Seul à travers les montagnes, j’errais comme l’âme perdu que j’étais. La nouvelle organisation que j’avais rejoins, l’Akatsuki, prenait beaucoup de mon temps. J’étais toujours parti en mission pour leur compte et je n’avais pas le temps de penser à moi. J’aimais par dessus tout obéir à mes supérieurs qui me permettais de tuer des gens durant mes mission, mais il faillait aussi que je pense à mon propre avenir, à ma puissance. Si je ne faisais que des missions, je n’avais pas le temps de m’entraîner et d’acquérir de nouvelles techniques plus puissantes. C’était pour cette raison que j’avais pris la décision de partir en douce en évitant de me faire voir par les nombreux espions de l’Akatsuki et de cette façon, je pourrais me retrouver tranquille pour vaquer à mes propres ambitions. J’avais déjà pensé au lieu parfait pour aller me reposer en paix sans que personne me pourchasse pour le fait que j’étais tout simplement un nukenin. Certains de mes propres espions m’avaient rapporté des informations très intéressantes sur un lieu mythique, un paradis pour les déserteurs comme moi. Un village ressemblant à un village caché où les déserteurs se rassemblaient pour créer une armé selon ce que j’avais eu comme information. Par contre, je doutais qu’un ninja aussi puissant soit-il puisse lever une armé constituée uniquement de déserteurs ayant trahi leur nation pour accomplir leur propre dessein . Une bande de ninja sans honneur, tout comme moi. J’avais certainement de l’honneur, mais j’étais un lâche puisque j’avais quitté le navire dès qu’il avait commencé à couler. J’aurais dû tout faire pour essayer de le remettre à flot, mais Kiri à sombrer dans une ère de paix que je ne pouvais pas accepter. Il me fallait de la violence et du sang pour que je me sente bien. J’ai donc fuis comme un lâche en abandonnant ma nation, mais c’était pour le bien de ma santé mentale. Toute cette joie me rendais malade. Je me rendis donc dans ce village sans toute fois savoir quel sera mon accueil. Ce village caché se nommait Kiba no Toshi et il se trouvait dans le pays des rivières, Kawa no Kuni. Je pris donc la direction de ce mystérieux village qui m’intriguais au plus haut point. La route fut plaisante. Un petit vent soufflait et le soleil était haut dans le ciel. Je me trouvais déjà près de la frontière du pays des rivières avant même que j’aie l’idée de m’y rendre. Je traversai donc les frontières en très peu de temps pour me retrouver dans un territoire que je n’avais jamais visité. Je ne connaissais rien sur la région. J’aurais peut-être dû consulter des cartes avant de partir, mais je cherchais un village caché et un tel village ne se trouvait pas en consultant des cartes. Donc, la première partie de mon entraînement consisterait à trouver Kiba no Toshi. Je cherchai pendant plus de 2 jours sans rien trouver. Je commençais à me demander si ce village n’était qu’une simple rumeur. Une légende pour consoler les nukenins n’ayant pas d’endroit pour se réfugier et de ne pas abandonner les recherches. C’était peut-être même une légende inventée pas les grandes nations pour décourager les déserteurs dans leur quêtes de trouver une vie paisible en tant que déserteur, car les déserteurs ne pouvaient pas vivre heureux. Peu importe, je tenais à trouver cet endroit même s’il fallait que je ratisse toute la région pour m’assurer que le village n’existait bel et bien pas.
Durant mes recherches, j’avais construit un petit campement dans les arbres. Quelque chose de très simple, mais qui me permettais d’avoir un lieu pour venir me reposer et faire le point sur mes recherches. Au bout de cinq jours, j’atteignis enfin mon but. Je n’avais pas encore trouver Kiba no Toshi, mais bien des déserteurs se promenant dans la région sans craindre d’être traqués. C’était plutôt inhabituel. Les deux nukenins que j’avais repérés se promenaient dans la forêt tranquillement sans se soucier de rien. Je me demandais bien ce que ces deux là pouvaient bien faire ici surtout que les deux nukenins n’étaient même pas du même village. Un venait de Kiri et l’autre de Konoha. Il fallait que j’aille à leur rencontre. De plus, je croyais connaître le déserteur de Kiri. Le connaître était peut-être un grand mot, car je ne l’avais aperçus que quelques fois au village avant ma désertion. Il était un peu plus âgé que moi et selon ce que j’en savais, ce n’était qu’un chuunin. Rien à craindre de ce côté. Je pouvais sortir sans avoir peur de me faire tuer. J’étais capable de me défendre. Je suivi donc mes deux amis sans toute fois révéler ma présence jusqu’au moment où je décidai de leur montrer qu’ils n’étaient pas seul dans cette forêt, mais bien que le mal incarné les suivait sans qu’ils le savent. Ce fut donc en me faufilant derrière eux sans me faire repérer que j’arrivai très près d’eux. Assez près pour pouvoir presque les toucher. Dans un murmure, je chuchotai les mots suivants.
- Bonjour les gars, vous voulez mourir…
Les deux nukenins sursautèrent et essayèrent immédiatement de m’attaquer sans crier garde. Ces deux jeunes ninjas ne savaient toute fois pas à qui ils avaient à faire. Le déserteur de Konoha m’attaqua de front tandis que le déserteur de Kiri resta là figé, sans pouvoir bouger. Il allait m’attaquer, mais quelque chose le poussa à s’arrêter net. Il s’époumona alors en criant à son coéquipier.
- Mori arrête!!!
Il était trop tard pour ce Mori. Je parai très facilement l’attaque peut puissante du jeune ninja et je lui donnai un coup de poing en plein visage qui le fit valser dans les airs et son corps inerte retomba quelques mètres plus loin. Il était cependant trop tard pour ce jeune homme. Il dormait déjà. Il n’était pas mort, mais la puissance du coup qu’il venait de recevoir devrait le garder endormie pour un moment. Ce fut alors que l’autre ninja qui était resté en retrait ce mit à genoux en implorant le ciel de ne pas le tuer.
- S’il vous plais maître Fuusaki Itsu. Laissez moi vire. J’ai lu à votre sujet avant ma désertion et je connais votre puissance. Laissez moi vire.
- Pauvre minable. Tu viens de te déshonorer en me suppliant ainsi. Tu ne mérites pas d’être un ninja, mais je me sens clément aujourd’hui. Conduit moi à Kiba no Toshi et j’épargnerai ta vie.
Le ninja semblait déstabiliser par ma demande, mais après une légère hésitation, il cru bon d’obéir et de ne pas faire le malin. Il était évident que ces deux déserteurs venaient du village caché des déserteurs. J’allais pouvoir trouver ce fameux lieu mythique. Le déserteur de Kiri prit son compagnon sur son dos et nous partîmes encore plus profondément dans la forêt. Au bout d’un moment, nous arrivâmes devant une grande rivière et au loin, je pu distinguer la forme de grandes palissades qui s’élevaient fièrement. Ce n’était pas une palissade d’un simple village de marchands ou de brigands, mais d’un village beaucoup mieux organisé. Nous continuâmes notre marche jusqu’au village. Des gardes gardaient l’entré, mais ils nous laissèrent entrer sans poser de question. Ce fut à cet instant que je laissai les deux nukenins précédemment rencontrer pour m’évanouir dans la foule. En me promenant dans les rues, je croisai plusieurs ninjas avec des bandeaux frontaux dont l’insigne de leur village respectif avait été rayé signe qu’ils avaient renoncé à leur serment d’allégeance à leur nation. Il me fallait désormais trouver un endroit calme où je pourrais m’entraîner. J’avais découvert ce village et j’allais pouvoir rapporter ces précieuses informations à mon maître. Une armé de déserteurs pourrait être utile dans une éventuelle guerre. Avant d’arriver au village, j’avais repéré un pic rocheux où je pourrais m’entraîner. La technique que je voulais apprendre était de type katon et je ne voulais pas mettre le feu à tout le village. Je cherchais donc un endroit où je ne créerai pas trop de dégât. Je me dirigeai donc vers cet endroit. Je connaissais déjà la technique que je voulais mettre au point. C’était une technique de type katon très puissante qui se nommait Katon Karyuu Endan. Il fallait que je réussisse à produire un jet de flamme assez puissant en le propulsant à grande vitesse pour que la technique soit efficace. Selon les dires des ninjas qui maîtrisaient déjà cette technique, cette dernière était très puissante une fois réussie, mais elle utilisait une grande quantité de chakra.
Une fois arrivé au pic rocheux, j’essayai de concentrer mon chakra comme lorsque j’exécutais un simple katon Goukakyuu en mettant une plus grande quantité de chakra, mais le résultat ne fut pas celui que je recherchais. Ma boule de feu ne fut que plus grande. J’avais échoué. La nuit allait bientôt prendre la place du jour et je décidai de dormir près de mon lieu d’entraînement. Mon voyage avait été long et il fallait que je reprenne des forces. Je profitai donc de ma nuit de sommeil pour reprendre de l’énergie et penser à ce que je pourrais faire pour mettre ma technique au point. Je n’étais pas un prodige ni un génie, mais ma capacité à apprendre de nouvelles techniques était quand même hors du commun. À mon réveil, je ne fis qu’un petit échauffement et il me fallu seulement une autre journée entière pour maîtriser une toute nouvelle technique. Les rochers étaient noircis par le feu et ce n’était pas terminé. Je n’avais presque plus de chakra, mais il fallait que je donne tout ce qui me restais pour essayer une dernière fois ma nouvelle technique. Jusqu’à présent, je ne la considérais pas complète. Avant d’aller dormir, je voulais la terminer. Ce fut alors qu’une voix s’éleva dans la nuit, la mienne.
Katon Karyuu Endan
Ce fut alors qu’un gigantesque et puissant jet de flamme sorti de ma bouche à une vitesse hallucinante. La chaleur provoquée par les flammes faisait presque fondre les roches. On s’aurait cru en plein jour tant la lumière provenant des flammes était puissante et ce fut à ce moment que je m’évanouie au sol pour me réveiller le lendemain matin. J’étais trop épuisé et ma dernière tentative avait utilisé toutes mes réserves de chakra. Je n’avais jamais été aussi loin durant un entraînement et il était maintenant temps de retourner faire mon rapport à mon maître. Je pris donc la route du retour vers le repaire. En chemin, je croisai un mystérieux ninja qui était en fait un améjin. Cela faisait longtemps que je ne mettais pas réellement battu et on m’avais dit que les améjins étaient de coriaces guerriers. Je fis donc face à ce ninja qui semblait avoir mon âge et je me mis en position de combat. J’adressa alors la parole à ce jeune ninja, car je connaissais les politesses d’usage d’un duel.
- Je me nomme Fuusaki Itsu et j’aimerais me battre contre toi pour me mesurer à un adversaire qui le mérite.
Je croisai alors le regard de l’améjin. C’était un regard glacial. Un regard à faire froid dans le dos. Ce ninja n’était pas un amateur. Je voulu lui donner une bonne correction, car je n’aimais pas me faire dévisager de la sorte. Une chose étrange se produisit alors à ce moment. Mes jambes refusèrent de bouger. Je ressentais de la peur face à cet adversaire. C’était pourtant une émotion que j’avais oubliée depuis longtemps. Mais qui était ce ninja? L’améjin s’adressa alors à moi.
- Je me nomme Uruwashi Keisho, mais je n’ai pas le temps de me battre. Je dois retourner chez moi après une longue absence.
Le ninja passa alors tout juste à côté de moi sans rien dire et je ne pu rien faire. Mais qui était ce Uruwashi Keisho…