mon épée afin qu'ils puissent souffrir avant de donner leur dernier souffle. Cette seule idée faisant battre mon coeur beaucoup plus rapidement et emplissait mon corps d'une énorme rage puissante et féroce des pieds à la tête, ce qui me donnait le goût de continuer de combattre sans pour autant me distraire ou me déstabiliser. Après un bon moment à réfléchir à ma petite vengeance personnelle qui allait bientôt s'accomplir, j'ai vu mon ennemi ressortir seul en catastrophe de l'eau, ses clones avaient donc tous été détruit par mes requins et il a dut découvrir au péril de ses précieux clones de terre qui s'étaient fait déchiqueter morceaux par morceaux par mes requins qu'il croyait pouvoir détruire en dessous de ma précieuse eau nécessaire à mes ninjutsus de type Suiton.

J'avais rapidement remarqué qu'il semblait s'être fait mordre à la jambe par l'un de mes bêtes mangeuses d'homme fait d'eau, mais cette blessure ne semblait pas sérieuse, je ne devais donc en aucun cas m'appuyer sur cela comme s'il ne pouvait plus utiliser sa jambe, puisque c'était pratiquement certains que ce n'était pas le cas. Sans perdre une seule seconde, je me suis concentré en gardant mon ennemi en plein en vu devant moi au loin et en joignant les mains, puis je n'avais qu'à attendre quelques secondes que l'eau autour de moi monte afin de créer deux clones aqueux totalement identique. J'avais alors vu que mon ennemi commençait à foncer vers moi certainement pour attaquer, mais il trébucha très rapidement à cause de sa blessure certainement et c'était fait attaqué par l'un de mes requins qu'il tua de justesse. Il se releva alors pour combattre mes requins si je ne me trompais pas, car il ne semblait plus vraiment se préoccuper de moi ou de mes deux clones récemment créé, j'avais donc décidé de ne pas foncer tout de suite, mais d'utiliser un second dragon aqueux, je commençais donc à faire les signes de mains pour ensuite dire à voie haute Suiryuudan no Jutsu!

Le combat avançait mais je pataugeais côté recherche d’information. En effet, à part les données concernant mon adversaire que j’ai assemblé au tout début du combat, soit le Suiton avec sa technique qui lui avait permis d’inonder une partie du désert, et le Kenjutsu vu qu’il possédait une épée. Mais le gros problème qui s’était posé était, bien que le Doton était généralement supérieur au Suiton, mon adversaire m’avait privé de cet élément, mon affinité prédominante au vu du nombre de techniques que je maîtrisais et qui étaient de cet élément.
En plus d’avoir bloqué mon affinité, le Jonin avait piégé l’étendue d’eau – et encore, piéger est un faible mot pour décrire le problème. Cinq requins avaient été invoqués dans les profondeurs de l’eau. Cinq requins aqueux, précisément, qui semblaient indestructibles quand ils se trouvaient dans leur élément. Il en restait maintenant trois. Mais à trois contre un, cela allait devenir difficile à gérer. Qui plus est avec mon pied hors de mon contrôle à cause des nerfs touchés par l’une des morsures de ces prédateurs aquatiques.

J’esquivai à présent les attaques venues de ces créatures aqueuses du mieux que je pouvais. Je tentai en même temps de m’habituer à contrôler ma jambe ayant le pied touché afin de pouvoir me mouvoir correctement à nouveau. Mais ceci fut difficile à faire, et aux nombreuses fois où je trébuchais de nouveau, j’esquivai de justesse une attaque d’un requin qui tentait de profiter de ma faiblesse. Je réussi quand même à en avoir un autre, au prix d’une justesse extrême avec l’un de mes shurikens. Il en restait deux, voilà qui était déjà un peu plus gérable. Mais mon véritable adversaire restait à l’écart, sans pour autant me laisser de répit. Il avait préparé un nouveau dragon aqueux. Cette fois-ci, j’étais mal. Je décidai alors d’en finir avec ces requins une bonne fois pour toute. Me préparant psychologiquement à faire face à deux attaques, j’attendais que les deux requins recommencèrent un assaut pour ensuite sauter et leur envoyer un shuriken chacun. A peine avais-je eu le temps de me réjouir de la disparition des derniers requins que je me pris le dragon aqueux de plein fouet. Je fus alors violemment envoyé dans l’eau, puis je remontai doucement à la surface. Endolori, à moitié sonné, je n’arrivais pas à me lever. Non… ce n’était pas le moment de perdre…
Bougeant lentement mon bras droit, je pris un kunaï équipé d’un parchemin explosif. Je rassemblais ensuite mon énergie afin de me lever légèrement. Je réussi à me lever de quelques centimètres et à envoyer le kunaï. Je vis alors qu’il avait créé deux clones. Des clones aqueux, sûrement. Encore un gros problème. Je retombais alors sur la surface de l’eau. Tandis que j’attendais de voir ce qu’allait faire on adversaire, je rassemblai de nouveau mon énergie en même tems que je cherchais une solution. J’étais légèrement épuisé par les incessantes esquives face aux requins, physiquement réduit par mon pied et l’attaque que je venais de me prendre. Cependant, il me restait encore une bonne dose de chakra pour faire un nouveau Boufuu no Jutsu et possiblement un autre Fuusajin.
Mais oui ! J’avais complètement oublié que j’avais encore suffisamment de chakra. Je rassemblais alors mon énergie spirituelle et celle physique afin de me lever doucement. Haletant, mais encore en forme, je savais que le combat n’était pas encore fini.

Le combat s'éternisait de plus en plus, mon adversaire continuait d'éviter mes attaques sans arrêt et même mes requins n'arrivaient pas à l'attraper malgré le fait qu'il n'avait plus aucun clone de type Doton, ce qui ne me laissait plus qu'un seul adversaire, mais la patience n'étant pas mon fort, il ne fallait pas que le combat continu à s'éterniser, car sinon j'entrerais dans une rage folle qui me ferait foncer sur mon adversaire tête baissée, ce qui n'était vraiment pas l'idéal puisque je devais absolument sortir victorieux de cette rencontre. J'avais bien évidemment l'avantage, mais cela pouvait se tourner de côté à n'importe quel moment à la moindre erreur de ma part, je devais donc rester vigilant et j'avais effectivement raison puisqu'à la longue d'éviter les attaques de mes requins, il finit par en détruire un troisième qui avait tenté de l'attaquer, ce qui n'en laissait plus que deux pour attaquer mon adversaire afin de le blesser beaucoup plus gravement que sa petite morsure à la jambe. Il semblait ne pas vouloir abandonner malgré sa blessure ainsi que les attaques répétés de mes deux dernières créations aquatiques ce qui ne me laissait pas d'autre choix que de le tuer de mes propres mains ou alors de continuer de le blesser ainsi que de le détruire jusqu'à ce qu'il abandonne le combat, car peut importe ce qu'il choisisse d'abandonner ou non, il est certain que je ne le laisserai pas m'empêcher l'accès au seul poste sur ce monde ramolli que je désire, je ne le laisserai jamais m'empêcher de tuer les personnes qui ont détruit ma vie et encore moins le laisser détruire la vie d'autres jeunes de Suna en ne faisant qu'agir en faveur des privilégiés. Je devais également devenir Kazekage pour pouvoir appuyer l'Akatsuki puisque le chef de la plus puissante et dangereuse organisation du monde entier qui regroupait les membres les plus recherchés des pays n'accepterais certainement pas que j'échoue à devenir le Kazekage et que je donne en plus un grand allié aux autres pays voulant détruire cette organisation de membres ayant des capacités plus extraordinaires les unes que les autres.

Je savais qu'un échec de ma part allait irrémédiablement mener à ma mort ou alors à un dur combat contre un ou plusieurs membres de l'Akatsuki qui viendraient se venger de la déception énorme que j'aurai occasionné à leur chef. De plus, il ne semblait vraiment pas être un enfant de coeur se laissant marcher sur les pieds et s'entourant de perdant, il devait avoir une force si terrible que même moi n'arriverais à rien contre celui-ci, je n'avais aucunement peur, mais je n'avais pas besoin d'un dur combat supplémentaire qui m'éloignerait encore de mes objectifs principaux. Mon esprit était beaucoup trop occupé à vagabonder dans les nuages, je devais arrêter de penser à tout et rien et me concentrer sur le combat qui se déroulait le moment même et c'est en revenant à la réalité que je me suis rendu compte que je devais arrêter d'être passif et recommencer à agir si je voulais mettre un terme rapidement à ce combat qui durait beaucoup trop, j'ai donc commencé à faire mes signes de mains puis j'ai dit à voix haute: Suiryuudan no Jutsu! Mon dragon aqueux se dirigeait alors vers mon adversaire pendant que mes deux clones aqueux restaient près de moi à attendre d'agir, mais mon adversaire continuait d'éviter mes requins et avait même détruit les deux derniers alors qu'ils sortaient finalement de l'eau, mais il s'était pris également mon grand dragon aqueux directement de plein fouet. Il se releva à moitié sonner, il n'avait donc pas encore décider d'abandonner l'idée de combattre et m'a jeté un kunai avec un parchemin explosif ce dont je ne m'attendais pas avec mon esprit qui venait tout juste de revenir à la réalité alors l'un de mes deux clones c'était immédiatement placé sur le trajet du dit kunai avait de m'éviter l'impact, mais l'explosion avait eu tôt fait de détruire mon deuxième clone et de m'envoyer valser plus loin encore plus sonner que lors de l'impact de la vague qui m'avait précédemment percutée. Je me suis alors laissé tomber sous l'eau afin de prendre le temps de bien retrouver mes esprits, même si cela m'empêchais de voir ce que mon ennemi était en train de faire. Une minute plus tard je retrouvais mes esprits, j'étais de nouveau apte à remonter à la surface afin de continuer le combat malgré mes nombreuses brûlures qui auraient pu être toutes très grave si mes clones n'aurait pas réduit l'explosion en redevenant de l'eau, mais avant de faire cela je me suis assuré de créer deux nouveaux clones aqueux. Je ne savais pas ce que mon ennemi faisait, mais il ne savait pas non plus ce que je pouvais bien faire sous l'eau, alors il n'avait aucune chance de savoir lequel était l'original entre moi et mes clones en sortant de l'eau, je contais donc courir dans sa direction avec mes deux clones aqueux devant moi, chacun ayant son épée à la main et j'espérais ainsi que mes deux clones absorbent l'impact d'une possible attaque de la part de mon ennemi et l'aveugle en redevenant de l'eau afin que je puisse l'atteindre avec un coup d'épée avec mon Asshuku Kaze, une grande incision au travers de son corps ou alors l'explosion de vent occasionner par ma technique Futon devrait être suffisant pour le décourager de combattre, du moins je l'espérais...

Ce combat était le premier dans lequel j’avais épuisé autant de force. Ces requins acharnés m’avaient obligés à choisir l’esquiva la plus part du temps. En plus de ça, j’avais été touché à cause des deux dragons aqueux utilisés par mon adversaire : le premier m’avait fait choisir d’affronter les requins au lieu de me risque à prendre une attaque si puissante. J’avais à ce moment-là mon dernier clone que je perdis lors de ma remontée à la surface, ainsi que mon pied dont j’avais perdu le contrôle par le fait que ces bêtes aquatiques m’avaient touchés mes nerfs. Et au moment du deuxième, j’avais détruit ces requins avant de me prendre la technique de plein fouet. Affaiblis physiquement, je savais, ou du moins je pensais que l’utilisation de cette technique deux fois avait dû affaiblir considérablement sa réserve de chakra, en comptant en plus les requins et la technique qui a permis de faire du terrain une grande étendue d’eau. Il avait fait ensuit deux clones que j’avais aperçus et dont j’avais supposé qu’ils étaient constitué d’eau, après d’avoir lancé un kunaï avec un parchemin explosif.
Etant à terre – enfin plutôt allongé sur la surface de l’eau – j’avais réussi à me lever en me servant de mon chakra pour récupérer un peu d’énergie. Le kunaï fila à bonne vitesse vers mon ennemi qui ne semblait pas bouger. Mais à quoi jouait-il ? Pourquoi n’esquivait-il pas ? Finalement il sembla se reprendre et un de ses clones se plaça devant afin de bloquer le projectile. Puis ce fut l’explosion… Et une explosion bien plus grande que prévu. J’étais abasourdi : comment se fait-il qu’un parchemin explosif avait créé une déflagration pareille ? Le seul moyen était que l’explosion soit mélanger à du vent, et même un sacré coup de vent. Cependant je n’avais senti aucun coup de vent qui pourrait causer cela. Je réfléchissais… et j’émis une hypothèse : il avait utilisé une technique Fuuton. Pourtant je n’avais vu strictement rien qui pouvait confirmer cela. Ou alors il avait insufflé du chakra Fuuton dans son épée, vu que c’était celle-ci qui avait paré le kunaï. Non, quelque chose comme ça n’aurait pas amplifié l’explosion ainsi. Alors quel était l’évènement qui avait produit ce coup ? Voilà une question qui me trottera la tête un moment. Mais ce qui était sûr, c’est que l’explosion avait détruit les deux clones et avait apparemment touché aussi on adversaire, car lorsque la fumée partit, je ne le voyais plus.
Mon adversaire revint peu après à la surface et créa de nouveau deux clones aqueux. Mais cette fois-ci il décida de passer à l’attaque de front. Voilà une alternative qui me plaisait mieux, car je ne possédais que des techniques de courte et moyenne portée. Je sorti alors un kunaï et réfléchissais à ce que j’allais faire. Il me fallait me débarrasser de ces clones le plus vite possible. Il me fallait donc le prendre de vitesse afin de pouvoir tenter quelque chose. J’avais une solution sous la main, mais elle était risquée… Mais de toute façon, que j’utilise ma solution ou non ne changerait strictement rien, j’allais de tout façon devoir affronter trois adversaires dans peu de temps. Alors autant s’y jeter rapidement et d’avoir un léger temps d’avance. Bien que je doutais sur mon efficacité sur ce coup-là car je ne m’étais que peu entrainé dessus, j’étais déterminé. Je pris alors un autre kunaï dans mon autre main et commençai à courir. A force des esquives de tout à l’heure, j’avais réussi à pouvoir marcher de nouveau bien que je n’eusse pas retrouvé ma mobilité au maximum. Je fis alors quelques mètres ainsi puis j’utilisai le Shunshin no Jutsu afin de me retrouver très rapidement à côté d’un clone. Je jetais alors un kunaï sur celui-ci et atteignis ma cible. Je refis ensuite face à mon adversaire et son autre clone.

Je fonçais vers mon adversaire à pleine vitesse afin d'en finir avec ce combat qui avait déjà trop duré, moi qui n'avais jamais perdu aucun combat au cours de ma vie, j'allais en perdre un face à un adversaire qui n'était même pas de niveau Jounin ? Non, impossible, je n'allais certainement pas pouvoir perdre contre cet adversaire qui ne pouvais même pas utiliser son affinité de type Doton et était donc confiné à son affinité Futon qui est également l'une de mes affinités. Aucun de mes combats n'avaient jamais duré aussi longtemps non plus, soit il avait beaucoup de chance d'être encore vivant après tant de temps que cela, soit il était un ninja très talentueux dans l'art d'éviter mes attaques ou alors il était vraiment très puissant et ne m'avais pas tout montrer de ce qu'il savait faire, mais je me doutais grandement qu'il ne lui restait probablement pas de bottes secrètes qui lui permettrait de prendre l'avantage, je devais donc simplement rester vigilant et ne pas me faire avoir par des techniques qui sont de bas niveau, mais qui me ferait tout de même perdre mon avantage si je les recevrais directement en pleine figure et je ne pouvais pas me permettre trop d'erreur, car cela occasionnerait ma mort d'une façon ou d'une autre, par les mains de mon adversaire qui se trouvais devant moi par manque total de concentration ou de méfiance ou alors par les mains d'un membre de l'Akatsuki qui utiliserait ses capacités extraordinaire afin de me réduire au silence et que plus personne ne puisse entendre parler de moi à l'avenir. Je n'ai pas vraiment peur de l'Akatsuki, ces membres sont effectivement très puissant ainsi qu'énormément dangereux, ils ne seraient pas les ninjas les plus recherchés des différents pays s'ils n'étaient que de faibles jounins ordinaires n'ayant aucune caractéristique spécifique, mais de toute façon je savais comment me défendre, ils ne parviendraient pas à me tuer aussi facilement et ils regretteraient probablement d'avoir reçu la mission de me traquer puis de me tuer à moins qu'ils ne soient tous de sadiques maniaques de combat et de sang comme Zabusa Momochi, l'un des anciens épéistes de Kiri qui est mort à présent aux mains de Kakashi Hatake, un jounin du village caché de la feuille dans le pays du feu que l'on surnomme également le ninja copieur puisqu'il peut pratiquement copié n'importe quelles techniques.

J'étais donc remonté à la surface avec mes deux clones aqueux ce qui empêchait mon ennemi de savoir qui était le véritable moi ce qui me donnait donc plus de chance de pouvoir atteindre mon ennemi, puisque mes clones peuvent également attaquer tout comme moi. Une fois à la surface, mon ennemi semblait ne pas avoir bougé, ce qui me semblait bien étrange puisqu'il aurait normalement dût profiter de mon absence ainsi que du fait que je ne l'observais plus pour préparer quelque chose, mais je n'avais plus de temps à perdre je me suis donc élancé vers mon ennemi avec mes deux clones devant moi afin de pouvoir lui porter un coup fatal avec mon épée. Plus je m'approchais et plus j'avais l'impression que mon ennemi comptait m'attaquer également au corps à corps puis, après un moment, mon adversaire c'est mis à courir vers moi un kunai à la main puis, en un instant, il se retrouva à ma droite en utilisant le Shunshin no jutsu puis avait détruit l'un de mes clones en lançant l'un des deux kunais qu'il avait dans les mains. Un clone de moins ne me dérangeais pas vraiment, mais je n'allais pas le laisser s'en sortir si facilement je me suis donc élancé pour donner un coup d'épée avec mon Asshuku Kaze tout comme mon clone, ce qui allait gravement le couper si je l'atteignais avec ma lame, mais qui allait faire exploser du vent et l'atteindre tout de même s'il tentait de bloquer mon épée, il ne me restait plus qu'à espérer que cette attaque suffirait à gagner ce combat pour de bon.

Depuis le début du combat, je me devais de faire du mieux que je pouvais. Je devais même me surpasser. J’avais en face de moi un adversaire de taille, aussi puissant que le Nukenin Kyosho que j’avais rencontré il y a des mois maintenant, et même voire plus puissant. Ainsi, afin de faire face à mon adversaire, je devais exploiter tous les entrainements que j’avais réalisés auparavant. Que c’était mon quotidien entrainement au Taïjutsu avec mon père, ou de ce que j’ai appris lors de mes missions, ou même mes combats que j’avais fait cette dernière semaine, tous les enseignements que j’avais accumulé jusque là devait servir. Mais je n’avais jamais été privé de l’affinité que j’utilisais le plus, le Doton, à cause d’une simple technique qui m’empêchait d’interagir avec la terre du fait de la profondeur de l’eau. Le moyen de réduire ce niveau d’eau est d’utiliser mon Boufuu no Jutsu afin d’aspirer l’eau dans les tornades et de le rejeter plus loin. Mais une telle pratique me demanderait beaucoup de temps afin de se faire, et avec mon niveau de chakra, je ne tiendrai pas assez longtemps. Qui plus est nous étions en plein combat, et je ne pouvais me permettre de perdre la moindre minute. Du coup je ne pouvais utiliser que mon chakra Fuuton et mon Taïjutsu pour ce combat. C’était moyen…

Avec mon pied gauche que je ne pouvais plus contrôler, j’avais perdu un peu de mon mouvement, bien qu’une petite habituation avec cet handicap avait été obligé afin que je puisse marcher de nouveau sans problème, ou presque. Je devais aussi affronter mon adversaire et deux de ses clones. Il avait fait en sorte que je ne sache pas lequel est le bon, mais je pensais qu’il s’agissait de celui du milieu. Généralement c’est ce que l’on faisait : couvrir ses arrières avec ses doubles afin d’éviter la moindre surprise. En tout cas c’est ce que je faisais généralement, à moins que ce soit plus stratégique de me placer autre part qu’au milieu de mes clones. Et là je devais me débarrasser des clones, généralement plus faciles à battre. J’avais donc utilisé le Shunshin no Jutsu afin de surprendre mon adversaire et envoyé l’un de mes kunaïs sur lui. Le projectile atteignit sa cible, et le clone disparut alors. J’étais maintenant un contre deux, une position que je préférai par rapport à un trop gros surnombre…

Les deux autres adversaires se retournèrent vers moi et leurs longues épées fendirent l’air en tentant de me toucher. Cependant j’esquivai les assauts, peut-être pas si facilement que ça mais ce n’était pas non plus extrêmement compliqué. Au vu de leur taille, que ce soit en longueur qu’en largeur, leur maniement n’était pas aussi facile que l’épée double-lame d’Hisato, mais sa maîtrise du Kenjutsu devait être meilleure que mon ami. Du coup c’était presque la même chose, avec possiblement un avantage pour mon adversaire. Cependant, dans l’action j’avais perdu de vue celui qui était celui au milieu de ses deux clones, ce qui faisais que je n’avais aucune idée de lequel était le vrai, et lequel était le double. Il me fallait donc chercher une ouverture qui me permettrait d’attaquer sans risquer le moindre contre. J’esquivai pendant un instant les multiples tentatives, mais je me retrouvai un moment à bloquer l’une d’entre elle, trop subite pour être simplement évité. J’interposai donc mon kunaï entre la lame et moi, mais ce qui se passa était inattendu. En effet, une explosion de vent jailli de l’épée et m’expulsa quelques dizaines de mètres plus loin. Voilà donc l’explication de l’explosion puissante de mon kunaï de tout à l’heure, pas étonnant que cette explosion était hors norme… Cependant j’avais perdu mon kunaï sur le coup. Je me relevai et pris mon dernier kunaï qui n’était pas équipé d’un parchemin explosif. Il me restait par contre cinq shurikens, de quoi faire une bonne salve de projectile si j’arrivai à utiliser de nouveau le Boufuu no Jutsu. Par contre, je pouvais peut-être reproduire la même chose que tout à l’heure, c’est-à-dire l’explosion puissante. Je pris alors aussi l’autre kunaï possédant le parchemin explosif et le lançai vers mes deux opposants. Puis j’attendis que le parchemin explose avant d’avancer vers mes adversaires. Je devais faire attention cette fois-ci, le kunaï que je tenais dans la main était mon denier, si jamais je le perdais, je devrais utiliser mon Taïjutsu. Et du Taïjutsu contre du Kenjutsu, c’était pas terrible…

Mon adversaire avait réussi à détruire l'un de mes clones en utilisant la technique du Shunshin no jutsu et en lançant un kunai sur mon premier clone qui avait alors été détruit sur le coup. J'avais alors attaqué avec mon deuxième clone avec mon épée gorgé de ma technique Futon Asshuku Kaze afin de donner le coup final au combat, mais mon adversaire évitait habilement et de justesse mes coups répétés que je tentais contre lui jusqu'au moment au j'avais réussi à lancer une attaque qu'il ne pouvait pas éviter et il décida donc de bloquer cette attaque ce qui détonna ma technique futon et envoya mon ennemi balader plusieurs mètres plus loin dans une grand explosion de vent. Il se releva et pris un kunai dans l'une de ses poches et l'envoya à toute vitesse vers moi, mais je ne me ferais pas avoir une deuxième fois aussi facilement j'ai donc sauté vers l'arrière le plus loin possible pendant que mon dernier clone recevait le kunai de plein fouet, se transformant ainsi en eau et amplifiant l'explosion avec le Asshuku Kaze de son épée, mais me protégeant un peu de l'explosion en se transformant en eau et j'étais suffisamment loin de l'explosion pour ne pas être une nouvelle fois sonné, mais l'explosion m'avait tout de même atteint et blessé légèrement. Je n'en pouvais plus de ce combat si stupide, je devais agir voyant que mon adversaire n'était pas très loin de sa limite physique, mais je me suis simplement redresser pour m'adresser à lui avant de finir ce combat. D'une fois forte et puissante je dis alors:

Sort de mon chemin ninja de Suna! Peu importe le temps que tu me combattrais, tu ne m'arrêterais pas! Tu es comme les vieux fous de ce village, tu ne te préoccupe pas de la jeunesse de Suna, du fait que leur vie peut être facilement détruite pour des raisons plus futiles les unes que les autres et maintenant que je suis là, je vais rétablir les tords qui ont été causés! Je suis un enfant de Suna tout comme toi, mais les vieux séniles contrôlant le village ont voulu tuer mes parents, de simples paysans tout ce qu'il y a de plus ordinaire, qui ont dut m'abandonner à quelques part dans le pays de l'eau près du village caché de la brume afin de me protéger, de me permettre de vivre! J'ai grandi dans une atmosphère de haine et de douleur, dans ce qu'on appelait le village caché de la brume sanglante, là où seul le plus fort peut survivre, jusqu'à ce que je découvre la vérité et que je décide que j'allais utilisé la force et la colère que j'avais en moi pour empêcher une telle injustice de recommencer un jour! Tu peux tout comme moi défendre le village des attaques extérieures, mais moi je défendrais le village de l'intérieur également! Tu peux dire ce que tu veux, tu ne m'en empêcheras jamais!

J'ai alors pris mon épée à deux mains et me suis préparé à foncer vers mon adversaire une dernière fois s'il refusait toujours de s'écarter de mon chemin, je ne voulais pas de morts inutiles, car il semblait aimer son village, mais je ne pouvais me permettre de laisser qui que ce soit m'empêcher d'atteindre mon but et laisser d'autres jeunes subir la même chose que moi, ils ont droit à une enfance paisible et prospère dans ce village avec leurs familles respectives.

L’issu du combat n’était plus loin, plus je continuai plus mon énergie physique atteignait sa limite. Et vu que mon adversaire devait, lui, plutôt n’être plus loin de sa limite de chakra, j’avais un énorme désavantage. Même mon chakra serait d’aucune aide si j’étais incapable de tenir la longueur. J’étais bien trop limite. Je pensais pouvoir le surprendre de nouveau avec un kunaï piégé et une attaque au corps-à-corps qui suivait l’explosion, mais mon adversaire ne s’était pas pris l’explosion comme je le pensais. Il s’était bien éloigné et n’avait du prendre que l’onde de choc. C’était mal parti pour moi. Ce serait un miracle que je le batte… j’avais fait un mauvais coup, il fallait se douter que mon adversaire se ferait pas avoir par la même chose. Quel imbécile. Cependant, mon adversaire ne contre-attaqua pas immédiatement. Il se mit plutôt à parler.

Sort de mon chemin ninja de Suna! Peu importe le temps que tu me combattrais, tu ne m'arrêterais pas! Tu es comme les vieux fous de ce village, tu ne te préoccupe pas de la jeunesse de Suna, du fait que leur vie peut être facilement détruite pour des raisons plus futiles les unes que les autres et maintenant que je suis là, je vais rétablir les tords qui ont été causés!

Cette phrase m’arrêta net. Que voulait-il dire par là ? Moi, qui aimais mon village, je n’avais jamais entendu de fait de ce genre. Peut-être était-ce du fait que je n’étais pas né au pays du village du sable… Mais il faisait une erreur : jamais je ne me préoccuperai pas de la jeunesse de Suna, car ils font partis du village.

Je suis un enfant de Suna tout comme toi, mais les vieux séniles contrôlant le village ont voulu tuer mes parents, de simples paysans tout ce qu'il y a de plus ordinaire, qui ont dut m'abandonner à quelques part dans le pays de l'eau près du village caché de la brume afin de me protéger, de me permettre de vivre! J'ai grandi dans une atmosphère de haine et de douleur, dans ce qu'on appelait le village caché de la brume sanglante, là où seul le plus fort peut survivre, jusqu'à ce que je découvre la vérité et que je décide que j'allais utilisé la force et la colère que j'avais en moi pour empêcher une telle injustice de recommencer un jour! Tu peux tout comme moi défendre le village des attaques extérieures, mais moi je défendrais le village de l'intérieur également! Tu peux dire ce que tu veux, tu ne m'en empêcheras jamais!

Etait-ce la vérité ? Etait-ce réellement ce qui s’est passé ? Ces paroles me rendirent muet, ou plutôt je n’arrivais à trouver quelque chose à redire. Le village n’était pas comme ça pendant le temps où je vivais ici, où je m’entrainais ici… Il était possible que ce soit un point juste, mais je ne pouvais pas me le prouver actuellement. Mon esprit réfléchissait à toute allure, analysant les paroles et le combat.
Cependant… comment savait-il que le village avait perdu son Kazekage, Sabaku no Gaara, si ce n’est par l’intermédiaire d’un sunajin ou d’un homme de l’Akatsuki ? Je ne savais pas quoi en dire, je n’arrivais pas à trouver quoi que ce soit que je pourrais dire afin de riposter sur son discours. Surtout que je doutais de la dernière possibilité car sinon il serait venu avec l’un d’entre eux afin d’assurer sa place. Finalement, avais-je perdu le combat ? Ce combat était-il censé ? Je ne savais plus. C’était bien la première fois que quelqu’un avait su ma déstabiliser ainsi, moi et ma volonté inébranlable… Oui, c’était un combat perdu, et même perdu depuis son départ. Pourquoi cet homme m’avait-il semblé être un danger pour le village ? Je ne le savais plus.

Je vois…

Ce fut les deux seuls mots que je réussis à prononcer. Je rangeai alors mon kunaï dans son étui et me dirigeai vers le village. Je traversai l’étendue d’eau artificielle pour retourner sur le sable. Mais à peine avais-je mis un pied sur ce terrain que je perdis équilibre et trébuchai. Mes camarades, ceux qui m’avaient entrainé et accepté ces derniers jours, me récupérèrent et Toshio me supportait en me permettant d’avoir un appui sur son épaule. Mon pied me faisait souffrir.

Idiot, pourquoi as-tu abandonné ?
Non, j’ai perdu. Répondis-je après d’avoir secoué ma tête dans un signe négatif.

Etonné, il me transporta vers l’hôpital. Je savais qu’il voulait être seul avec moi pour en discuter, et que j’avais besoin de soin.

Après lui avoir dévoilé tout ce que j'avais dans mon sac, mon adversaire semblait troublé, comme s'il me considérait comme le méchant de l'histoire depuis le début et qu'il commençait à comprendre qu'en réalité, je n'étais pas le méchant mais seulement une victime des anciens de Suna, victime d'une tragédie incommensurable dont il ne s'était jamais imaginer possible dans son petit village qui semblait si paisible. C'était très facile de vivre les yeux fermés sur ce qui ce passe vraiment à l'intérieur de son propre village, mais il est beaucoup plus difficile de douter du village dans lequel nous avons grandi et encore plus de complètement s'avouer que les monstruosités ont vraiment eux lieux. Je ne mentais pas et j'avais l'impression que celui qui se trouvais devant moi n'était plus totalement mon ennemi, il ne souhaitait plus se battre autant que lorsque notre dur combat avait débuté, mais il ne semblait pas encore certain que je n'étais pas un ennemi de Suna, il semblait hésiter entre me croire que je veux protéger la jeunesse de Suna et croire que je ne fait que le manipuler afin d'atteindre mon but. J'espérais qu'il puisse voir dans mes yeux que ce que je venais de lui dire était la vérité, car je ne voulais pas qu'il y ait de mort simplement en raison du fait que je devais atteindre mon objectif, mais je savais que s'il ne décidait pas de se retirer, avec toutes les blessures qu'il a qu'il mourait, car c'était déjà incroyable qu'il soit encore debout après tout ce qu'il avait encaissé, il avait vraiment la volonté de défendre ce en quoi il croyait, ce en quoi il venait de profondément douter.

Je vois...

C'était la seule et unique chose que j'ai entendu sortir de sa bouche avant qu'il ne se retourne et parte alors avec d'autres shinobis en direction du village, j'avais alors compris qu'il croyait au moins un tant soit peu mon histoire, bien qu'elle semblait inimaginable. Il c'est éloigné avec ce que j'ai supposé être ceux qui me considérait comme un ennemi du village de Suna, mais ils apprendraient bien rapidement que personne ne peut défendre le village caché du Sable aussi bien que moi, surtout depuis que l'ancien Kazekage Gaara avait perdu la mémoire et ne pouvait donc plus occupé le poste de chef du village. Je me suis dirigé dans une autre direction afin d'aller à un endroit élevé afin de parler au peuple de Suna, je devais leur expliquer en parti mon histoire pour qu'ils m'acceptent en tant que Kazekage, mais contrairement à ce que je pensais, ce ne fut pas très difficile. Je leur avais dit que j'étais née à Suna et que par une grande injustice j'avais du être envoyé ailleurs parce que mes parents allaient mourir, sans préciser que c'était de la faute des anciens du conseil du village si j'avais été exilé à une telle vie. Cela semblait les touchés plus que de les effrayés, puis je leur avais dit que je contais défendre se village jusqu'au péril de ma vie et empêcher toute autre injustice de ce produire dans le village en tant que Rokudaime Kazekage. Il y eu une grande acclamation qui me fit comprendre que j'avais été accepté, malgré le fait que je devais faire mes preuves, mais cela ne m'inquiétais pas du tout. Je me suis donc éloigné de cet endroit publique et je me suis dirigé vers le bureau du Kazekage où j'allais devoir m'installer puis après un moment je me suis dirigé vers l'hôpital, là où j'étais certains de retrouver mon adversaire. En rentrant dans l'hôpital, je me suis dirigé vers sa chambre où l'homme qui l'avait aidé à ce diriger vers l'hôpital me bloquait l'entré. Après lui avoir expliqué que je ne veux aucun mal à personne mais seulement lui parler, il a fini par partir et me laisser seul avec mon ancien ennemi dans sa chambre d'hôpital, mais celui-ci dormait à point fermer, je me suis donc assis sur une chaise en attendant qu'il se réveille...

Plusieurs heures avaient passés avant que mon ancien adversaire n'ouvre finalement les yeux et me regarde avec de grands yeux globuleux. Il devait certainement ce demander ce que je faisais ici et peut-être même qu'il croyait que j'étais venu l'achevé, pourtant ce n'était pas mes intentions, tout au contraire.

Ne bouge pas, tu es en mauvais état après ce dur combat. Je ne te veux aucun mal, au contraire, je suis ici pour m'assurer que tu récupère rapidement et puisse recommencer tes activités comme si rien ne s'était produit. Je me nomme Yuugiri Kyuusei et je peux t'assurer que, malheureusement pour tes convictions, ce que je t'ai dit tout à l'heure était la pure vérité et que je ne veux aucun mal au village, bien au contraire. J'ai vu en toi une volonté de te battre incroyable, mais qui s'est évanoui dès que tu as appris ce qui m'étais arrivé ainsi que la raison de ma venu. Je compte protégé le village de toute mes forces, jusqu'à la mort s'il le faut, mais je dois tout de même stopper les vieux incompétents du conseil qui ont fait tant de mal et qui continueront à en faire s'ils ne sont pas arrêter.

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